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Un moment de changement nécessaire

Dans un entretien accordé à Ouest-France et L’Équipe, Frederic Massara, nouveau directeur sportif du Stade Rennais, défend les choix du mercato. Le club a profondément renouvelé son effectif avec 23 mouvements, parce que "c’était nécessaire", dit-il. Le début de saison difficile, le choix d’un recrutement très international, ses rapports avec Julien Stéphan, sa manière de fonctionner… Le dirigeant de 55 ans n’a rien éludé au cours de deux heures d’entretien captivantes.

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Le Stade Rennais a vécu un été agité dans le sens des départs comme des arrivées. Lors de la fenêtre estivale du mercato, le club a ainsi effectué 23 mouvements (11 arrivées, 12 départs). Il s’est séparé de joueurs historiques (Bourigeaud, Terrier notamment) et a accueilli quasi exclusivement des joueurs étrangers.

Un mercato parfois incompris par certains en raison de sa dimension, mais que Frederic Massara a pris le temps d’expliciter ce jeudi 12 septembre à la Piverdière. Au cours de deux heures d’échanges, le directeur sportif de 55 ans a répondu à toutes les questions, sans en éluder aucune.

Un succès puis deux revers pour commencer, cela vous chiffonne ?

C’est un début qu’on espérait meilleur, avec deux matches à l’extérieur moins bons que celui contre Lyon. On est tous un peu déçus, mais on sait que dans une saison comme celle-ci, avec tellement de changements dans l’effectif, on courait le risque au début d’avoir des hauts et des bas.

D’autant plus lorsque l’on perd en cours de route un cadre comme l’était Benjamin Bourigeaud ?

Quand on perd des joueurs importants pour l’équipe, c’est sûr que pour reconstruire, ça peut prendre un peu plus de temps. C’est quelque chose qu’on savait et qu’on assume. Des joueurs avaient besoin d’aller voir ailleurs, d’autres n’étaient pas épanouis comme ils l’espéraient, d’autres étaient des pépites sur le marché, donc on a eu beaucoup de dossiers différents qui se sont retrouvés dans le même mercato. Douze départs, onze arrivées, des changements aussi profonds, c’est plutôt rare mais il y a des moments où il faut le faire, pour repartir dans un cycle qui doit être ambitieux et avec le même projet d’avoir une équipe compétitive au plus haut niveau. C’était le moment. Qu’est-ce que ça va donner ? On espère, comme je l’ai dit à ma présentation, qu’on aura une équipe forte et qu’elle le démontrera.

"On a passé un été où l’on a quasiment vécu ensemble avec le coach"

Si vous lui demandez, je crois que ce n’était pas possible. Ceci dit, il y a eu jusqu’au bout une forte volonté du club d’essayer de le convaincre…

Aviez-vous imaginé des changements dans ces proportions ?

Je savais que c’était un moment de changement nécessaire à l’intérieur de l’équipe. Il y en a eu qui n’étaient pas forcément prévus. Des opportunités de marché. Ou des situations particulières qui nous ont amenés à prendre des décisions qui ont quelquefois peut-être même été douloureuses, mais nécessaires pour le fonctionnement et l’épanouissement de certains joueurs.

Il s’agit d’un recrutement 100 % étranger, sauf Ahamada, et pas en L1. Pourquoi ?

Il y a eu des départs de joueurs français mais payés très cher, donc dans une saison où tu dois reconstruire, c’est vrai qu’on doit gérer l’aspect financier et voir comment optimiser la situation. Et le fait qu’il y ait des occasions sur le marché international avec des prix plus intéressants, c’est quelque chose qui a pu conditionner cet aspect-là. On a pu penser à des joueurs français ou de L1 forts, mais il n’y a pas eu les conditions ou l’intérêt de certains joueurs pour Rennes. Et la chose la plus importante, cela a été la forte volonté des joueurs.

Quel a été le process avec Julien Stéphan ?

On a passé un été où l’on a quasiment vécu ensemble (sourire) ! On a énormément échangé, on continue à le faire, et il y avait besoin d’avoir de son côté une connaissance des profils qu’on approchait. Quelquefois, on a tous pensé à des profils qu’on n’a pas réussi à signer, d’autres fois si, avec l’enthousiasme du joueur en premier. Donc, il y a eu échange continu avec le coach qui décrit les profils qu’il recherche. Parfois, on arrive à avoir exactement le profil, parfois des conditions t’amènent à chercher d’autres solutions. Sur un marché si important, ce n’est pas toujours évident de signer les onze joueurs parfaits que tu avais identifiés et que tu croyais le mieux pour toi. Ceci dit, on est content de tous les joueurs qu’on a signés, ils pourront apporter quelque chose à ce club.

"Jota ? J’appelais son agent trois fois par jour !"

Pourquoi ne pas avoir pris de défenseur central très expérimenté ?

On a décidé et j’en prends la responsabilité, de miser sur un joueur qui a déjà une certaine expérience (Ostigard), un joueur plus jeune à fort potentiel (Faye), un joueur encore plus jeune (Ait Boudlal), en plus de Wooh qui a déjà montré qu’il était un joueur tout à fait fiable et important pour nous.

L’achat de Faye représente un vrai pari pour Rennes

Il est jeune mais il était très sollicité et le fait qu’il choisisse Rennes, pour nous, c’est même une fierté car ça veut dire que l’image du club est importante. J’en assume la responsabilité. Le fait qu’il soit gaucher avec des qualités physiques et de vitesse m’a fait considérer que Faye pouvait être le dossier juste.

Votre recrutement a aussi énormément été tourné vers des profils venus d’Europe du nord.

C’est une zone géographique qui est en train de sortir beaucoup de talents. Il y a quelques années, quand Haaland jouait à Molde et était proposé à l’Europe entière, tout le monde se disait, moi compris : "Ah oui ok il est bon, il est puissant, mais Molde quand même. Il y a une grosse différence entre le top 5 et la Norvège, peut-être qu’ils ne sont pas prêts, qu’il faut passer par la Belgique etc..." Bon, il est allé en Autriche, il a tout cassé et on connaît la suite. Aujourd’hui, on regarde avec attention un marché encore "accessible" et des joueurs qui ont une capacité d’adaptation plutôt bonne. Et qui considèrent comme important de faire une étape comme Rennes.

