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Rennes-Lens : Une vieille connaissance au sifflet

Mercredi 22 septembre 2021, le RC Lens recevait le RC Strasbourg à huis clos. À la 50ème minute, Jérémy Stinat expulsait injustement Kevin Danso alors que le VAR était en pleine sieste. Un fait de jeu qui provoqua la défaite des Lensois. 3 points perdus qui empêcheront le RC Lens de toucher l’Europe en fin de saison.
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Franck Haise, souvent calme et pondéré, n’avait pas pris de gants pour juger la prestation de Jérémy Stinat, coupable à ses yeux d’avoir faussé le résultat.
“On aurait pu imaginer un carton jaune avant tout, je me pose la question de savoir s’il y a une VAR.” avait notamment déclaré l’ancien coach lensois. “Cet arbitre a pourtant été joueur de foot… On verra ce qui se passera à la commission de discipline.”

C’est ce même Jeremy Stinat qui arbitrera le match entre Rennes et Lens au Roazhon Park samedi soir. Il sera assisté par François Boudikian et Nicolas Danos. Pierre Leglat sera le 4e arbitre, tandis que Bruno Coué et Maxime Apruzze se géreront l’assistance vidéo.

Le MHSC, battu à Rennes, est déjà dans le rouge

La saison va être longue pour le MHSC. Battus 3 à 0 sur la pelouse du Stade Rennais ce dimanche 15 septembre lors de la 4e journée de Ligue 1, les Montpelliérains pointent à l'avant-dernière place du classement, avec un seul point (un nul et trois défaites). Ils pourraient même terminer la journée en dernière position en cas de match nul ou de victoire d'Angers face à Strasbourg (coup d'envoi à 17h).

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Le match
Privé de 9 joueurs (Christopher Jullien, "Kiki" Kouyaté, Issiaga Sylla, Théo Sainte-Luce, Lucas Mincarelli, Joris Chotard, Musa Tamari, Othmane Maamma et Glenn Ngosso bléssés), les hommes du coach Michel Der Zakarian n'ont jamais vraiment inquiété les Bretons en première mi-temps, avant de rentrer aux vestiaires sur le score de 2 à 0 (Ludovic Blas (24e), Arnaud Kalimuendo (35e)).

En deuxième période, après avoir repris espoir sur un but d'Akor Adams finalement annulé par l'assistance vidéo (52e), les Pailladins encaissent un troisième but par Albert Gronbaek (61e).

Rennes met un tarif à Montpellier

Tarif maison.

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Après deux sorties manquées à Strasbourg et à Reims, le Stade rennais a repris du poil de la bête en s’imposant assez facilement contre un Montpellier décimé et inquiétant (3-0). Les ultras ont fêté leur retour en tribune (après un huis clos en guise de sanction) en dégainant un tifo billard, et leurs protégés ont présenté un nouveau système sur le pré, un 3-4-2-1 sur lequel Julien Stéphan devrait miser sur la durée. En quête de repères dans ce schéma, les Bretons ont eu le mérite d’être efficaces et de frapper deux fois en première période. Sur un coup franc plein axe placé à l’entrée de la surface, Albert Grønbæk a décalé le ballon pour Ludovic Blas, qui a planté d’un enroulé du gauche (1-0, 24e). Un but sur coup de pied arrêté, puis un autre dans le jeu, après que Hans Hateboer a lancé Lorenz Assignon, dont le centre a été transformé de la tête par Arnaud Kalimuendo devant le fils Džodic (2-0, 35e). Deux tirs cadrés, deux pions, et un bol d’air pour les Rennais.

Première pour Grønbæk

Dans le dur, Montpellier n’a pas proposé grand-chose et n’a pas semblé avoir les armes pour revenir. Akor Adams n’a pas profité des hésitations de Hateboer et de Wooh (42e), Téji Savanier est tombé sur la main ferme de Steve Mandanda (44e), et le même Adams a fait la grimace après avoir vu son but annulé après de trop longues minutes de vérification à la VAR (51e). Pour envoyer le suspense aux oubliettes, il fallait se tourner vers le Danois Grønbæk, buteur pour la première fois en sélection dimanche dernier et qui a aussi ouvert son compteur sous le maillot rennais. Après une bonne conservation de Kalimuendo, il a slalomé dans la surface avant d’ajuster Lecomte et de plier l’affaire (3-0, 61e). Rideau pour tout le monde, Montpellier n’ayant que des tentatives lointaines désespérées pour exister, Rennes se montrant trop brouillon pour corser l’addition et le public se contentant de célébrer la première apparition de Jota au Roazhon Park. Le Portugais aurait même pu marquer pour l’occasion, s’il ne s’était pas gêné avec Amine Gouiri dans le temps additionnel. Les Pailladins restent bloqués dans la charrette avec un point, laissant les Rennais se relancer avant un calendrier dantesque pour les accompagner jusqu’à la prochaine trêve (Lens, Paris, Monaco).

Elle va être longue cette saison, pour Montpellier.

Rennes (3-4-2-1) : Mandanda – Hateboer, Wooh, Seidu – Assignon, Santamaria, Matusiwa (James, 89e), Truffert (Nagida, 82e) – Blas (Kamara, 82e), Grønbæk (Jota, 68e) – Kalimuendo (Gouiri, 68e). Entraîneur : Julien Stéphan.

Montpellier (4-2-3-1) : Lecomte – Tchato, Džodic, Sagnan, Sacko – Nzingoula (Khazri, 87e), Fayad (Issoufou, 67e) – Nordin, Savanier, Coulibaly (Ferri, 67e) – Adams. Entraîneur : Michel Der Zakarian.

