Le Vannes OC est très heureux d'annoncer son partenariat avec le Stade Rennais FC pour la section féminine.
Ce partenariat témoigne de la volonté des deux clubs de renforcer leur engagement en faveur du développement du football féminin.
Le Vannes OC est très heureux d'annoncer son partenariat avec le Stade Rennais FC pour la section féminine.
Ce partenariat témoigne de la volonté des deux clubs de renforcer leur engagement en faveur du développement du football féminin.
Les Rennaises (R2), qui menaient au score à la mi-temps, n’ont pas réussi à créer l’exploit face aux Berruyères de Bourges (D3) et se sont inclinées 1-2, ce dimanche 24 novembre.
Le parcours du Stade Rennais en Coupe de France s’arrête ici, mais cette rencontre va constituer une base solide pour continuer à progresser. Les Rennaises n’ont vraiment pas eu à rougir de leur prestation face aux joueuses de Division 3. L’histoire retiendra même que ce sont les Rouge et Noir qui avaient réussi à prendre l’avantage, avant que les changements tactiques berruyers en seconde période ne renversent la situation.
On a lâché en fin de match
"On est frustré car notre plan de jeu en première mi-temps a bien marché, grimaçait Clément Bourdeverre, l’entraîneur rennais. On les a vraiment fait douter. Les filles ont respecté les principes de jeu. En deuxième mi-temps, il y a eu plus d’impact physique et on le savait que cela pouvait nous faire mal. On a répondu présent mais on a lâché en fin de match. Je pense que par rapport à la saison dernière, on a avancé mais c’est vrai que l’on aurait aimé aller plus loin dans cette compétition. Il faut maintenant que l’on arrive à se servir de ce match pour la suite."
Les supporters rennais y ont cru surtout lorsque Delys n’a pas manqué de sang-froid dans la surface pour tromper Bonneau (1-0, 36’). Bien organisées dans un 4-1-4-1, les Rennaises ont néanmoins subi en seconde période lorsque les Berruyères ont haussé leur niveau de jeu. Avec plus de vitesse dans les transmissions vers l’avant, Thériez, bien servie par Chezeau, a logiquement remis les choses à plat (1-1, 51’). Comme coup de bambou reçu derrière la tête, les Rennaises, beaucoup moins en vue offensivement, ont logiquement laissé filer la qualification sur le corner de Thériez, parfaitement repris par Ndiaye (1-2, 64’). "La première mi-temps n’est pas normale car on a manqué de beaucoup de choses, pestait Sandrine Jacquet la coach de Bourges. On a été en deçà collectivement et individuellement de ce que l’on est capable de faire. En deuxième mi-temps on a eu une bonne réaction et on va retenir la qualification."
Grâce à leur succès 5-0 en finale régionale sur le terrain de La Vitréenne, les séniors se sont ouvert les portes du premier tour fédéral de la Coupe de France féminine.
Aux tours précédents, les féminines rennaises avaient battu l’US Liffré, l’ASPTT Rennes et le Stade Briochin.
Le tirage au sort aura lieu ce mercredi 6 novembre et les rencontres sont prévues le week-end des 23 et 24 novembre.
Menées 1-0, les filles du Stade Rennais l’ont emporté 3-1, grâce à un but dans les arrêts de jeu. L’épilogue d’un match finalement très disputé face aux voisines du CPB Bréquigny.
C’était un derby, un vrai. Entre l’historique CPB Bréquigny et le grandissant Stade Rennais, dont la section féminine date seulement de trois ans. Un derby entre de (très) proches voisins qui commencent à cohabiter et à se jauger. « J’espère qu’il y aura une belle collaboration entre les deux clubs, glisse Aïnoa Desmons, la coach cercliste. Cela doit permettre de faire évoluer le foot féminin en Bretagne. On n’aura jamais les mêmes moyens que le Stade Rennais, mais il y a de la place pour deux gros clubs au sein de la ville de Rennes ».