Le dossier Jota paraissait impossible financièrement. Comment avez-vous fait ?

C’est une opportunité du marché. On parlait du marché scandinave qui sort aujourd’hui encore des joueurs de grand talent à des prix accessibles pour les championnats non anglais ou d’Arabie saoudite. Et ensuite, il y a des situations avec des joueurs payés très cher la saison dernière et qui se retrouvent à partir. Le club change d’idée, le joueur ne s’épanouit pas comme il l’espérait et l’opportunité arrive. Quand celle de Jota se présente, nous aussi on est un peu surpris. Comme vous, on regarde le foot, on se dit qu’il est trop cher, qu’il a un trop gros salaire. Mais au contraire, c’est moins cher car le club a le besoin de libérer des places de joueurs étrangers dans son effectif. Cela crée la condition d’un départ et d’un transfert possible pour nous, avec un salaire qui n’est pas celui de l’Arabie saoudite, parce que le joueur comprend.

Cela reste quand même un très gros investissement pour Rennes ?

Le transfert est correct et le salaire dans la moyenne des salaires de Rennes. Dans la moyenne et pas la haute moyenne. Peut-être qu’il était déjà assez satisfait de ce qu’il avait touché. Je ne rentre pas dans les détails de comment il a géré son départ là-bas, c’est son dossier à lui. Il arrive le dernier jour, et là oui, on a pris un risque parce qu’on cherchait un joueur de côté gauche qui nous donnait des garanties. Et quand on a eu la possibilité d’approcher Jota, pas le dernier jour évidemment, mais bien avant, on devait considérer les risques que le transfert puisse ne pas se réaliser. J’ai posé la même question à l’agent : "Mais tu es sûr qu’ils vont le faire comme ça ?" Et je le rappelais trois fois par jour. Il a géré le départ et la sortie du joueur, et le joueur a tout de suite compris que Rennes était pour lui une bonne étape. Et ça, ça a beaucoup aidé. Jota a voulu venir ici. Et ça nous donne une idée, malgré le fait qu’il ait déjà eu un départ l’année dernière pour une somme faramineuse et un salaire incroyable, qu’il a envie de jouer au foot et de ne pas rester dans un contexte où il a moins d’espace.

"Asprilla et Pongracic ? Quand les joueurs ne veulent pas venir, c’est mieux comme ça"

Était-ce votre dossier le plus difficile de l’été ?

Quand on finalise et que l’on signe onze joueurs, ça veut dire qu’on en a approché beaucoup plus. Il y a toujours des complications et cet été, il y en a eu pas mal. Dans la quantité, il y a eu pas mal de situations compliquées, mais c’est le foot, c’est le marché.

Quel est votre plus gros regret : Asprilla ou Pongracic ?

Aucun des deux. Ce sont deux dossiers sur lesquels on a été plus que proches. Mais à la fin, quand les joueurs ne veulent pas venir, c’est mieux comme ça. Ça devient une opportunité pour trouver des solutions plus intéressantes pour le club. Il n’y a pas de regrets par rapport à ça. C’est le marché, chaque été on a des histoires à raconter. Je retourne sur la quantité : quand il y a 23 transferts, et il y en a eu plus car des joueurs ont été transférés alors qu’ils n’étaient pas là la saison dernière (Abline, Jaouab, Gomis), c’est sûr que cela fait un été un peu spécial et particulier. Je dois remercier pour leur soutien le club, l’actionnaire, le président Olivier Cloarec en particulier. Son soutien a été incroyable, il a fait un travail énorme pour le club. Je n’aurais pas pu trouver un meilleur club pour soutenir un marché aussi spécial que cet été.

C’est le foot, après deux matches difficiles, on tombe sur tout le monde. Mais tombez sur moi, c’est moi d’abord.

— Frederic Massara, nouveau directeur sportif du Stade Rennais

Réfléchissez-vous à une modification de la cellule de recrutement ?

Jérôme Bonnissel est le responsable du recrutement aujourd’hui, et c’est possible que la cellule soit renforcée. Cela va dans le sens de ce que devient le foot, notamment avec les fonds d’investissement, dans un monde envahi par les datas. Les scouts ont de plus en plus d’importance, la gestion des chiffres et des datas aussi. La question aujourd’hui n’est pas de savoir qui s’en sert, tout le monde s’en sert, mais plutôt qui arrive à s’en servir le mieux pour avoir éventuellement un avantage compétitif.

L’équipe est en construction. Quand peut-on espérer la voir compétitive ?

Cet après-midi (jeudi) ! Il y a entraînement, avec quelques joueurs seulement car douze sont en sélection. C’est un bon signe pour le club. D’ailleurs, le fait que Gronbaek, après avoir mis deux fois le maillot de Rennes, va en sélection A, est titulaire et marque, c’est un bon signe pour le club. Avant d’arriver à Rennes, il n’était pas avec l’équipe A. Le fait qu’arriver à Rennes donne un statut différent aux joueurs montre que le club travaille bien. Et qu’il y a de la confiance dans son travail, qui est reconnu à l’international.

L’équipe doit être compétitive tout de suite. La patience n’existe pas (dans le foot). Ceci dit, il y a quand même le bon sens. Nous, en tant que club, on doit avoir de la patience, on comprend qu’il y a des difficultés, que le coach et son staff ont eu un été très particulier, sans avoir la possibilité d’assembler l’équipe. On a joué le premier match avec des joueurs, et les deux autres matches avec d’autres joueurs, qui venaient d’arriver ou qui venaient de partir.

Est-ce que cela met de la pression supplémentaire au staff ?

