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L'UNFP, demande au club de réintégrer les joueurs mis à l'écart

Après avoir mis quatre joueurs à l'écart de son groupe professionnel ce jeudi, le Stade Rennais s'est attiré les foudres de l'Union Nationale des Footballeurs professionnels. Dans un communiqué publié ce vendredi, le principal syndicat de joueurs en France dénonce "une pratique illégale".

L'UNFP, demande au club de réintégrer les joueurs mis à l'écart

L'UNFP, le syndicat des joueurs professionnels en France, a publié un communiqué au vitriol ce vendredi soir. Dans son viseur : le choix du Stade Rennais d'écarter quatre joueurs (Gauthier Gallon, Baptiste Santamaria, Glen Kamara et Albert Grønbæk) de son groupe professionnel. Priés de s'entraîner à l'écart de leurs partenaires, avec possibilité de réintégration future selon le président Arnaud Pouille, ils constituent un "loft" rennais selon une expression communément utilisée pour décrire ces mises à l'écart dans le football.

Une situation régulièrement pointée du doigt voire attaquée en justice par l'UNFP, qui réclame la réintégration des joueurs écartés au Stade Rennais. Dans un texte au ton acerbe voire mesquin, enchaînant les références aux entreprises de la famille Pinault (Christie's, Château Latour, Kering...), le syndicat attaque sans la nommer la directrice juridique du club Elodie Crocq, membre du comité exécutif de la FFF, l'accusant de rendre "la fédération complice de pratiques illégales". Il évoque encore "un profond mépris quant aux droits des salariés", et estime qu'en agissant de la sorte le club fait fi de plusieurs dispositions conventionnelles et de décisions de justice passées protégeant les joueurs de ces mises à l'écart parfois abusives.

Ces cas de figure sont normalement régis par la Charte du Football Professionnel, et son article 507 alinéa 2 relatif aux groupes d'entraînement. Un article qui permet aux clubs une relative souplesse pendant l'été pour constituer ces "lofts", mais qui se durcit en cours de saison et donc dans le cas en cours au Stade Rennais. Pour constituer un deuxième groupe d'entraînement, celui-ci doit notamment être constitué au minimum de dix joueurs sous contrat professionnel, stagiaire ou élite. Ces joueurs doivent conserver l'accès à des infrastructures d'entraînement, des soins, des équipements et des vestiaires de qualité identique au reste de leurs partenaires. Sollicité pour savoir si ces dispositions étaient respectées, le Stade Rennais ne nous a pas répondu à ce stade.

L’UNFP monte au créneau sur le loft du Stade Rennais

Quatorzième de Ligue 1 et éliminé de manière décevante par Troyes en 16es de finale de la Coupe de France, le Stade Rennais traverse une période de crise. Alors que le club breton travaille sur le renforcement de son effectif, des départs sont également envisagés. Dans cette perspective, un loft devrait bientôt voir le jour pour écarter certains joueurs.

L’UNFP monte au créneau sur le loft du Stade Rennais

Une situation qui n’a pas tardé à faire réagir l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP). Dans un communiqué, le syndicat a réagi : «La moustache de Frédéric Thiriez a dû se redresser d’un coup quand le nouveau président du Conseil national de l’éthique a appris que le Stade Rennais, qui s’évertue – allez savoir pourquoi – à devenir un club comme un autre, a créé un loft à défaut -pour le moment ? – de pouvoir ajouter quelques-uns de ses salariés, footballeurs professionnels sous contrat de leur état, au catalogue de chez Christie’s… L’ancien président de la LFP, comme l’UNFP l’y encourage, va devoir expliquer à François-Henri Pinault, entre deux verres de Latour, que la FFF s’engage – c’est écrit dans sa Charte éthique – à garantir qu’aucune atteinte ne puisse être portée à la dignité ou à l’intégrité d’une personne, que ce soit sous forme de violences (physiques ou morales), de harcèlement ou de tout autre acte hostile dont l’objectif est d’isoler ou d’ostraciser une personne ou d’affecter sa dignité.» Avant de conclure : «L’UNFP réclame la fermeture du loft rennais et rappelle au propriétaire de Kering ces quelques mots d’une créatrice de mode : "L’élégance n’est pas une question de luxe, de richesse, mais d’attitude"». Le message est clair.

Ni DAZN, ni IPTV

Malgré des prix diminués et une couverture améliorée, DAZN lutte pour s'imposer dans le paysage audiovisuel de la Ligue 1.

Ni DAZN, ni IPTV

Avec la Coupe de France qui vient de vivre deux tours en deux semaines en ce mois de janvier, les Français ont pu retrouver les joies de quelques matchs de clubs en clair. Entre la Coupe d’Europe sur Canal+ et la Ligue 1 répartie entre DAZN et BeIN Sports, il faut forcément payer pour suivre les clubs tricolores désormais. Si pendant longtemps, le championnat de France a permis de récolter des montants records pour la Ligue, ce n’est plus le cas depuis le récent appel d’offres, et des revenus de moins de 500 millions d’euros dans les caisses du football français désormais chaque année. Pour ses tarifs trop élevés, DAZN a été pointé du doigt au départ. Si depuis, la plateforme britannique a revu sa façon de faire, changeant ses tarifs et améliorant la qualité de sa production, nombreux sont ceux qui n’ont pas adhéré au projet. Même les abonnés de la première heure, dont certains s’estiment floués de devoir payer plein pot quand d’autres arrivés plus tard déboursent deux fois moins, ont parfois abandonné le suivi de leur championnat.