La concurrence n’empêche pas la vie en bonne intelligence. Et ça tombe bien, Aurélie Morand, l’entraîneure stadiste, dit la même chose. « Entre nous, éducatrices, il n’y a aucun souci, assure-t-elle. L’idée, c’est de s’appuyer l’un sur l’autre pour que les deux clubs avancent ».
Ça annonce du beau
En ce jour de finale, ce fut d’ailleurs d’un fair-play parfait. Le suspense s’en est même mêlé jusqu’au bout. Revenues à 2-2 sur une tête de Louise Le Bris (83’), les Cerclistes ont pensé emmener leurs adversaires jusqu’aux tirs au but. Elles ont résisté face aux assauts de Bazillais (88’) et Guillot (90’+1). Mais un ultime corner tiré par Olivia Papin, la capitaine de la sélection de Bretagne U15, a été repris au deuxième poteau par Shelsea Petit-Homme et propulsé derrière la ligne par Emma Bazillais (2-3, 90’+2).
C’est ainsi que le Stade Rennais féminin a remporté sa première coupe de Bretagne en foot à onze. « C’est magnifique, la juste récompense du travail accompli cette année, par toutes les joueuses et le staff. Ça annonce du beau pour l’avenir », goûte Aurélie Morand.
Cette quatrième confrontation de la saison est également la plus aboutie de la part des filles du CPB Rennes. Battues 4-0 et 3-1 en championnat de U18 R1, elles s’étaient inclinées 3-0 en amical. « On savait qu’on allait beaucoup défendre. Finalement, c’est nous qui marquons les premières. Comme souvent, on prend un but sur un ballon aérien. C’est dommage de perdre dans les arrêts de jeu, mais c’est le jeu, c’est le foot, c’est une bonne expérience », relate la coach du CPB. Et un derby que l’on retrouvera dans toutes les catégories pendant de longues années.
Agée de 17 ans et habitant Le Ferré, Anaïs Pautrel a commencé à jouer au football à 6 ans sur les cours de récréation et à l'AGL. Aujourd'hui, elle évolue au Stade Rennais.
Aînée d’une fratrie sportive de trois enfants (foot pour Alexis et athlétisme pour Charline), Anaïs Pautrel, de Le Ferré constitue une sorte de locomotive pour ses cadets.
Lorsqu’à 6 ans, la jeune fille fit connaitre son envie de pratiquer le football à ses parents, Patrick, magasinier pisciniste, et Corinne, infirmière, ceux-ci ne firent pas preuve d’un grand enthousiasme.
J’aurais préféré qu’elle fasse autre chose, avoue le papa. Je ne me sentais pas plus concerné que ça pour l’emmener.
Dans le même temps, Claude Bertrand ouvrait une section féminine à l’AGL. Voyant combien sa fille était motivée et ne voulait jouer qu’avec des filles, Patrick entra en contact avec l’AGL. C’était parti !
Un parcours logique
Après 11 ans de pratique, Anaïs effectue sa première saison en équipe senior au Stade Rennais. Elle a d’abord joué 5 ans pour le club fougerais puis 5 ans pour le CPB Bréquigny, tout en suivant sa scolarité à la section sportive football du collège de Brécey (Manche) sous la férule de Gilles Guyot.
Actuellement en Terminale STMG au lycée Bréquigny pour un métier dans la comptabilité, la jeune fille, de nature plutôt réservée, apprécie le caractère collectif de son sport. Évoluant en n°8 ou 10, l’admiratrice d’Eugénie Le Sommer, Griezmann et Bourigeaud, s’est fait remarquer pour son efficacité : en une quinzaine de matchs, 12 buts et 10 passes décisives.
Recrutée aux journées de détection du Stade Rennais
La saison dernière, Anaïs Pautrel s’est inscrite aux journées de détection pour postuler au sein du club rouge et noir.
Il faut oser, dit-elle, ne pas se mettre de frein.