Non, ça doit l’enlever justement. C’est un argument pour expliquer qu’il peut y avoir des hauts et des bas. Ceci dit, on est à Rennes, les résultats il les faut toujours tout de suite. Donc bien sûr qu’il les faut tout de suite. Mais on est conscient qu’on a travaillé et qu’il y a eu des difficultés pour l’équipe, le staff, pour avoir un début de saison régulier. On travaillera pour que les joueurs comprennent vite ce qu’on veut faire, ce qu’on attend d’eux.

Rennes est un club ambitieux, le propriétaire est ambitieux et nous, quand on vient à Rennes, on sait qu’on a l’obligation d’être ambitieux. Qu’est-ce que ça veut dire ? Pas de proclamation. C’est le foot, après deux matches difficiles, on tombe sur tout le monde. Mais tombez sur moi, c’est moi d’abord. L’entraîneur et son staff ont travaillé dans des conditions particulières. Ce n’est pas habituel. Chaque année, des changements, il y en a. Mais quand on change cinq joueurs, on considère déjà que c’est une révolution. Alors, quand on bouleverse la moitié de l’effectif, imaginez-vous… Mais c’était le moment.

Réfléchissez-vous à l’opportunité de prendre un joker ?

Non, mais je trouve que c’est une super règle, que j’ai découverte ici d’ailleurs. Ça n’existe pas en Italie.

Il faut sauver le soldat DAZN

Les clubs veulent aider le nouveau diffuseur de la Ligue 1 à se développer. Par intérêt financier et pour ne pas replonger très vite dans la crise.
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Même s'il a connu mardi une journée de répit avec une réélection, finalement aisée, pour quatre ans, Vincent Labrune, le président de la LFP, n'en a pas fini avec les soucis. L'un d'entre eux s'appelle DAZN, le diffuseur principal de la Ligue 1.

La plateforme britannique paye 335 millions d'euros cette saison pour huit matches sur neuf (le dernier étant programmé par beIN Sports), et elle n'a eu que quelques jours pour se lancer, dans un climat plus que morose, avec beaucoup de polémiques et peu de stars à mettre en avant.

Pour l'aider à se lancer, la LFP a organisé mercredi matin une réunion où tous les clubs étaient représentés, avec les présidents, mais aussi leurs directeurs marketing et les dirigeants de DAZN (qui n'ont pas souhaité s'exprimer).

Labrune et Arnaud Rouger, son directeur général, étaient là, comme Jean-Pierre Caillot, le président de Reims et du collège de L1 au conseil d'administration de la LFP. Il fixe la marche à suivre pour avancer avec ce nouvel entrant sur le marché français. "Jusqu'ici, quand il y avait des appels d'offres, on prenait l'argent et chacun faisait sa vie, résume-t-il. Aujourd'hui, tout le monde a pris conscience que l'univers télévisuel avait évolué. Il faut faire un nouveau produit si on veut s'adresser à nos fans et être attractif. L'idée était que DAZN montre les particularités qu'ils peuvent mettre en place, faire un peu le bilan du démarrage, car il y a eu beaucoup de "bashing". En fait, on est condamnés à ce qu'ils réussissent."

"Il faut que l'on retrouve un public, que l'on évolue. La télé à la papa, c'est terminé"

Jean-Pierre Caillot, président de Reims et du collège de Ligue 1 au CA de la LFP

Pour y parvenir, la LFP et les clubs comptent s'attaquer au piratage. Labrune a annoncé des actions "sans peur sur tous les terrains, médiatique, politique et juridique". Caillot abonde : "À terme, ce fléau peut remettre en question notre économie. C'est insupportable. Aujourd'hui, des gens laissent entendre que le piratage est quelque chose de normal. On peut aussi aller au supermarché et sortir sans payer... Les responsables de DAZN ont expliqué que leur premier match était diffusé gratuitement, mais il a quand même été piraté. C'est tellement rentré dans les moeurs. Il faut avoir des actions fortes."

Et peut-être des tarifs d'abonnement revus à la baisse sur la durée. "Lutter contre le piratage passe peut-être aussi par des grilles tarifaires plus attractives, même si les études montrent que le football français n'est pas plus cher que les autres, explique le dirigeant rémois. Mais à force de répéter que c'est trop cher et que ce n'est pas assez bon, cela déprécie le produit. Il faut positiver et remettre tout ça dans le sens de la marche."

Le football français en a bien besoin, car il lui est promis un bonus de 50 millions d'euros si DAZN atteint 1,5 million d'abonnés cette saison. "C'est la carotte, reconnaît Caillot. Mais c'est surtout qu'il faut que l'on retrouve un public, que l'on évolue. La télé à la papa, c'est terminé."

Et à l'inverse, une clause de sortie existe des deux côtés (DAZN et LFP) si ce seuil de souscripteurs n'est pas atteint dans les deux ans. "Si tout le monde met de la bonne volonté pour faire un bon produit, on peut être optimistes, veut croire Caillot. On n'est pas toujours obligés de regarder le côté noir des choses."

BWT et le Stade Rennais s’unissent pour promouvoir une approche écologique dans le sport

Best Water Technology (BWT), leader européen des solutions de traitement de l'eau et acteur majeur dans le domaine des équipements de piscines, a signé un partenariat de trois ans avec le Stade Rennais F.C., l'un des clubs historiques du championnat de France.

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Ce partenariat, axé sur la promotion de la conscience écologique dans l'industrie du sport, vise à intégrer des solutions innovantes de traitement de l'eau au sein des installations du club, assurant ainsi une qualité d'eau optimale tout en réduisant l'empreinte environnementale.

Un partenariat de trois ans pour une meilleure gestion de l'eau et une visibilité accrue
Dès la saison 2024-2025, le logo de BWT apparaîtra sur les shorts des joueurs lors des matchs de Ligue 1 McDonald's, marquant la visibilité de cette collaboration. Cette initiative symbolise une union forte entre technologie de pointe et sport de haut niveau, tout en renforçant l'engagement des deux parties en faveur de la durabilité. Les supporters du Stade Rennais F.C. verront ainsi le logo de BWT au Roazhon Park, soulignant la connexion entre les valeurs d'excellence, de performance et de conscience environnementale partagées par les deux entités. BWT mettra également à disposition du Stade Rennais F.C. des solutions innovantes de traitement de l'eau, assurant ainsi une qualité optimale de l'eau et réduisant l'impact environnemental dans l'ensemble des installations du club.