Le prix et la qualité, deux éléments décisifs

Le magazine Capital se penche ainsi sur les tentatives de DAZN de séduire le public français pour éviter d’avoir à tout abandonner dans un an, si le seul de 1,5 million d’abonnés n’est pas atteint. « De quoi tenter les indécis, et éviter qu'ils ne basculent vers les offres illégales d’IPTV. Mais aussi faire regretter leur engagement aux premiers clients, qui payent plein pot », livre ainsi le magazine économique, qui donne la parole à des clients qui se sont désabonnés. Certains se plaignent du prix, et d’autres de la qualité de l’image. Et le dénommé Hervé, lui, déplore les deux. « Hallucinant les tarifs de DAZN. Même à 19,99 euros, c’est beaucoup trop cher pour un service de piètre qualité. J’ai été abonné à 15 euros via Amazon. J’ai résilié au bout d’un mois : la qualité de diffusion est médiocre. Sur grand écran, vous suivez la trajectoire du ballon et elle n’est pas fluide. C’est certainement leur algorithme de compression pour optimiser la bande passante et faire des économies sur l’exploitation. Ils feraient mieux de s’inspirer de Canal+, TF1… Bref pas d’IPTV, mais pas de DAZN non plus », dénonce ce client qui s’est désabonné, et rappelle que les téléspectateurs français veulent en fait un service pas trop cher et de bonne qualité pour retrouver l’amour de la Ligue 1.

Arrêter de croire que c’est le club med!

Dans une interview à Ouest-France, Arnaud Pouille, président du Stade Rennais, allume ses joueurs après l’élimination à Troyes en Coupe de France au cœur d’une saison "merdique". Il défend son directeur sportif mais aussi Jorge Sampaoli, en assurant qu’il ne souhaite pas claquer la porte.
Arrêter de croire que c’est le club med!

Arnaud Pouille avait beaucoup de choses à dire. Le président du Stade Rennais, nommé le 4 octobre dernier en remplacement d’Olivier Cloarec, a tiré la sonnette d’alarme dans un long entretien à Ouest-France, ce vendredi, deux jours après la piteuse élimination (1-0) en Coupe de France à Troyes, pensionnaire de Ligue 2. Une nouvelle déconvenue au cœur d’une saison "merdique", selon ses termes où Rennes pointe à la 14e place de Ligue 1 avec un seul point d’avance sur Saint-Etienne, barragiste. Il cible en premier lieu les joueurs avec lesquels il s’est entretenu, jeudi. Certains d’entre eux ont d’ailleurs été invités à s’entraîner dans un loft.

On va concentrer l’effort sur ceux qui ont envie de porter le projet, pas sur ceux qui n’en ont rien à faire de l’histoire du club, balance-t-il.
"Il faut des gens investis, et malheureusement, on a constaté que certains le sont moins que d’autres. On ne peut plus se disperser sur des gens qui s’en fichent d’être là ou ailleurs. Ensuite, je leur ai rappelé que dans tous les contrats, qui sont plutôt bien faits ici, il y a une prime d’éthique associée à leurs salaires, et l’éthique est rattachée au respect du club et du maillot. Cela fait douze matches que je vois. Je ne dis pas que tout est à jeter, je trouve qu’une structure était revenue, mais il faut aller au-delà et faire beaucoup plus."

Arrêter de croire que c’est le Club Med!
Il confirme que plusieurs éléments de l’effectif seront sortis du groupe pour la réception de Brest, samedi (19h, 18e journée de L1). "Mais ils pourraient potentiellement être réintégrés", précise-t-il. "Si les joueurs n’ont pas compris qu’il y a un état d’urgence, il faut qu’ils le comprennent vite. Cela veut dire être à l’heure, respecter les obligations du club. Il y a des droits, mais aussi pas mal de devoirs. Il faut vite rebrancher les fils et arrêter de croire que c’est le Club Med!"

Arnaud Pouille assure avoir toujours le soutien des actionnaires et défend son directeur sportif, Frederic Massara, très critiqué après les nombreux échecs de recrutement de l’été dernier. "Frederic ne fuit pas ses responsabilités", explique-t-il. "Personne ne défend l’indéfendable. Je l’ai déjà dit et je le répète : il a été pris par une vague de départs statistiquement exceptionnelle l’été dernier, mais ce n’est pas pour ça qu’il n’assume pas sa part de responsabilités sur un certain nombre de sujets. On en discute très librement entre nous."

Alors que les rumeurs d’un départ du Franco-Italien bruissent, Pouille assure qu’il est toujours impliqué dans le projet. D’autant que le club promet d’encore s’activer sur le match d’hiver. "On doit intégrer des profils psychologiques qui aiment lutter, car c’est notre réalité. Et ne pas rajouter l’erreur à l’erreur. (…) Oui, il y a des profils identifiés, des discussions en cours, des clubs avec lesquels on discute mais qui ont aussi leurs propres contraintes pour pouvoir libérer leurs joueurs au bon moment. (…) On est dans une situation d’urgence, mais ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi."

L’ancien président de Lens conclut enfin sur le fait que Jorge Sampaoli, nommé sur le banc rennais le 11 novembre en remplacement de Julien Stéphan, n’envisage pas de partir. "Il ne s’attendait sûrement pas à ce que la situation soit si compliquée, même s’il avait fait son analyse de l’équipe avant d’arriver", explique-t-il. "Jorge est quelqu’un qui déteste profondément la défaite. Après chaque défaite, il est déconfit. Mais ce matin (jeudi), à notre retour à Rennes, il est reparti avec une énergie folle. On m’a posé plusieurs fois la question: ‘attention, il peut partir, il peut claquer la porte!’ Mais non, il est combatif."

L'Arabie Saoudite vient sauver la Ligue 1

L'Arabie Saoudite devrait bientôt investir un milliard de dollars dans DAZN, principal diffuseur de la Ligue 1 en France. De quoi redonner de la puissance financière à la plateforme britannique et peut-être un peu de patience dans l'Hexagone ?