Recrutée pour ses qualités techniques, sa vision du jeu et ses capacités à jouer vite vers l’avant, la néo-stadiste rennaise s’entraîne trois fois 1h30 ou 2 heures par semaine après les cours, sous la houlette de Clément Bourdeverre.
Louis Pautrel, maire de Le Ferré et conseiller départemental, est fier de sa nièce :
Elle fait son parcours avec humilité que ce soit au Stade Rennais ou lors des animations locales pendant les vacances. À son âge, il faut plutôt prendre du plaisir dans le jeu plutôt que de rêver à des choses qui ne viendront pas.
Ce qui n’empêche pas la jeune fille de rêver devenir professionnelle tout en sachant les difficultés pour y parvenir. Ambitieuse, elle n’oublie pas d’où elle vient et exprime sa reconnaissance à Claude Bertrand qui lui a mis le pied à l’étrier.
Romain Danzé, directeur de la section féminine du Stade Rennais FC, a convié les médiaspour faire un point d’étape deux ans après la création.
Le Stade Rennais a inscrit cet été une équipe féminine dans la catégorie sénior, une première depuis… 1976. Romain Danzé, ancien latéral doit chez les pros, a en charge le développement du football féminin au club.
Augmentation du nombre de licenciées
Pour cette saison 2023-2024, le club a vu ses effectifs augmenter fortement, passant de 49 licenciées la saison passée à près de 90 aujourd’hui. Du simple au double, avec la volonté d'"accélérer le développement, de partir avec les plus jeunes joueuses pour s’ancrer dans le paysage du football féminin, en y allant étape par étape". Ainsi, six équipes d’âges différents rayonnent à ce jour au sein de la section : U9, U11, U13, U15, U18 et seniors.
"Ce projet de section féminine n’est pas nouveau, il date de mon cursus de formation et de mon projet de fin d’études au centre de droit et d’économie du sport à Limoges et a ensuite été appuyé fortement par Nicolas Holveck (ancien président du club de 2020 à 2022)", rappelle Romain Danzé.
Objectif progression
La feuille de route est claire : accompagner les filles tant sur le plan sportif que scolaire avec un suivi quotidien. Former les sportives afin de les amener au plus haut niveau possible "avec un encadrement de qualité et des éducateurs et éducatrices diplômées, ayant déjà eu des expériences avec le football féminin".
La création de la section sportive au collège de Cleunay (5e à 3e) va dans ce sens. Les effectifs sont volontairement réduits, notamment chez les seniors avec l’envie "de former et faire confiance aux U18 afin de préparer aussi l’avenir en seniors avec des jeunes du club".
Développement d’infrastructures
Un cheval de bataille nécessaire à la progression des filles et à l’ambition d’évoluer aux niveaux au dessus : pouvoir compter sur des infrastructures de qualité. C’est en ce sens que la ville de Rennes a pu mettre à disposition du club les installations du Moulin du Comte avec deux terrains. "On est très content des efforts de la ville qui nous a permis d’avoir un tout nouveau terrain synthétique, partagé également avec d’autres clubs et d’autres associations de la ville.»
Haut niveau
Franchir les étapes sans aller trop vite, certes, mais avec l’ambition de grimper sur l’échelle du football féminin français. C’est le souhait de Romain Danzé et ça se joue dès cette saison : "Monter l’équipe U18 en U19 National ? C’est une ambition qu’on doit avoir, même si ça sera compliqué".
Chez les seniors, même son de cloche, avec l’envie de monter dès cette saison au niveau régional (R2) pour l’équipe de Division 1. "Le vrai test pour nos seniors c’est le Régional 1, car certaines joueuses de l’effectif viennent de ce niveau. Il faudra aller s’y installer avant d’envisager la suite."
En attendant, en parallèle d’un championnat (D1) qu’elles survolent, les joueuses de Clément Bourdeverre affrontent d’autres équipes lors de matchs amicaux certains mercredis soirs, chez les filles comme les garçons. Une façon de continuer à travailler et progresser.