Logo de BWT sur les shorts des joueurs du stade Rennais Football Club
Andreas Weissenbacher, PDG de BWT France, souligne : "Le Stade Rennais F.C. et BWT partagent déjà un partenariat solide basé sur le long terme. Désormais, avec l'équipe portant le logo rose sur son short dans le but de faire la promotion de notre mission commune "Change the World, Sip by Sip",. BWT est d'autant plus fi er de se positionner comme un partenaire stratégique et fi dèle du Stade Rennais F.C., club de football de renommée internationale. Ensemble, nous visons à réduire les bouteilles en plastique et en verre à usage unique en minéralisant les sources locales avec du magnésium, du zinc, et du silicate, afi n de les transformer en une eau meilleure. Nous agissons pour le bien de la planète, petit à petit, chaque jour. Nous sommes ravis d'équiper le Roazhon Park de nos technologies Best Water, garantissant ainsi que les joueurs, staff, représentants médias et visiteurs, tant dans les espaces publics que VIP, évitent l'utilisation de bouteilles en plastique à usage unique. C'est le début d'une aventure passionnante et ambitieuse".

De son côté, Olivier Cloarec, Président du Stade Rennais F.C., ajoute que "ce partenariat est une étape significative dans notre stratégie de durabilité, et nous espérons inspirer nos supporters à adopter des pratiques plus écologiques."

Ensemble, BWT et le Stade Rennais F.C. oeuvrent pour une planète plus propre, démontrant que l'excellence sportive peut aller de pair avec une gestion durable des ressources.

Les clubs de L1 très inquiets pour l’avenir de DAZN

Après avoir bouclé dans la douleur le feuilleton des droits TV et la reélection de Vincent Labrune, le football professionnel français passe à sa nouvelle tâche prioritaire : sauver le soldat DAZN.
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DAZN a sauvé le football français de la ruine en enchérissant sur les droits TV de la Ligue 1 in extremis. Au tour des clubs français de désormais aider la plateforme britannique à s’installer définitivement dans le paysage audiovisuel français. Au lendemain de la réélection de Vincent Labrune à la présidence de la LFP, l’instance française a organisé une grande réunion mercredi matin, où étaient réunis les dirigeants de DAZN, les présidents des clubs français et leurs directeurs marketing.

Le but ? Leur donner les moyens de réussir leur pari, à savoir récupérer 1,5 million d’abonnés à l’issue de la première saison. Et ce alors que les premiers chiffres relayés n’incitent guère à l’optimisme. Première mesure, déjà évoquée par Vincent Labrune en conférence de presse, la lutte contre le piratage. « C’est comme voler le sac d’une vieille dame », avait dit le président de la LFP. Il est rejoint par l’un de ses plus fidèles soutiens, le président de Reims Jean-Pierre Caillot. « À terme, ce fléau peut remettre en question notre économie. C’est insupportable. Aujourd’hui, des gens laissent entendre que le piratage est quelque chose de normal. On peut aussi aller au supermarché et sortir sans payer… Les responsables de DAZN ont expliqué que leur premier match était diffusé gratuitement, mais il a quand même été piraté. C’est tellement rentré dans les mœurs. Il faut avoir des actions fortes. »

La L1 est derrière DAZN
Deuxième manœuvre, présenter les choses de manière plus positive. « À force de répéter que c’est trop cher et que ce n’est pas assez bon, cela déprécie le produit. Il faut positiver et remettre tout ça dans le sens de la marche », expose ainsi Jean-Pierre Caillot, relayé par L’Equipe. Et troisième point, il incite DAZN à foncer sur des axes de développement, pour montrer la Ligue 1 sous son meilleur jour. Car, rappelons-le, l’objectif d’1,5 million d’abonnés s’accompagne d’un bonus de 50 M€ reversé aux clubs.

« C’est la carotte. Mais c’est surtout qu’il faut que l’on retrouve un public, que l’on évolue. La télé à la papa, c’est terminé », lance-t-il. On ne sait pas s’il a lui-même donné des idées à DAZN pour rajeunir son audience, mais on objectera que c’est aussi au produit diffusé de se rendre suffisamment intéressant. Une chose est sûre, après le stress de l’appel d’offres, les clubs français sont désormais focalisés sur la pérennisation de son nouveau diffuseur.

Une recrue estivale a fait sensation pendant la trêve et prend du gallon

Albert Gronbaek, un jeune joueur prometteur du Stade Rennais, a récemment fait ses débuts avec l’équipe nationale du Danemark, dirigée par Morten Wieghorst. Cette sélection lors de la trêve internationale de septembre représente un tournant important dans sa carrière.

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Âgé de 23 ans, Gronbaek a rejoint le club breton cet été en provenance de Bodo/Glimt pour un montant de 15 millions d’euros. Lors de ses premières apparitions avec la sélection, il a su se faire remarquer en étant titulaire dans deux matchs de Ligue des Nations.

Son impact sur le terrain a été immédiat, puisqu’il a été élu homme du match contre la Suisse et a marqué son premier but en équipe nationale face à la Serbie. Ces performances ont été saluées par les observateurs du football, qui ont mis en avant son talent.

Les deux victoires du Danemark, chacune avec un score de 2-0, témoignent de la qualité du jeu de Gronbaek. Son but contre la Serbie a particulièrement retenu l’attention, illustrant son potentiel et sa capacité à briller dans des moments clés.

Les réactions sur les réseaux sociaux ont été très positives, avec le Stade Rennais partageant des vidéos de son but et des commentaires louant ses débuts. Cela montre à quel point il a captivé l’intérêt des fans et des experts.