L'Arabie Saoudite vient sauver la Ligue 1

L'Arabie Saoudite investit massivement dans le football mondial et elle ne fait pas les choses à moitié. Elle a recruté plusieurs footballeurs stars pour son championnat local (Cristiano Ronaldo, Neymar, Karim Benzema), elle a obtenu l'organisation du Mondial 2034 et elle s'attaque même au secteur médiatique. Le Royaume s'est rapproché de DAZN ces dernières semaines, poussant la plateforme britannique à devenir diffuseur exclusif de la prochaine Coupe du monde des clubs. En contrepartie, le pouvoir saoudien va financer DAZN à hauteur d'un milliard de dollars via le PIF (Fonds public d'investissement d'Arabie Saoudite).

DAZN va t-il offrir un sursis à la LFP ?
Une aubaine pour un groupe britannique très présent à l'échelle du globe mais surtout très dépensier. DAZN ne rentabilise pas toujours ses investissements comme c'est le cas actuellement en France. Détenteur des droits télévisuels de 8 des 9 matchs de la Ligue 1, la chaine tarde à décoller auprès du public français. Elle n'a pas rempli ses objectifs d'abonnés pour le moment, ce qui pourrait l'amener à rompre légalement son contrat à la fin de l'année 2025. De quoi faire perdre 400 millions d'euros aux clubs français sur le champ.

Un scénario cauchemar qui peut s'éloigner grâce à l'argent saoudien selon le journaliste Abdellah Boulma. « Comme annoncé précédemment, le PIF (fonds souverain d’Arabie Saoudite) et DAZN finalisent un accord portant sur un investissement d’environ un milliard de dollars, permettant au PIF d’acquérir prochainement 10 % du capital. Une opération qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour DAZN France…? », a t-il écrit sur X. Il est vrai que cet énorme apport financier va rendre la plateforme britannique plus patiente et moins soumise à des impératifs de trésorerie, même si ce n'était déjà trop forcément le cas. Cela pourrait aussi l'aider à suivre une stratégie encore plus agressive en terme de tarifs.

Les révélations choquantes sur le dossier Seko Fofana

Arrivé en grande pompe cet hiver à Rennes, Seko Fofana ne réalise pas des débuts parfaits avec son nouveau club. L'Ivoirien pourrait mettre du temps avant de véritablement retrouver son niveau.

Les révélations choquantes sur le dossier Seko Fofana

Le recrutement de Seko Fofana par le Stade Rennais devait acter le renouveau du club breton, qui se montre très ambitieux cet hiver afin de remonter au classement en Ligue 1 et lutter à nouveau pour une qualification européenne. Mais force est de constater que les débuts de l'Ivoirien avec Rennes sont assez poussifs.

Recruté dès le 1er janvier pour un montant avoisinant les 20 millions d'euros, Seko Fofana a eu droit à deux bouts de matchs contre Nice puis Marseille, puis a connu sa première titularisation en Coupe de France mercredi face à Troyes. Ces trois sorties n'ont pas rassuré, et pousse même à s'interroger sur le niveau actuel de l'ancien milieu du RC Lens.

Les révélations choquantes sur le dossier Seko FofanaD'après des sources contactés par le journaliste Mohamed Toubache-Ter, certains adversaires qui ont croisé Seko Fofana depuis son retour en France auraient “halluciné” en voyant sa condition physique. “Il est cramé, c'est pas le Fofana de Lens”, aurait même déclaré une source.

Avant de rejoindre Rennes, Seko Fofana enchainait pourtant les matchs avec le club saoudien d'Al-Ettifaq et en sélection avec la Côte d'Ivoire. Arrivé dans le Golfe à l'été 2023, il a disputé 41 rencontres en un an et demi avant de revenir en Ligue 1. À 29 ans, difficile de croire que le joueur a totalement perdu son niveau et que son recrutement, très onéreux pour Rennes, est voué à l'échec. Peut-être aura-t-il besoin d'une période de réadaptation pour matcher les exigences du championnat de France, qui semble un peu plus intense que ce que le joueur a connu en Arabie Saoudite.

Le Stade Rennais multiplie les pistes pour sauver sa saison

10ème de Ligue 1 la saison dernière, le Stade Rennais n’est pas qualifié en Coupe d’Europe cette année et peut donc se concentrer pleinement sur le championnat pour espérer retrouver la scène européenne. Enfin ça, c’est ce que croyaient les Bretons en août dernier.

Le Stade Rennais multiplie les pistes pour sauver sa saison

Un point pris à l’extérieur. Un seul petit point. Seul Montpellier fait pire avec zéro. Après 17 journées de championnat et huit match à l’extérieur, les Bretons n’ont réussi à obtenir le match nul qu’une fois, c’était en octobre dernier, chez leur voisins Brestois, grâce à une égalisation de Jota à la 86ème minute. Donc en dehors de la Bretagne, les Rouge et Noir n’ont pas gagner le moindre point.

Deux anciens capitaines du RC Lens
Aujourd’hui, 14ème de Ligue 1 avec seulement un point d’avance sur le barragiste Stéphanois, les hommes de Jorge Sampaoli vont devoir réagir en deuxième partie de saison pour s’assurer le maintien. Et pour cela, il faut se renforcer. Et l’Argentin, recruté en novembre dernier pour sauver la saison rennaise, le savait déjà au moment de son arrivée en terre bretonne. « La situation n’est pas idéale, mais c’est celle-là. La ville, le club, les dirigeants, les supporters méritent autre chose. C’est une nouvelle étape. Il va falloir travailler beaucoup ». Et ses dirigeants sont prêts à le suivre, comme l’a déclaré le directeur sportif, Frédéric Massara, «on va tout faire et s’il y a besoin d’intervenir sur le mercato, les propriétaires soutiendront le club ».

Achat le plus cher de l’histoire du RC Lens, lors de son arrivée en 2021 pour renforcer les rangs Sang et Or, pour leur retour dans l’élite du football français. Seko Fofana a porté de nombreuses fois le brassard de capitaine, tout comme Brice Samba. Le portier d’origine Franco-Congolaise, aura explosé chez les Lensois atteignant l’Équipe de France et la place de numéro deux, derrière Mike Maignan.