L’équipe féminine senior accueillera le Stade Brestois (D3F) lors du prochain tour de Coupe de France ce week-end. Une rencontre face à une équipe d’un standing supérieur. Idéal pour avoir un aperçu de ce qui peut les attendre dans les prochaines années.
La journée d’hier, mercredi, a été marquée par la rentrée de la section féminine. Après deux ans d’existence, la section compte trois nouvelles équipes pour cette saison, les U15, U18 et Seniors. Le point avec Romain Danzé, responsable de la section féminine.
Romain, la feuille de route de la section féminine est jusqu’ici respectée.
Oui, on est très satisfait de ce qui se fait depuis deux ans avec les féminines du SRFC. La première année, 30 jeunes filles de 5 à 7 ans ont rejoint le club. En 2022/2023, le club comptait 49 licenciées avec 4 équipes, jusqu’à 14 ans. Les débuts ont été bons, les premiers résultats et les premiers trophées sont apparus. Les filles sont épanouies et prennent beaucoup de plaisir, l’équipe d’éducateurs fonctionne bien ensemble. Ce qui nous permet de nous projeter sur la saison 2023/2024 avec une nouvelle étape de développement.
Quel est le leitmotiv de la section ?
Le maître mot de tous les éducateurs, c’est prendre du plaisir, que les filles s’épanouissent, qu’elles viennent et repartent avec un grand sourire. Plus on est heureux de venir s’entraîner, plus on a envie de revenir.
Qu’est ce qui se dégage de ce groupe ?
Avoir l’écusson du Stade Rennais F.C. sur le maillot, ça rend fier aussi bien les joueuses que les parents. Que ce soit sur les bords du terrain ou pour les tournois extérieurs, beaucoup de parents font le déplacement pour regarder leur enfant. Ils sont très fiers de faire partie du projet de la section féminine du Stade Rennais F.C., surtout quand on connaît les résultats probants des pros en ce moment.
Mécaniquement, le niveau du foot féminin grimpera en Bretagne.
Ressens-tu une attente ou une curiosité quand les filles se déplacent sur les terrains adverses ?
Cette année, on a participé à beaucoup de tournois sur le territoire régional et un dans le sud de la France. C’est nouveau pour les autres clubs de voir des jeunes filles avec le maillot du Stade Rennais, ils n’étaient pas habitués à ça. Ils sont curieux, ils nous observent beaucoup pour voir comment on fonctionne. Plus il y aura de clubs qui se mettront au football féminin, plus il y aura de joueuses qui auront un bon suivi et un bon accompagnement. Mécaniquement, le niveau du foot féminin grimpera en Bretagne.
Quels ont été les projets de cette intersaison ?
Cette saison 2023/2024 marque une étape supplémentaire dans le développement de la section féminine. Il y aura six équipes avec les ouvertures des équipes U15, U18 et seniors. On va passer à quasiment 90 licenciées. On a recruté trois éducateurs ainsi qu’un entraîneur des gardiens. Une partie des jeunes filles sera intégrée au sein d’une section sportive du collège Cleunay et au lycée de Bréquigny. Il y a un vrai projet de formation et de développement. L’ouverture de l’équipe seniors était très attendue par ceux qui suivent le football féminin, c’est chose faite. La section féminine du SRFC sera désormais basée au Moulin du Comte où la ville construit un terrain synthétique qui sera mis à disposition du club et à d’autres associations.
De voir tout ça se concrétiser sur les terrains, c’est super.
Comment vis-tu ce travail de développement ?
C’est super intéressant de voir le projet évoluer. On est en contact avec beaucoup de clubs voisins, avec les districts, avec la Ligue de Bretagne de Football et les structures scolaires. Il y a énormément de choses à mettre en place. De voir tout ça se concrétiser sur les terrains, c’est super. C’est sûr que l’ouverture de l’équipe seniors va nous donner de la visibilité, il y aura plus d’attentes, mais le but du jeu est que les filles s’éclatent. Les résultats suivront.