Son intégration rapide dans l’équipe nationale renforce l’idée que son recrutement était une excellente décision. Gronbaek a prouvé qu’il pouvait s’adapter à un niveau de compétition élevé, ce qui est prometteur pour son avenir.

En résumé, Albert Gronbaek a su transformer cette première sélection en un succès éclatant, attirant l’attention sur lui. Son avenir semble brillant, tant avec le Stade Rennais qu’avec l’équipe nationale danoise, laissant présager de belles choses à venir.

Vincent Labrune largement réélu à la tête de la ligue

Au cours d’une journée au programme chargé, Vincent Labrune, président sortant, a été réélu à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP). Malgré certaines critiques faites à l’ancien dirigeant de l’OM, les présidents des clubs français ont conforté Monsieur Labrune à son poste.
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C’est l’un des gros dossiers qui frappent le football français depuis plusieurs semaines. Alors que les débats houleux des droits TV ont fait rage depuis l’annonce des prix des abonnements fixés par DAZN, certains supporters et journalistes ont commencé à remettre en question la gestion de Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel (LFP) depuis septembre 2010 lorsqu’il avait pris la succession de Nathalie Boy de La Tour. Ce mardi 10 septembre 2024 marquait donc le jour des fameuses élections au cours d’une grande assemblée générale organisée avec les présidents des clubs de Ligue 1 et Ligue 2. Deux scénarios étaient alors possibles : une réélection de Vincent Labrune dans un contexte houleux ou une intronisation de Cyril Linette pour tourner la page. Deux candidats pour l’une des plus hautes fonctions du football français à la clef.

Aucune voix ne s’est élevée contre Vincent Labrune durant son premier mandat, et peu de voix ont osé le faire aujourd’hui, preuve de son poids et de sa proximité avec certains dirigeants dont Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et de beIN Media Group. Mais d’autres ont néanmoins tenté d’alerter le paysage du foot français. Outre la gestion des droits TV, certains présidents reprochent au patron de la ligue son trop grand train de vie. Entre son salaire (passé de 400 000 euros à 1,2 M€ par an) et les remboursements de frais (200 000 euros) sur les saisons 2022 et 2023, l’ancien dirigeant de l’OM a choqué plus d’une personne depuis les révélations de L’Equipe qui avait même ajouté l’existence d’un chauffeur attitré et d’une suite au Brach, un hôtel 5 étoiles à Paris. L’accord avec CVC ne passe pas non plus pour certains. Le détail de sa rémunération présenté à la commission sénatoriale et un possible conflit d’intérêts ont même poussé la justice à ouvrir une enquête avec l’association anti-corruption AC.

Les clubs français ont tranché
En fin de matinée, le candidat Cyril Linette avait empoché une première victoire. Le premier processus de l’élection concernait la Ligue 2, dans les alentours de 11 heures, qui a eu le droit à deux votes de la part de ses deux administrateurs représentants. Avant le vote des présidents de Ligue 1, Cyril Linette avait déjà remporté 9 voix parmi le collège de Ligue 2 contre 7 pour Vincent Labrune - et deux abstentions. Une première petite victoire pour le candidat, même s’il restait encore le vote de la Ligue 1, avant une assemblée générale, puis une conférence de presse prévue en fin de journée pour annoncer officiellement les résultats de l’élection.

Quelques minutes plus tard, les présidents de Ligue 1 sont arrivés au siège de la ligue. Successivement, Marc Keller, Nasser Al-Khelaïfi, Waldemar Kita et Baptiste Malherbe se sont suivis pour cette grande journée spéciale. Après un cocktail prévu, l’assemblée générale élective a eu lieu et a donc déterminé par la voix électorale que Vincent Labrune allait être réélu à son poste pour les quatre prochaines années.« Sur proposition du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale élit Vincent LABRUNE Président de la LFP au premier tour (85,67%)», peut-on lire sur le tweet publié sur le compte officiel de la LFP.

Vincent Labrune est largement réélu président de la Ligue

L'ancien président de l'OM a été réélu, mardi, à la tête de la LFP pour un second mandat d'une durée de quatre ans.

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Et à la fin, c'est Vincent Labrune qui gagne. Après des semaines de feuilleton médiatique et autres rebondissements liés à la candidature de son adversaire Cyril Linette, le président sortant de la Ligue de football professionnel (LFP) a bel et bien été réélu pour un second mandat de quatre ans, mardi 10 septembre, à la suite de l'assemblée générale de la LFP qui se déroulait à l'hôtel Gaillard, dans le XVIIe arrondissement de Paris. L'ex-président de l'Olympique de Marseille a ainsi recueilli 85,67% des voix face à l'ancien directeur général de L'Equipe et du PMU.

Cette réélection survient presque au lendemain d'une nouvelle crise dans le football français, liée à un énième fiasco des droits TV de la Ligue 1, finalement acquis par le nouveau diffuseur britannique, DAZN, pour les cinq prochaines saisons. Le prix de l'abonnement a d'ailleurs été temporairement rabaissé, lundi, à 19,99 euros par mois après la fronde des fans et suiveurs du championnat de France, révoltés face aux tarifs initiaux jugés exorbitants (à partir de 29,99 euros mensuels). Une affaire qui n'a finalement pas empêché Vincent Labrune, au centre des négociations pour les droits TV, d'être reconduit à la tête de la LFP alors que Cyril Linette se présentait avec la volonté de mettre en place un "plan de reconquête qui [supposait] de repartir des bases." Décidément, le changement n'est pas pour maintenant au sein de la LFP.

174 sites pirates coulés, la France passe à l’action

La saison de Ligue 1 à la télévision démarre très difficilement, et les instances ont décidé d'accélérer la lutte contre le piratage même si cela reste très compliqué d'agir.