2 urgences : recruter un milieu de terrain et un attaquant
Ces deux joueurs emblématiques du retour de Lens parmi l’élite du football français, ont tous les deux décidé de rejoindre Rennes et le projet Sampaoli, durant ce mercato hivernal. Mais cela est loin de suffire, à l’image de la prestation catastrophique des Bretons face à l’OM le week-end dernier (1-2). Selon nos informations, Jorge Sampaoli a deux priorités : recruter un milieu de terrain et un attaquant. Pour chaque poste, deux noms apparaissent en haut de la liste : Valentin Rongier (OM) et Reda Belayane (Hellas Verone) pour le milieu, Hakim Ziyech (Galatasaray) et Denis Bouanga (Los Angeles FC) en attaque.

Quatre pistes aussi compliquées les unes que les autres. Rongier est bloqué par l’OM, Belahyane est suivi de près par l’OM, mais aussi la Lazio, alors que Ziyech touche un gros salaire en Turquie (et intéresse plusieurs clubs, notamment en Arabie saoudite), et que Bouanga n’est pas très excité à l’idée de quitter les Etats-Unis pour la Bretagne.

En plus de ces cibles, Rennes pourrait aussi recruter un défenseur central et s’est positionné sur Lilian Brassier. Un prêt avec option d’achat est envisagé, mais l’ancien brestois a d’autres pistes, bien plus attirantes, notamment en Premier League.

Amine Gouiri, c’est quoi le problème ?

Le Stade Rennais se déplace à Troyes (Ligue 2) mercredi 15 janvier (18 h 30), pour le compte des 16es de finale de la Coupe de France. En l’absence d’Arnaud Kalimuendo, Amine Gouiri pourrait jouer à la pointe de l’attaque, mais pour quelle productivité ? L’international algérien, celui qui devait être le leader de l’attaque rennaise cette saison, n’est pour l’instant que l’ombre de lui-même.

Amine Gouiri, c’est quoi le problème ?

Le Stade Rennais est-il capable de battre Troyes sans Arnaud Kalimuendo, forfait en raison d’un protocole commotion mais espéré de retour samedi 18 janvier contre Brest ? Il vaudrait mieux que la question soit incongrue. Mais oser se la poser indique quand même l’état morose du secteur offensif des Rouge et Noir.

Il y a déjà les absents qui réduisent les solutions : Kalimuendo, Meister (parti à Pise), Jota (qui devrait partir aussi, officiellement forfait pour une douleur à l’adducteur), même Samaké, revenu de prêt de Châteauroux mais blessé… Écarté contre l’OM, Gomez, lui, revient dans le groupe.

Alors que Sampaoli appelle en renfort le néo-pro Mohamed Meité, Gronbaek, Blas et Gouiri seront chargés de recréer une étincelle dans l’Aube. Amine Gouiri, surtout, qui pourrait évoluer en "9" de substitution : même si ce ne sera que le 15e de Ligue 2 en face, il est grand temps que l’international algérien s’y remette.

Quel est le problème avec celui qui est toujours le joueur le plus cher de l’histoire du club (28 millions d’euros versés à Nice à l’été 2022), hormis le pépin physique qui l’avait stoppé fin 2024 ? On se le demande…

L’équipe a besoin d’une autre version de lui, et je lui ai dit…
Gouiri, 24 ans, devait être la référence de l’attaque rennaise cette saison. Celui qui tire les autres vers le haut, par son vécu au club et en L1, son talent. Malgré un but de la tête contre Saint-Etienne (5-0 le 30 novembre), sa première action décisive depuis… un but et une assist lors de SRFC - Lyon (3-0) le 18 août (!), il n’est globalement que l’ombre de lui-même.

Il faisait pourtant partie des joueurs pas mécontents du changement d’entraîneur et de l’arrivée de Jorge Sampaoli, lequel l’a toujours apprécié et le fait beaucoup jouer. "C’est un joueur qui me plaisait énormément quand j’étais à l’OM, il était très souvent décisif avec Nice, a d’ailleurs dit le coach argentin ce mardi. J’ai parlé avec lui, car l’équipe a besoin de lui, d’un joueur qui lutte davantage, qui retrouve sa forme idéale. Il doit nous donner des solutions de buts et de passes décisives. Ma tâche est de reconstruire Gouiri pour retrouver celui que j’ai connu. L’équipe a besoin d’une autre version de lui, et je lui ai dit personnellement…"

Sampaoli l’aurait aussi repris de volée, concernant sa manière - disons dilettante - de défendre au départ de l’action qui a amené l’égalisation de l’OM (1-2), samedi dernier. Le manque d’agressivité de Gouiri, avec ou sans ballon, a laissé dubitatif ces dernières semaines.

Il n’a pas trouvé non plus beaucoup de connexions dans le jeu avec ses partenaires d’attaque, et cela donne un Gouiri très loin de ses possibilités, lui qui se disait heureux cet été de pouvoir embrasser plus de responsabilités, désireux d’afficher plus de régularité…

A priori, il n’aurait pas jusqu’ici affiché de velléités de départ à court terme, à moins peut-être qu’une grosse offre d’un club étranger qui le séduirait aussi ne tombe sur le bureau de la direction du SRFC d’ici la fin du mercato d’hiver.

S’il reste bien à Rennes, dans une ligne d’attaque qui attend au moins un renfort capable de jouer à son poste (dans l’axe ou côté gauche), Amine Gouiri va devoir changer de braquet.

Maxime Le Marchand devrait intégrer le staff cet été

Formé au Stade Rennais sans y avoir joué en pro, l’ancien défenseur pro Maxime Le Marchand, originaire de Saint-Malo, est en stage auprès du SRFC en vue de passer son brevet d’entraîneur (BEF). Cet été, il devrait intégrer le staff, en charge du suivi des "hauts potentiels" du club.