Comment avez-vous procédé pour le recrutement ?
On a organisé des journées portes ouvertes. On a fait ce choix pour que cela soit une démarche des filles elles-mêmes, pour permettre aux plus motivées de nous rejoindre. On a refusé de faire du recrutement pur et dur. C’est la meilleure solution que l’on a trouvée pour préserver les clubs voisins.
Dans quelles divisions évolueront-elles ?
Toutes nos équipes, jusqu’en U15, participeront aux championnats garçons au niveau district. Concernant les U18, il y aura une première phase de brassage où ces dernières joueront contre d’autres équipes du département. En fonction de leur niveau, elles pourront soit accéder au championnat régional soit rester en district. L’équipe seniors, quant à elle, débutera en première division de district.
Deux ans après le lancement de sa section féminine avec des équipes jeunes, le Stade Rennais lance aussi une équipe féminine sénior.
L’essor des équipes féminines de football se poursuit à Rennes. Dans le sillage de la coupe du monde, qui se déroule actuellement en Australie et en Nouvelle-Zélande, le Stade Rennais a annoncé la création d’une équipe senior féminine pour la saison prochaine. "On discute avec la mairie pour savoir où elles pourront jouer", a déclaré, mardi, Olivier Cloarec, le président du club.
Elles partiront tout en bas de l’échelle
Cette nouvelle équipe devrait établir ses quartiers au Moulin du Comte. Des discussions sont déjà entamées avec la mairie pour trouver un terrain pouvant accueillir les rencontres de championnat. Les seniors viennent ainsi compléter une section féminine (6 - 8 ans) créée il y a maintenant deux ans par le Stade Rennais. "Elle va entamer sa troisième saison. On a six équipes, 90 licenciées", a indiqué le président rennais.
La création de cette équipe est venue remettre au goût du jour les prémices du football féminin au Stade Rennais. Une première formation féminine avait vu le jour, avant de fermer ses portes en 1976.
Pour cette reprise, les joueuses du SRFC partiront donc tout en bas de l’échelle. "Elles vont commencer en D1 district (niveau départemental). L’idée est de développer le foot féminin dans la région autour du Stade Rennais et on va voir où ça va nous mener. C’est Romain Danzé (responsable des relations publiques et du développement du club) qui en a la charge, il va chapeauter toute la section féminine avec Michel Sorin. Les entraînements vont se dérouler au Moulin du Comte", a développé Olivier Cloarec.
Un an après avoir joué sans short et sans chaussettes, les footballeuses du CPB Bréquigny ont eu gain de cause devant la FFF. Désormais, toutes les équipes féminines bénéficient d’un équipement complet offert par la FFF, à partir du 1er tour fédéral de la Coupe de France, que les Rennaises vont disputer dimanche 20 novembre sur la pelouse du SM Caen (14 h 30).
Les Rennaises avaient fait parler d’elles la saison dernière, en se présentant sur la pelouse sans short et sans chaussettes, afin d’interpeller la Fédération française de football avec, pour objectif, d’obtenir la même dotation que les garçons en Coupe de France. Leur action s’est avérée payante puisqu’elles ont eu gain de cause. Un bel épilogue pour le football féminin, qui bénéficiera dès ce week-end d’un équipement complet à partir du premier tour fédéral.
Ce n’était pas logique que les filles n’aient pas la même chose que les garçons
C’est un projet sur deux ans qui a été mené à bien et on remercie la Fédération d’avoir entendu le message, apprécie Solenne Rescan, l’une des membres du staff cercliste. Quand on y repense, ce n’était pas logique que les filles n’aient pas la même chose que les garçons. On parle de développer le football féminin et c’était un peu illogique de voir cette différence dans les dotations. Si cette action a permis d’équiper toutes les équipes de France, on en est ravi. C’est une récompense pour toutes les filles qui se battent pour leur pratique et cela donne une bonne image d’un club engagé.