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C’est un problème qui ne date pas de ce début de saison et l’arrivée de DAZN qui ne fait pas l’unanimité en France. Le piratage informatique de la propriété intellectuelle et des droits non respectés touche tous les secteurs, mas le sport est un élément clé. En France, le fait que les tarifs de DAZN aient été jugés trop onéreux, a provoqué un afflux massif de passionnés ou d’amateurs se dirigeant vers des solutions illégales pour suivre la Ligue 1. Le piratage via les sites de streaming, l’IPTV ou maintenant les flux sur les réseaux sociaux, est un réel problème que la Ligue, les diffuseurs et le gouvernement essayent d’endiguer.

DAZN part à l'abordage des pirates

Comme souvent, le combat peut paraitre compliqué devant l’afflux de propositions disponibles pour les téléspectateurs. Quand un compte est fermé, un autre ouvre dans la foulée. Et les sources se multiplient. Mais depuis deux ans, la guerre contre le piratage s’est accélérée et, même si cela a un coût financier pour elle, la Ligue s’est jointe à l’ARCOM, qui régule les diffusions et le respect des lois dans l’audiovisuel, pour contre-attaquer. Ainsi, depuis la reprise du championnat, il est possible pour la Ligue de signaler des comptes qui diffusent les rencontres illégalement et de les faire bloquer par la suite. « Au moment de la diffusion des matchs, les ayants droit, par exemple la Ligue de foot, vont les signaler. Une fois ces signalements reçus, nous allons traiter l'ensemble de ces services et à chaque fois qu'il s'avère qu'ils piratent effectivement la compétition sportive, on va en demander le blocage juste avant le prochain match pour éviter notamment qu'ils se répliquent à nouveau », a livré Pauline Combredet-Blasse, directrice générale de l’ARCOM, à France Info.

174 sites ont ainsi été bloqués depuis le début de la saison, et près de 4000 depuis 2022. Il s’agit surtout de sites de streaming en live, et de services d’IPTV, qui peuvent ainsi disparaitre à tout moment pour ceux qui en profitent illégalement. Même si cette menace reste difficilement efficace, DAZN a décidé d’attaquer ce dossier de manière virulente, tout en baissant ses tarifs cette semaine dans une offre promotionnelle qui doit permettre de faire enfin décoller son nombre d’abonnés.

Pleine Lucarne du 09/09/2024

Pleine Lucarne du 09/09/2024

Quelle place pour le Stade Rennais au sein des instances ?

Cyril Linette, "outsider" du favori Vincent Labrune lors de l’élection du président de la Ligue de football professionnel qui a lieu ce mardi 10 septembre à Paris, aurait vu d’un bon œil que le président du Stade Rennais candidate à une place au sein du conseil d’administration. Ce ne sera pas le cas, alors que le SRFC est notamment déjà représenté au sein de Foot Unis (le syndicat des clubs pros) et de l’ECA (l’association européenne des clubs).

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Cyril Linette, qui brigue ce mardi face à Vincent Labrune la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP), l’a déclaré la semaine dernière dans nos colonnes : il aurait vu d’un bon œil qu’Olivier Cloarec figure parmi les candidats au conseil d’administration (CA) de la LFP, ce qui ne sera pas le cas.

Le CA sera chargé, une fois ses membres élus, de proposer Linette ou Labrune au vote de l’AG. Et "l’outsider" Linette aurait plutôt perçu le président du Stade Rennais comme l’un de ses soutiens dans un CA qui semble majoritairement acquis à la cause de Labrune. En son sein, il y aura sept représentants du collège Ligue 1, qui seront élus parmi… sept candidats, sauf surprise tous favorables à la continuité avec le président sortant.

Cela n’empêchera pas le SRFC, via son président exécutif, d’exprimer sa voix lors de cette AG. Mais l’influence politique du club, qu’il soit représenté ou non dans un CA que vont "fuir" des clubs comme Lens et Lyon, risquerait de toute façon d’être très relatif, dans un contexte vicié où l’on serait tenté d’écrire que les dés sont un peu pipés.

Rennes avait défendu un autre modèle sur les droits TV
Cela ne veut pas dire pour autant que le Stade Rennais pointe et pointera aux abonnés absents parmi les organes de direction du foot français. Cloarec a beau être un président discret médiatiquement, la voix du club qu’il porte au nom de son propriétaire (la famille Pinault) existe au sein des instances. Et les occupations de Cloarec ne sont pas circonscrites à la gestion du SRFC.

Le Finistérien fait partie depuis 2022 des huit membres du comité directeur de Foot Unis, le syndicat des clubs professionnels. Il participe aux réunions de fonctionnement de la LFP, et Rennes est membre actif au sein de l’ECA (l’association européenne des clubs).

Pour le club rouge et noir, qui au passage s’était prononcé cet été en faveur de la création d’une chaîne de la Ligue plutôt que pour l’offre de DAZN, les lignes auraient besoin d’évoluer. "Le modèle économique du football français est en train de changer, et il va falloir bien appréhender ce virage, dit Olivier Cloarec. Nous souhaitons une ligue forte, qui défende l’intérêt général des clubs pros. On doit sortir de la personnification du débat pour traiter en profondeur nos enjeux d’avenir, qui incluent par exemple la question des charges et du train de vie du foot pro." Labrune ou Linette, c’est la question du jour, mais pas celle de demain pour le foot français…

DAZN lance une promotion sur l’abonnement Ligue 1 à partir de ce mardi

DAZN, fortement critiquée pour le prix de son abonnement Ligue 1, va lancer mardi une promotion, valable du 10 au 22 septembre, baissant le tarif de son abonnement annuel de 10 euros par mois.

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Regarder la Ligue 1 deviendra moins cher à partir de ce mardi et jusqu’au 22 septembre. Le diffuseur DAZN va lancer une promotion baissant le tarif de son abonnement annuel de 29,99 à 19,99 euros par mois.

"Nous allons lancer une promotion autour de nos offres, valable du 10 septembre au 22 septembre. Concernant l’offre mensuelle (sans engagement) qui est de 39,99 euros, les deux premiers mois vont être à 19,99 euros. Donc moins 50 % sur les deux premiers mois. Et nous allons faire une promotion exceptionnelle sur l’offre annuelle qui est aujourd’hui à 29,99 euros (par mois), qui sera de 19,99 euros sur 12 mois", a précisé Brice Daumin, le PDG de DAZN France.