Maxime Le Marchand devrait intégrer le staff cet été

Ancien défenseur de Nice, Le Havre ou Strasbourg, Maxime Le Marchand avait remporté avec le Stade Rennais, son club formateur, la Coupe Gambardella en 2008.

Celui qui est originaire de Saint-Malo avait stoppé sa carrière en juin 2023, suite à des problèmes de dos. Il entame sa reconversion à Rennes, où il est actuellement en stage en vue de passer son brevet d’entraîneur de football (BEF).

Le club précise qu’il devrait intégrer ensuite, à partir de cet été, le staff du SRFC, avec une mission de suivi des "hauts potentiels" du club. Ici Armorique parle de son côté d’une mission de "gestion des jeunes joueurs professionnels" et du "suivi des joueurs prêtés".

Maxime Le Marchand va intégrer le secteur sportif

Selon nos informations, le Stade Rennais va enregistrer un renfort dans son secteur sportif. Il s'agit du Malouin Maxime Le Marchand, ancien joueur pro et formé au club, qui prendra en main la gestion des jeunes professionnels et du suivi des joueurs prêtés à partir de cet été.

Maxime Le Marchand va intégrer le secteur sportif

Le Stade Rennais va renforcer son secteur sportif. Le club a récemment engagé l'ancien joueur professionnel Maxime Le Marchand, retraité depuis juin 2023, qui aura pour mission la gestion des jeunes joueurs professionnels et le suivi des joueurs prêtés par le club. Une mission qu'il débutera l'été prochain à l'issue de sa formation pour l'obtention de son Brevet d'Entraîneur de Football qu'il effectue au sein du club depuis peu.

Formé à Rennes où il remporte la Coupe Gambardella en 2008, Maxime Le Marchand n'a jamais porté le maillot Rouge et Noir chez les professionnels, avant de signer au Havre, puis de porter les couleurs de Nice, de Fulham et plus récemment de Strasbourg. Il retrouve ainsi sa région natale puisqu'il est originaire de Saint-Malo.

Une stat désastreuse qui inquiète Rennes

Jorge Sampaoli bat déjà des records… mais pas ceux qu’on espérait. Une statistique accablante soulève des doutes sur son impact à Rennes.
Une stat désastreuse qui inquiète Rennes

Le Stade Rennais est dans la tourmente après sa défaite face à l’Olympique de Marseille (1-2) samedi dernier, et les regards commencent à se tourner vers Jorge Sampaoli. Arrivé en milieu de saison avec l’ambition de relancer le club breton, l’entraîneur argentin s’est déjà distingué par une statistique négative inattendue, qui soulève de sérieuses questions sur l’impact de son management.

Une statistique accablante pour Sampaoli
En seulement six rencontres à la tête du Stade Rennais, Sampaoli a déjà enregistré quatre défaites. Un bilan alarmant qui contraste violemment avec son passage à Marseille, où il lui avait fallu attendre son 19? match pour atteindre ce total de revers. Ces chiffres marquent une entrée en matière inquiétante et rappellent les limites criantes du collectif rennais, qui peine à s’extraire de la zone rouge.

À la fin de cette 17? journée de Ligue 1, Rennes compte seulement 17 points et se retrouve à un point du barragiste Saint-Étienne. Le naufrage actuel du club, illustré par ce départ chaotique de Sampaoli, laisse planer le doute sur la pertinence du choix de la direction de miser sur un technicien réputé pour son intensité, mais peut-être inadapté à la situation rennaise.

Rennes en crise de confiance
La défaite contre Marseille a une nouvelle fois mis en lumière les difficultés de Rennes. Défensivement, l’équipe encaisse trop facilement, et offensivement, le manque d’impact est criant. “Évidemment, il faut être préoccupé par cette place,” a reconnu Sampaoli après la rencontre, ajoutant que “la situation était déjà difficile avant notre arrivée.”

Pourtant, le contraste avec son parcours marseillais reste frappant. À Rennes, Sampaoli semble impuissant face à une équipe qui manque cruellement de cohésion, de talent et de caractère. L’entraîneur évoque un besoin de temps et d’ajustements, mais l’urgence au classement pourrait précipiter les décisions.

Peut-on espérer un sursaut ?
L’histoire récente de Rennes montre que le club a déjà connu des sursauts inattendus, mais le tableau actuel est sombre. Si des recrues comme Seko Fofana ou Brice Samba pourraient redonner un souffle à l’équipe, les Rennais doivent d’abord se mobiliser collectivement.

Le technicien argentin joue gros dans les prochaines semaines. Avec une statistique aussi humiliante à ce stade de son mandat, il devra prouver qu’il est l’homme de la situation pour éviter de plonger Rennes encore plus profondément dans la crise.

Le steaming illégal se porte à merveille

Depuis plusieurs semaines, le streaming illégal est devenu l’ennemi numéro 1 du football français et de ses diffuseurs. Il n’est pourtant rien d’autre que le revers de la médaille d’une gestion calamiteuse des droits de diffusion du football français par la LFP.

Le steaming illégal se porte à merveille

Ne vous faites pas de souci pour lui, le steaming illégal se porte à merveille
Son existence est vieille comme le monde virtuel. Dans les années 2000, il faisait déjà trembler les puissantes industries musicales et audiovisuelles. Dans un célèbre spot publicitaire diffusé pour la première fois en 2004, le lobby des studios hollywoodiens montrait les pirates du web comme des délinquants en puissance, comparant le téléchargement illégal à un vol de voiture, sur une musique si entraînante qu’elle vous donnait envie de jouer les grands criminels en filant télécharger le dernier album de Linkin Park sur Emule ou MegaUpload.