C’est donc rhabillées de la tête aux pieds avec une tenue flambant neuve, que les joueuses du CPB Bréquigny vont aller défier le SM Caen (R1), dimanche 20 novembre (14 h 30). Une sérieuse opposition comme l’explique Solenne Rescan, qui sera à la tête de l’équipe associée à Pauline Herviaux pour pallier l’absence de Guillaume Buffet. « C’est une équipe qui était barragiste (pour l’accession en D2) la saison dernière, comme nous, et qui a été stoppée par Le Mans. C’est le plus gros adversaire que l’on va rencontrer depuis le début de la saison. Ça va être un match test pour savoir où l’on en est. On saura aussi si l’on est capable de répondre aux exigences du niveau. Depuis le début de la saison en championnat, les points sont là et c’est important, mais on pourrait faire mieux dans le contenu. »
Avant d’insister sur l’état d’esprit à avoir, qui s’apparente même à un recadrage des troupes : Le contenu n’est pas encore à la hauteur de nos espérances et il faut que l’on s’améliore. Si l’on se contente du minimum comme on le fait actuellement, cela ne passera pas ça, c’est clair, et on pourrait même subir un gros revers… Une bonne mise en garde pour se remettre la tête à l’endroit et faire honneur au maillot, mais aussi au short et aux chaussettes.
La Fédération française de football va revaloriser de manière « significative » les dotations allouées aux clubs qui participent à la Coupe de France féminine dès la saison prochaine.
En se qualifiant en demi-finales de la Coupe de France féminine pour la première fois de son histoire, Yzeure a eu l’heur de gagner 20 000€. En cas d’élimination aux portes du dernier carré, le club qui évolue en D2 féminine n’aurait rien touché. Jusqu’à présent, il fallait forcément atteindre l’avant dernier échelon pour bénéficier des dotations de la Fédération française de football. Et encore, elles étaient sans commune mesure avec celles du football masculin. Quand le gagnant de la Coupe de France féminine reçoit 60 000€, celui de la Coupe de France masculine en engrange plus de 2 millions.
Une situation inique qui avait provoqué l’ire du directeur général d’Yzeure, Renaud Fabre. « Chez les garçons, les clubs ont une dotation dès le 7e tour (200 équipes), c’est scandaleux, avait-il fulminé à l’occasion d’une interview accordée à RMC Sport. On sait très bien que les moyens entre les compétitions masculines et féminines sont complètement différents. On est conscient de ne pas avoir les mêmes droits. Ce qu’il l’est moins, c’est de ne rien avoir. Entre une petite somme et rien du tout, il y a une différence. »
Sa colère a été entendue. Selon le journal L’Équipe, la FFF va revaloriser de manière « significative » la dotation réservée au football féminin. Ainsi, les équipes pourront gagner de l’argent dès les premiers tours à compter de la saison prochaine (2022-2023). De plus, cette décision sera rétroactive et elle s’appliquera donc aux écuries engagées cette année.
Des tenues complètes pour les joueuses
En novembre 2021, les joueuses du Cercle Paul-Bert Bréquigny (R1), dans l’agglomération rennaise, étaient entrées sur la pelouse sans short ni chaussettes lors d’un match de Coupe de France féminine contre Brest. Elles protestaient alors contre les inégalités entre les hommes, qui reçoivent une tenue complète à partir du quatrième tour de la compétition, et les femmes à qui la 3F ne fournissait que le maillot. Et encore, c’était un match sur deux.
La journée des droits des femmes a sûrement donné des idées à la Fédération française. L’institution a enfin réagi en promettant des tenues complètes pour les joueuses à chaque tour dès la saison prochaine. C’est le minimum syndical, mais c’est déjà une bonne nouvelle.