Les retours des clubs sont positifs
"Les trois premières journées (du championnat de France de Ligue 1) ont été cruciales pour nous. On a eu zéro bug. On est content de ce démarrage. Les retours des clubs sont positifs. Une première étape a été franchie. Maintenant, c‘ est important de construire dans la durée, de tirer les enseignements et de faire évoluer le produit", a-t-il ajouté.

Faux départ mais vrais doutes pour le Stade Rennais 2024-2025

Tout avait pourtant bien démarré, avec un carton plein contre Lyon, 3-0 mais le coach avait prévenu, l’histoire d’un match n’allait pas balayer le chantier immense se présentant au staff pour cette saison. Avec 18 départs et 12 arrivées, pouvait-il en être autrement

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A l’époque des jeux du cirque, le gladiateur, genou à terre, savait son sort remis entre les mains d’un public sans pitié, souvent assoiffé de sang et de larmes. Un pouce vers le bas et c’était ainsi la fin, sans pitié ni discernement, pour le plaisir de venir épancher la déception du spectateur d’avoir vu le combat perdu…

Les réactions lues et entendues ici et là au sujet des joueurs, un peu, mais surtout de Julien Stéphan, donnent cette impression. Stratège adulé hier et porté au pinacle, il est aujourd’hui la cible – facile – des critiques dans le meilleur cas, quolibets et injures dans d’autres. La critique est aisée mais l’art est difficile.

Précipitation rime rarement avec bonne solution
Comment en effet, imaginer un instant un système tactique rodé, efficace et séduisant, tant qu’à faire, au bout de trois matchs et à peine un mois de vécu commun pour un groupe chamboulé de la sorte, avec une remise à zéro des compteurs de A à Z ? Si Julien Stéphan, qui reste sur une série très compliquée (4 victoires seulement sur les 14 derniers matchs) est l’entraîneur qui doit trouver les solutions et impulser une dynamique, il n’est pas pour autant magicien, même avec la baguette magique à transferts de Frederic Massara.

Comment ces deux-là collaborent-ils, d’ailleurs, au quotidien ? Une question à laquelle la gestion de la situation actuelle par le nouveau directeur sportif du SRFC va répondre, avec deux options possibles : la patience et le temps donnés au technicien rennais pour identifier son onze de départ et lui rendre efficacité, pouvoir de séduction et confiance ou la pression et peut-être même, la hâte de rapidement se tourner vers un autre profil.

Le nom de Stefano Pioli a évidemment été largement « balancé » ici et là mais Julien Stéphan tient en l’actionnaire un soutien de poids et l’ancien directeur sportif du Milan AC ne sait que trop bien que la précipitation rime rarement avec bonne solution dans le football. Comme l’ont démontré les trois premiers matchs, la défense est à repenser, avec des automatismes à faire naître entre Leo Ostigard et, probablement, Mikayil Faye, amené à prendre la place de Christopher Wooh à court ou moyen termes.

12 arrivées et autant d’automatismes à trouver
Sur les côtés, une vraie concurrence sera de mise entre Lorenz Assignon, finalement resté et très convaincant, et Hans Hateboer, tandis qu’à gauche, Adrien Truffert doit retrouver la grande forme et s’éviter le coup de mou après un bon tournoi olympique. Alidu Seidu sera là pour le suppléer, avec panache, dans une défense qui devrait rester à quatre, bien que les profils des latéraux puissent donner l’envie d’un système à trois centraux et deux pistons. Piste, pour le moment, non exploitée par le coach.

Au milieu, en revanche, le doute et les interrogations sont légion, notamment en vue d’association vers l’avant. Deux récupérateurs, un meneur de jeu derrière deux attaquants ou deux ailiers et une pointe, comme les recrutements de Jota, Gronbeak et Gomez pourraient l’indiquer, avec Arnaud Kalimuendo à la finition pour enfin sortir sa grosse saison en « Rouge et Noir », ou Amine Gouiri, lui aussi attendu, le chantier est vaste !

Avec désormais plusieurs « box to box » à disposition peut-être trop (Matusiwa, Santamaria, Kamara, Ahamada), Julien Stéphan a l’embarras du choix. Encore faut-il faire le bon et mettre aussi en valeur des joueurs capables de manipuler le ballon, de transpercer une défense avec une passe bien sentie ou d’aérer le jeu. Jota, aujourd’hui trop juste pour débuter, sera-t-il prêt d’ici à fin septembre et amènera-t-il surtout ce talent brut créatif semblant faire défaut dans les différents profils ? Albert Gronbeak, brillant contre Lyon, tiendra-t-il physiquement face à des formations plus fortes que le faible OL de Pierre Sage ?

Engranger avant Paris et retrouver la confiance
Les questions à la sortie des deux revers successifs à Strasbourg et Reims, deux équipes qui ne seront pourtant probablement pas dans le top 8, interroge. Errements défensifs coupables et sanctionnés immédiatement, déficit à la création et révolte bien trop timide laissent à penser que le ressort psychologique, s’il n’est peut-être pas encore cassé, peine à impulser une meilleure tendance.

Avec les réceptions de Montpellier puis Lens et un déplacement à Paris en septembre, le Stade Rennais sait qu’il doit engranger à domicile, sous peine d’être déjà largué par le train de devant, qui file d’entrée à vive allure à l’image de Monaco, Marseille, Lille et Lens notamment, derrière l’intouchable PSG. Avec les nouvelles coupes d’Europe et leur rythme effréné, certains laisseront des plumes en route mais le Stade Rennais doit aussi forcer et écrire sa destinée sans s’occuper d’autrui. Le monde du foot va vite, est fou, mais la réalité elle, reste froide et implacable.