Une vingtaine d’années plus tard, l’offensive menée à grand fracas par le FBI contre le téléchargement illégal et l’éphémère existence de Hadopi (ayant depuis rejoint le CSA dans l’Arcom) n’a finalement rien changé : il est toujours aussi simple de se lancer le film de son choix sur des sites obscurs, sans rien payer à personne. Le streaming illégal se porte toujours aussi bien, voire mieux que jamais dans le monde du sport : il est plus que jamais un acteur incontournable de la diffusion du football mondial, et supplante largement le diffuseur du championnat de France dans l’Hexagone. Tandis que DAZN plafonnerait à 500 000 adeptes, ils seraient plus de 800 000 à se fier à l’IPTV. "Un phénomène d’une ampleur inédite", reconnaissait Benjamin Morel, PDG de LFP Médias, au Monde : d’après une étude d’Ipsos, 37% des téléspectateurs potentiels du championnat de France opteraient désormais pour des canaux de diffusion illégaux, un chiffre qui grimpait même à 55% le soir du Classique OM-PSG. Derrière les proportions délirantes prises par le piratage du produit commercial de la Ligue, cette dernière ne peut plus se cacher : par ses choix calamiteux, elle est la principale responsable de cette situation.

Les pirates reviendront-ils à bon port ?
1341 noms de domaines fermés, des opérations internationales menées par Interpol ainsi qu’aux États-Unis, la mobilisation annoncée par l’Arcom au chevet des diffuseurs du football français, Bein Sport et DAZN… Rien ne semble pouvoir empêcher les streamers de streamer. Si leur nombre aurait baissé de 18% entre 2022 et 2023 dans l’Hexagone, toujours d’après Ipsos, cette inflexion ne serait due qu’à son remplacement progressif par l’IPTV, encore peu répandue en France il y a quelques années. Les diffuseurs peuvent presser les services publics de se doter de nouvelles armes pour lutter contre ce fléau, avec le blocage des sites illégaux en temps réel, la seule manière de faire revenir dans le droit chemin les consommateurs de foot récalcitrants devenus des pirates du WorldWideWeb est ailleurs. Par exemple, proposer un service de qualité à un tarif raisonnable. En valorisant à outrance son produit sur le dos des supporters, elle n’a réussi qu’à saboter son joujou.

L’offre pour regarder la Ligue 1 est passée en une dizaine d’années d’un bouquet fourni, incluant les meilleurs championnats européens et la Ligue des champions pour un prix attractif, à une horrible formule trop chère, avec un format au rabais, sans plateau ni émission pour nous raconter notre championnat, et une pauvre prise d’antenne quelques instants avant chaque rencontre. La Ligue aurait pu prévoir l’échec de cette nouvelle formule après le fiasco Mediapro, alors que déjà en 2015 le modèle de Bein Sport s’était avéré périssable malgré ses 2,3 millions d’abonnés et son offre bien plus attrayante. Qu’elle est loin, la fièvre des dimanches soir, où la Ligue des talents pouvait nous tenir en haleine des heures durant, en embrayant du match de 17 heures sur le Canal Football Club pour faire monter la sauce et savourer comme il se doit le choc dominical. En comparaison, les fins de semaine concoctées par DAZN ont un goût bien insipide.

La "réduflation" du football français
Un service déprécié et un tarif augmenté, pour un produit qui ne s’est guère amélioré. Le football français est devenu un triste avatar du phénomène de "réduflation". Les saillies culpabilisantes des dirigeants du foot français envers leur public mécontent n’incitent pas à se détourner des pratiques illégales à l’heure de se mettre devant un match. Qui irait se saigner pour se taper sa purge hebdomadaire afin de justifier le salaire astronomique de Vincent Labrune (passé de 100 000 à 70 000 euros mensuel, certes), ou faire fructifier le deal du fonds d’investissement CVC ? Quel supporter de Ligue 2 plaindrait Bein Sport, qui n’a de cesse de mépriser le public de l’antichambre de l’élite ? Si la massification du streaming illégal dans le football perturbe aujourd’hui son équilibre financier, il est aussi pour lui une incitation à faire son examen de conscience. À trop prendre ses adeptes pour des vaches à lait, la sanction était inévitable.

À mi-saison, la zone rouge n’a jamais été aussi proche

Après 17 journées disputées, soit la moitié de la saison, le Stade Rennais pointe à la 14e place de Ligue 1 avec 17 points, à une unité seulement du barragiste Saint-Étienne (avant leur déplacement au Parc des Princes). La défaite face à l’Olympique de Marseille samedi soir au Roazhon Park (1-2) n’a fait que renforcer le constat d’une équipe en grande difficulté.

À mi-saison, la zone rouge n’a jamais été aussi proche

Tic-tac, tic-tac… Le compte à rebours de la saison a franchi un nouveau cap samedi soir, après la défaite du Stade Rennais face à l’OM au Roazhon Park (1-2). Les Rouge et Noir ont ainsi franchi la barre de la mi-saison au terme de cette 17e journée et il y a franchement de quoi s’inquiéter pour cette équipe. On fait le point.

Un bilan chiffré catastrophique
Dix défaites en 17 journées. Seulement 17 points pris dont une pauvre unité à l’extérieur (à Brest). Un point d’avance sur le barragiste Saint-Étienne (avant leur déplacement périlleux au Parc des Princes). Il n’y a aucune occasion de se réjouir pour le Stade Rennais cette saison. Et au moment de franchir le cap important de la mi-saison, on n’y voit toujours pas plus clair sur la progression de ce groupe. Le match perdu face à l’OM samedi nous a rappelé une énième fois toutes les limites que présente ce collectif dans le jeu.