La Stade Rennais a officiellement lancé une section féminine, ce 11 septembre 2021, avec la création d'une équipe U8. Avec l'idée pour le club de corriger une anomalie et prendre le temps de construire une équipe féminine de football dans la durée.
Une rentrée qui n'avait rien de normal pour une équipe de football U8 féminine. Le Stade Rennais a célébré la création de sa section féminine avec l'accueil de 30 enfants et leurs parents au Roazhon Park, pour une présentation du club et une remise des équipements.
Le tout animé et encadré par Romain Danzé, ancien joueur emblématique et désormais chargé des relations publiques du club. Avec l'intention de corriger une anomalie, "on a conscience d'arriver après les autres", reconnaît l'ancien capitaine des Rouge et Noir.
Autre figure emblématique derrière ce projet, Michel Sorin. L'ancien joueur du Stade Rennais passe des terrains de la Ligue des Champions ; il a été adjoint de l'Olympique Lyonnais féminin ; à l'encadrement de cette équipe U8 du Stade Rennais. "J'ai tout de suite appelé le Stade Rennais quand j'ai vu que ce projet se faisait, je ne voulais pas que ça soit sans moi", se souvient Michel Sorin. Il avait l'envie de monter, pour la première fois de sa carrière, un projet. "Le milieu professionnel c'est bien, mais je passe désormais." Les 30 filles ont récupéré à cette occasion deux maillots floqués à leur nom, qu'elles garderont pour la saison. Mais aussi des tenues d'entraînements et des chaussures aux couleurs du club breton.
"Ca nous dépasse un peu"
Autre signe que cette équipe U8 est bien particulière, la présence de sponsors maillots. Samsic, comme pour les garçons, mais aussi La Cancalaise qui affiche le nom de sa marque dans le dos. "Clairement ça nous dépasse un peu", reconnaît Maël, le papa de Lise, 6 ans. Une petite fille qui joue au foot avec les garçons dans la cour de l'école et qui avait envie de s'inscrire en club. "On se rend bien compte que c'est particulier mais on ne s'attendait pas à ça. On ne sait pas quelle place ça prendra dans sa vie mais ce qui est sûr ce qu'elle s'en rappellera."
Aurélie Morand a 23 ans, elle va encadrer cette équipe. Elle est joueuse et éducatrice au CPB Bréquigny et a été appelé pour rejoindre cette nouvelle aventure. "On a hâte de commencer", s'enthousiasme la jeune femme. Avec un maître mot, le plaisir. "A cet âge là, ça ne sert à rien de parler de performance. L'objectif ça va être de prendre du plaisir. Toutes nos séances vont être orientées autour de ça. Une fille qui prendra du plaisir c'est une fille qui va revenir à l'entraînement et donc qui va progresser."
Cette saison ne se fera qu'avec une équipe U8, "mais ça va s'accélérer", annonce Romain Danzé. En attendant les petites filles s'entraîneront deux fois par semaine, et joueront un plateau par mois face à des équipes du département.
Rennes a officiellement créé sa section féminine ce mercredi avec l’ouverture d’une catégorie U8 dès la saison prochaine.
Étape par étape, le Stade Rennais compte bien peser dans le monde du football féminin français. Le club breton a publié un communiqué ce mercredi informant de l’ouverture d’une section féminine dès la saison 2021-2022. Cette dernière verra le jour grâce à l’inauguration d’une catégorie U8, qui concernera 30 jeunes filles âgées de 5 à 7 ans.
Soucieux de ne pas faire de l’ombre au tissu amateur local, le Stade Rennais ne recrutera que des joueuses non licenciées et qui n’ont jamais évolué dans un autre club de la région. Le journal Ouest France précise que Rennes a l’intention de travailler en collaboration avec les acteurs amateurs de la région et ne compte pas se substituer à eux.