Dans un contexte financier global morose pour le ballon rond, le Stade Rennais doit retrouver le plaisir, les résultats et emmener avec lui un public pour le moment perdu et dubitatif, qui ne reconnaît plus vraiment l’équipe qui l’a tant fait rêver ces dernières années. S’il n’a pas encore définitivement choisi de mettre le pouce vers le bas, ses doutes et inquiétudes, légitimes au vu des contenus, méritent des réponses claires par les intentions et les résultats. Julien Stéphan et ses hommes savent ce qu’il leur reste à faire…

Julien Stéphan sur la scellette ?

Bien que son contrat court jusqu'en juin 2026, Julien Stéphan n'est pas sous pression, mais une autre défaite en Ligue 1 pourrait inciter les dirigeants du SRFC à réévaluer la situation. Notamment, Frédéric Massara, le directeur sportif, aurait déjà une option en tête pour le rôle d'entraîneur.

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Malgré des investissements ambitieux lors du mercato estival, le Stade Rennais peine à retrouver sa forme en ce début de saison. Après une victoire éclatante contre l'Olympique Lyonnais (3-0), le SRFC a enchaîné deux défaites consécutives en déplacement, à Strasbourg (1-3) puis à Reims (1-2) en Ligue 1.

Alors que le club vise une qualification européenne cette saison, des doutes commencent à émerger sur l'avenir de l'entraîneur. Pour le moment, la position de Julien Stéphan est stable, mais une nouvelle défaite lors de la quatrième journée contre Montpellier le 15 septembre prochain au Roazhon Park pourrait changer la donne pour les décideurs rennais.

Selon les informations de L'Équipe, "Julien Stéphan n'est pas sous pression, mais les attentes sont élevées après les déceptions de la saison précédente." De plus, en interne, le nouveau directeur sportif Frédéric Massara souhaiterait confier l'équipe à un entraîneur plus expérimenté.

Stéfano Pioli en discussion pour succéder à Julien Stéphan?

Après des dépenses conséquentes cet été pour recruter plusieurs joueurs, dont Mohamed Jaouab, Albert Gronbaek, Glen Kamara, Leo Ostigard, Hans Hateboer, James Jordan, Henrik Meister, Mikayil Faye, Jota et Naouirou Ahamada, le Stade Rennais espérait un meilleur début de saison que sa onzième place actuelle après trois matchs.

Il semble que Frédéric Massara se penche déjà sur le marché des entraîneurs. Le successeur de Florian Maurice aurait Stéfano Pioli en ligne de mire. Sans club depuis la fin de son contrat avec l'AC Milan le 30 juin dernier, le technicien italien de 58 ans a une relation étroite avec le nouveau responsable du SRFC, avec qui il a collaboré à Milan.

Leur connexion pourrait inciter Pioli à tenter une première expérience en France du côté de Rennes. Julien Stéphan sait donc qu'il est observé de près, bien que son poste ne soit pas actuellement menacé... pour l'instant.

Les numéros des maillots pour la saison 2024/2025

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NuméroNom du Joueur
3 Adrien TRUFFERT
4 Christopher WOOH
6 Azor MATUSIWA
7 Albert GRONBAEK
8 Baptiste SANTAMARIA
9 Arnaud KALIMUENDO
10 Amine GOUIRI
11 Ludovic BLAS
15 Mikayil FAYE
17 Jordan JAMES
18 Mahamadou NADIGA
19 Henrik MEISTER
20 Andrès GOMEZ
22 Lorenz ASSIGNON
23 Gauthier GALLON
27 Joao Filipe JOTA
28 Glen KAMARA
30 Steve MANDADA
32 Naouirou AHMADA
33 Hans HATEBOER
36 Alidu SEIDU
38 Djaoui CISSE
40 Geoffrey LEMBET
41 Alan DO MARCOLINO
48 Abdelhamid AIT BOUDLAL
55 Leo OSTIGARD
80 Dogan ALEMAR

Cyril Linette voulait d’Olivier Cloarec et du Stade Rennais au conseil d’administration

Alors qu’il brigue la présidence de la Ligue de Football Professionnel mardi 10 septembre lors de l’assemblée générale prévue à l’occasion, Cyril Linette aurait souhaité que le Stade Rennais et son président Olivier Cloarec puissent intégrer le conseil d’administration de la LFP.

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Mardi 10 septembre, Cyril Linette briguera la présidence de la Ligue de Football Professionnel face à Vincent Labrune, candidat sortant. Le sort de la LFP sera entre les mains de 17 votants, dont neuf entraîneurs de clubs professionnels (sept de Ligue 1 et deux de Ligue 2).

Parmi eux et après l’annonce de Waldemar Kita de ne pas se présenter à l’élection du conseil d’administration, seul un dirigeant de club de l’Ouest pourrait être de la partie : Loic Féry (Lorient), s’il fait partie des deux élus face à Bernard Joannin (Amiens) et Pierre-Olivier Murat (Rodez).

Un maigre compte pour une zone riche de près d’une dizaine de clubs professionnels. "Je le regrette, la validation de ma candidature pour la présidence est arrivée un peu trop tard pour que j’incite ces dirigeants à se présenter pour le CA", nous a expliqué Cyril Linette lors d’une rencontre organisée vendredi.

Ils y ont toute leur place
Dans le grand ouest, l’ex patron des sports de Canal+ avait notamment un nom en tête. "Je pense surtout à Olivier Cloarec. Parce que c’est quelqu’un qui j’apprécie énormément, que Rennes est un grand club français et que la famille Pinault est une des rares grandes familles industrielles à être présente dans le foot. Et je pense qu’ils ont toute leur place au sein du conseil d’administration afin de défendre les territoires, le patrimoine, la French Touch."

Sans qu’il n’en veuille au concerné : "Olivier est extrêmement pris par son club et sa tâche, il n’est pas un adepte des jeux politiques donc je pense que ce n’est pas son sujet de prédilection. […] Et c’est le temps que ça prend. Il y a des conseils tout le temps, il faut se mobiliser, lire des documents. Un garçon comme Olivier vous dirait qu’il a beaucoup de travail avec le Stade Rennais, ce qui est vrai."

S.G.S.B.

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