« Évidemment, il faut être préoccupé par cette place, a rappelé Jorge Sampaoli. Après, cette situation était déjà là quand nous sommes arrivés. Ce que nous voulons, c’est apporter des solutions grâce à l’organisation de l’équipe. J’estime qu’elle a évolué, mais elle n’a pas toujours la possibilité d’affirmer sa supériorité lors des matches. Elle est tout de même en train de grandir, il y a des aspects sur lesquels elle a grandi mais aussi beaucoup d’aspects où elle doit s’améliorer beaucoup plus rapidement. » L’ex-coach de l’OM a perdu son quatrième match en six rencontres à la tête du SRFC. Avec Marseille, il lui avait fallu attendre son 19e match pour atteindre ce total…

Existe-t-il une fracture dans le groupe ?
C’est un Lorenz Assignon visiblement très marqué par la défaite qui s’est présenté face à la presse après la rencontre. Pendant que certains de ses coéquipiers quittaient le stade avec un large sourire, lui a assumé la situation. Et son propos traduit en creux la difficulté pour le collectif de créer une symbiose. « On manque d’ambition. Mentalement, il faut qu’on soit des guerriers, qu’on ne se laisse pas marcher dessus, encore plus à domicile, a-t-il notamment lancé. J’essaie d’apporter ce que je peux, mais il faut qu’on fasse encore plus. Il faut qu’on se sorte de cette mauvaise zone. »

L’ambiance n’est pas mauvaise au sein du groupe et les progrès sont visibles à l’entraînement, nous dit-on. Mais il n’y a pas besoin d’être une petite souris cachée dans le vestiaire pour voir le manque de cohésion sur le terrain, en plus du manque de talent. Les premiers responsables de cette situation sont les joueurs, au même niveau que le directeur sportif Frederic Massara dont on constate aujourd’hui la faiblesse abyssale du mercato estival.

Faut-il croire en un rebond ?
Le Stade Rennais a de la chance : il n’est finalement qu’à mi-saison de cet exercice 2024-2025 avec encore 17 journées pour corriger le tir et il dispose d’importants moyens financiers pour rééquilibrer le groupe. Cela a déjà commencé par les arrivées de Brice Samba (impressionnant pour sa première) et Seko Fofana (qui doit retrouver le rythme). Les arrivées vont se poursuivre jusqu’à la clôture de la fenêtre hivernale, sans doute au même rythme que les départs.

Suffisant pour croire en un scénario à l’OL de la saison passée ? Seul le temps nous permettra d’y répondre, mais il est certain que le Stade Rennais est parti pour courir après le temps pendant un bon moment. Il serait aussi bien inspiré d’éviter de se faire peur trop longtemps. Un club qui n’est pas habitué à jouer le maintien n’en est que plus mis en danger lorsqu’il se retrouve dans pareille situation.

Création d'une Ligue 3

Soutenu par le président réélu de la FFF, Philippe Diallo, le projet d’une Ligue 3 professionnelle doit prendre un sérieux coup d’accélérateur dans les prochains mois. Thierry Gomez, président du Mans FC et du collège du National, et ardent défenseur de ce nouveau championnat, milite pour sa création rapide.
Création d'une Ligue 3

C’est un vieux serpent de mer qui devrait enfin se concrétiser. Il y a un mois lors de sa réélection à la tête de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo s’est engagé à rapidement réformer le National 1 et son modèle absurde pour en faire un véritable championnat professionnel. «Dès la mi-janvier, nous ouvrerons pour le lancement d’une Ligue 3 professionnelle sous l’égide de la Fédération». Ce Comex doit enfin entériner ce projet et offrir un statut plus cohérent aux clubs de 3e division. Élu à la tête de l’association des clubs de National, Thierry Gomez est un grand partisan de ce désir de professionnalisation. Selon lui, un modèle est encore à créer, mais les idées ne manquent pas.

Foot Mercato : pourquoi avoir besoin de cette Ligue 3 aujourd’hui ?

Thierry Gomez : c’est simplement la logique de la réforme entreprise il y a quelques années de la Ligue 1, Ligue 2 et du National 2, National 3. Forcément, cela entraîne une revalorisation naturelle du championnat de National avec une majorité de clubs professionnels. Ça a mis en lumière l’incohérence de ce championnat, qui n’avait pas été mis à jour. Le seul ! Il y a des incohérences en termes de statuts des clubs, de chartes avec des contrats et des salaires minimums différents selon que vous ayez un contrat fédéral ou professionnel, une réglementation juridique différente. C’est le championnat le plus inéquitable qui puisse exister alors que c’est devenu un superbe championnat avec des clubs qui ont fait l’histoire du foot français. C’est un vrai championnat de territoire. On a régulièrement plus de 10 000 spectateurs présents dans les stades. Pour un pays champion du monde et vice-champion du monde de foot, c’est simplement remettre les compteurs à zéro et, comme dans les autres pays étrangers, avoir une 3e division professionnelle.

FM : pour la première fois, tous les feux semblent au vert pour la création de cette Ligue 3…

TG : il faut recréer une dynamique. La création d’une Ligue 3 peut entraîner beaucoup de choses, à commencer par être le lien parfait entre la Ligue 1 et la Ligue 2, et les championnats amateurs et fédéraux de haut niveau, la N2 et la N3. C’est aussi une bonne chose pour l’ensemble du foot, pas seulement pour les clubs de National. Cela fait 30 ans que le débat existe. Nous, ça fait 2 ans qu’on le remet sur la table. C’était dans le programme des deux candidats de la FFF. Le Comex (Comité exécutif de la FFF) doit avoir lieu le 16 janvier. Le président Philippe Diallo s’est engagé à rapidement créer une commission pour mettre en place cette ligue professionnelle.

FM : vous soulignez les incohérences du National, de quoi parlez-vous ?