Le Président Nicolas Holveck s’est montré emballé par le projet : C’est avec fierté que le club franchit un cap supplémentaire en offrant aux jeunes filles de la région l’opportunité de pratiquer le sport qu’elles aiment dans les meilleures conditions. L’ensemble du club est très heureux de leur donner la possibilité de porter le maillot Rouge et Noir ».
En D1 dans cinq ans ?
Les Rouges et Noirs vont donc expérimenter le football féminin chez les jeunes. Une journée de détection sera d’ailleurs organisée le mercredi 9 juin pour composer les effectifs. Mais à terme, Rennes se donne cinq ans pour placer son équipe première dans « l’une des deux plus hautes divisions du championnat de France. »
C’est un long serpent de mer, qui devrait enfin aboutir à la rentrée 2021. Le Stade Rennais est sur le point de concrétiser le projet de création d’une nouvelle section féminine, d’abord en jeunes, puis chez les seniors, dans les prochaines années. Il faut remonter aux années 1970 pour voir trouver la dernière équipe féminine du Stade Rennais.
Le Stade Rennais est l’un des rares clubs de Ligue 1 à ne pas posséder de section féminine. Seize d’entre eux ont une équipe évoluant en D1F ou en D2F. Cette incongruité devrait s’achever dès la saison prochaine.
C’est Romain Danzé qui porte le projet au sein du club. "Avec le Covid, les choses ont pris du retard, il reste des choses à peaufiner, mais le projet est en train de se concrétiser", déclarait l’ancien capitaine Rouge et Noir, mercredi, lors de la présentation des célébrations des 120 ans du club.
D’abord, des sections jeunes
Dans un premier temps, cette section féminine du Stade Rennais devrait concerner des équipes jeunes et non des seniors. Le club avance pas à pas et prudemment pour ne pas non plus marcher sur les plates-bandes des autres clubs. Mais des jeunes filles ont certainement très envie de porter et de défendre sur un terrain les couleurs du Stade Rennais.
Un long chemin avant une équipe féminine dans l’élite
L’étape suivante sera la création d’une équipe senior. À moins d’obtenir une dérogation, il faudra que le club démarre en bas de l’échelle, à savoir en District. Il faudra ensuite monter en Régional 2, puis en Régional 1, avant d’espérer atteindre le niveau national et la D2F et enfin la D1F, où se doit d’évoluer un club comme le Stade Rennais. En Bretagne, seul Guingamp évolue au plus haut niveau. Brest et Nantes, dont la section féminine est récente, sont en D2F, avec Saint-Malo.
Aucune équipe féminine depuis 1976 !
"Sans la présence de Yolande Clossais à Rennes, il est probable que le foot féminin ne serait pas encore né dans la capitale bretonne", constate Ouest-France en avril 1973. La toute nouvelle équipe du Stade rennais doit son existence à cette sportive. "Un garçon manqué, elle ne manque pas de l’avouer." Elle a grandi en Corse avec ses deux frères et joué à leurs côtés. Quand elle arrive à Rennes et découvre "avec stupéfaction", qu’il n’y a pas d’équipe, elle sollicite le journal et lance un appel. "Le facteur lui apporta 90 réponses" relate le quotidien.
L’équipe est lancée et joue contre Saint-Malo, Vitré. Elle accueille même le club anglais de Chelsea. "Nous portons les couleurs du Stade rennais, mais c’est tout juste si nous sommes tolérées", dénonce Yolande Clossais. "On nous prête un terrain, des vestiaires. Mr Garel supervise notre entraînement, un point c’est tout. Pour le reste c’est le système débrouille."
La capitaine révèle que pour ce match contre les Anglaises, elles ont dû tout faire. "Contacter la fédération, la ligue, trouver des amis pour qu’ils contrôlent les entrées, chercher des arbitres de touche, prendre en charge les boissons. Nous avons beau être habituées à agir par nous-mêmes, cela ne pourra durer éternellement." Un signal pas entendu à l’époque. L’équipe féminine a disparu en 1976.