TG : je vais vous citer quelques exemples. Quand un joueur professionnel veut être reclassé fédéral, le salaire minimum qu’on peut lui verser est supérieur à si ce joueur vient dans un club professionnel du National. C’est inéquitable pour les clubs fédéraux. Il y a d’autres aberrations. Le Mans par exemple n’a pas la possibilité d’avoir le prêt d’un joueur professionnel de moins de 20 ans de la part d’un club de Ligue 1 ou de Ligue 2. La réglementation l’interdit. Il peut y avoir des dérogations, mais un club fédéral peut lui se faire prêter ce joueur déjà professionnel. Des normes différentes comme cela, il y en a plein. Les aides financières ou encore les cotisations d’inscriptions en championnat sont différentes. Parallèlement à cela, ce championnat n’a jamais été aussi attractif et valorisant. Notre moyenne de spectateurs explose. On est parfois au-dessus de certains matchs de Ligue 2. Il faut s’occuper de ce championnat à sa juste valeur. Si on le fait, on va redynamiser l’ensemble du foot français car c’est rendre les autres championnats plus forts. C’est aussi sécuriser les clubs de Ligue 2 quand ils descendent. Ils n’auront plus un statut bancal. Il faut leur donner un avenir et leur laisser du temps. Il y a 10 ans, un gros club de Ligue 2 qui descendait remontait immédiatement, aujourd’hui c’est beaucoup plus difficile. Il faut leur permettre de rester 3 ou 4 ans avant de rebondir. Ce sont pour beaucoup des clubs qui ont fait l’histoire du football français. Ça serait un superbe parachute pour les clubs qui descendent, car la Ligue 3 serait un championnat valorisant. Et derrière, on peut décliner plein de choses comme une Coupe de la Ligue professionnelle avec 54 clubs, attractive qui intéresse le média et le public. Ça peut permettre de revaloriser la N2 pour qu’elle redevienne un championnat de haut niveau et, pourquoi pas recréer, comme il y a quelques années, un vrai titre de championnat de France amateur avec un week-end dédié.

FM : comment faire en termes de financements ?

TG : c’est un faux problème car il y a une base. La plupart des clubs en National touchent entre 350 000 euros et 1,4 M€. On ne part pas de zéro. En revanche, il y a 4 clubs, les seuls de la N3 à la Ligue 1 qui touchent zéro. Là aussi, on a une iniquité. Avant, on gardait deux ans le statut pro quand on descendait puis on le perdait à partir de la 3e année. Sauf qu’on a temporisé, car nous nous trouvions dans une situation intermédiaire avec la réforme des championnats. Notre championnat allait inévitablement passer professionnel dans les 2 ou 3 années à venir, on a donc demandé à annuler cette perte de statut pro pour les équipes concernées. Sans nous le dire ouvertement, on a pu garder ce statut pro mais sans toucher l’argent de la licence. C’est un vrai manque de reconnaissance et à résoudre rapidement. L’argent existe. Et puis la FFF est là pour soutenir et aider ces clubs, et elle se porte plutôt bien avec le contrat de Nike multiplié par deux (la firme américaine a renouvelé son engagement jusqu’en 2034 avec l’équipe de France). C’est 50 M€ en plus dans les caisses. Tous les contrats liés au football ont été valorisés, celui de la Ligue 2 ou des droits internationaux. Le seul qui ne l’a pas été, c’est le contrat moteur du système malheureusement avec la diffusion de la Ligue 1. La FFF est bien gérée et a des moyens. On trouvera l’argent car on parle de quelques millions d’euros, une aide comme ce fut le cas pour le football féminin ou le futsal.

FM : il faut aussi que les clubs créent un modèle économique viable. Y voyez-vous un potentiel ?

TG : on n’a rien marketé, il n’y a pas de naming. Il y a plein de choses à faire. Il faut juste s’en occuper, comme pour la D1 Arkema (1ère division féminine). Les médias s’y intéresseront, les partenaires aussi et le supplément, on ira le chercher avec de nouveaux partenaires.

FM : l’argent vient également des diffuseurs, avez-vous rencontré les acteurs de l’audiovisuel ?

TG : il y a des prémisses bien sûr. La façon dont on regarde le foot a évolué. L’une des plus grandes séries dans le monde du foot, c’est celle sur Sunderland ("Sunderland ‘Til I Die", diffusée sur Netflix). C’est une façon de consommer du football et de faire vivre de l’intérieur la vie d’un club. La Ligue 3 pourra aussi partager ce genre de choses. Il y a une série en cours avec Versailles sur Canal + (Le Club), une autre sur Fleury (Ici c’est Fleury). À nous de faire ce genre de choses. C’est aussi ce qui rend attractif un club et un championnat.

FM : vous avez également parlé de la possible mise en place d’un salary cap. Ce sujet est-il toujours d’actualité ?

TG : c’est dans la réflexion. Il ne faut pas faire de cette Ligue 3 un sous-produit, mais une vraie marque. Il faut aussi qu’on soit novateur et tester des choses. Cette question du salary cap doit être posée afin de mettre en place un championnat qui soit pérenne, avec un modèle économique. Ça consiste en développer les revenus, mais aussi ne pas faire n’importe quoi en termes de charges et de salaires. Une des premières étapes pourrait être de l’imposer en Ligue 3 avant, pourquoi pas, de l’étendre en Ligue 2. On ne met pas en danger la concurrence de nos clubs en imposant cette règle. C’est un sujet novateur qui peut être abordé, mais il n’est pas le seul. Il y en a plein d’autres.

FM : avez-vous eu des retours de la LFP et des clubs professionnels quant à la création de la Ligue 3 ?

TG : on attend déjà la création de la commission, mais il faut se mettre autour de la table. Quand on discute avec tous les acteurs, les présidents, les joueurs, le public, les médias, tout le monde trouve cette Ligue 3 évidente. C’est surtout une question de vision, de volonté. Il y aura des représentants de la LFP car il faudra trouver des passerelles.

FM : quand ce championnat pourrait-il voir le jour ?

TG : Philippe Diallo a annoncé à l’issue de son élection plusieurs grands sujets qu’il souhaite mettre en place rapidement. Je pense que le 16 janvier lors du Comex, il va créer cette commission qui va pouvoir travailler sur une Ligue 3 professionnelle. Il y a un objectif à court terme et à moyen terme. Ça peut être le 1er juillet 2025 ou, au plus tard, le 1er juillet 2026.

S.G.S.B.

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