Il montre une grande force de caractère

John Sivebaek, champion d'Europe 1992 avec le Danemark, scrute les débuts de son compatriote Albert Grondbaek à Rennes. Parce qu'il a joué lui aussi en France, à Saint-Étienne et Monaco, et qu'il a terminé sa carrière à Aarhus, le club formateur du nouveau milieu breton.
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"Êtes-vous surpris par les débuts réussis de votre compatriote Albert Grondbaek à Rennes (vainqueur 3-0 de Montpellier dimanche avec un but du Danois) ?
Normalement, il faut toujours un peu de temps, quelques mois, pour s'adapter à un nouveau pays, un nouveau Championnat. Il y a un changement de langue, de culture, de jeu. Je me souviens de mon arrivée à Saint-Étienne (1987-1991), cela n'avait pas été facile. Mais lui semble déjà à l'aise, il montre une grande force de caractère. Il faut dire que les joueurs danois ont pris l'habitude de s'adapter car ils doivent souvent quitter le pays pour progresser.

Justement, il avait déjà effectué un choix surprenant en choisissant de rejoindre Bodo/Glimt, en Norvège, il y a deux ans...
Il a suivi un chemin différent, il s'est développé d'une autre façon, c'est vrai. Mais il était déjà un très bon joueur quand je le suivais dans les équipes de jeunes à Aarhus et il a pu se montrer en Norvège. En jouant la Coupe d'Europe tous les ans, il a pu être observé par des recruteurs venus d'un peu partout en Europe et signer à Rennes.

Gronbaek a évolué à des postes différents. Quel type de joueur est-il ?
C'est un joueur assez complet mais son principal atout, c'est sa qualité de course. Il a un très gros moteur mais il ne court pas n'importe où, il se déplace très bien. Il est capable de jouer à tous les postes du milieu de terrain parce qu'il est plutôt doué techniquement aussi.

Les médias danois le suivent-ils particulièrement ces dernières semaines ?
Au pays, on parle beaucoup plus de lui maintenant, c'est certain. D'abord parce qu'il a signé dans un des plus grands Championnats européens et dans un très bon club comme Rennes. Ensuite parce qu'il a été très bon en sélection lors du dernier rassemblement."

Cette victoire va donner de la confiance

Le Stade Rennais s’est imposé au Roazhon Park face à Montpellier ce dimanche, lors de la 4e journée de Ligue 1 (3-0). Retrouvez la réaction de Julien Stéphan après ce succès important pour les Rouge et Noir.

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C’est le tarif maison. Après Lyon cette saison qui s’était incliné 3-0 au Roazhon Park, le Stade Rennais a facilement fait tomber Montpellier ce dimanche, lors de la 4e journée de Ligue 1 (3-0). Une victoire qui permet à Rennes de compter six points et qui va permettre aux Rennais de travailler sereinement dans les prochains jours. Voici la réaction du coach rennais Julien Stéphan.

C’est une victoire importante, mais si tout n’a pas été parfait.

Vous connaissez la perfection dans le foot ? Il ne faut pas la chercher elle n’existe pas mais on peut chercher à s’améliorer de sortie en sortie. On a réussi à prendre le score rapidement, puis doubler la marque. À partir du moment où tu es devant au score, à domicile, dans la gestion c’est mieux. On n’a pas bien géré la fin de première mi-temps. Le troisième but est important, c’est nous qui l’avons mis et ça nous a permis de gérer les choses.

Vous avez mis en place un nouveau système. Pourquoi et qu’en avez-vous pensé ?

On a des latéraux offensifs, des joueurs de couloir avec grosse capacité de course. Ça nous sécurise sur le plan défensif. On sera en capacité de mieux presser comme ça aussi. Et vu le profil des joueurs offensifs, ça leur correspond. Ça ne veut pas dire que ce sera l’unique système mais ça risque de durer un petit peu.

"Je trouve qu’au bout de trois journées, beaucoup de choses ont été dites ou écrites"

Êtes-vous rassuré ?

J’ai l’impression qu’il faut rassurer plus un environnement, les médias. Nous, on connaît ce process-là, qui est celui de la construction d’un tout nouveau vestiaire. Il y a des choses accentuées par la déception de l’année dernière et l’envie d’avoir quelque chose d’abouti tout de suite. Or le temps, on ne peut pas l’acheter. On peut en gagner en revanche, en essayant de travailler de la manière la plus correcte possible et en créant les conditions autour des joueurs pour les mettre dans les meilleures dispositions possibles. Le vestiaire a conscience des étapes à passer, de la construction que l’on met en place. C’est bien d’avoir gagné, ça va donner de la confiance et ramener dans la tranquillité dans l’environnement.

Êtes-vous convaincu que désormais, avec le temps et le travail, cela va être de mieux en mieux ?

Je suis convaincu que le vécu commun qui se développera au fur et à mesure des semaines permettra de mieux performer collectivement. On doit tous être convaincus de ça. On a six points, gagné nos deux matches à domicile, perdu nos deux matches à l’extérieur. C’est beaucoup trop tôt pour tirer le moindre bilan. J’avais l’impression qu’on était en crise avant le match, j’ai entendu certaines choses, mais on a le même nombre de points que Lille, deux de plus que Nice. Il faut laisser du temps au temps, avancer sereinement, avec la ferme intention d’être exigeant dans les efforts et les attitudes.

Vous aviez le sentiment que l’environnement parlait de crise ? On a l’impression que parfois, vous noircissez ce qu’on peut entendre ?

C’est vous qui voyez, vous qui écrivez, faites des émissions et faites passer les messages. Ce n’est pas moi. Je trouve qu’au bout de trois journées, beaucoup de choses ont été dites ou écrites déjà. Heureusement qu’on a gagné aujourd’hui, sinon je ne sais pas ce qui se serait passé (ironique).

Michel Der Zakarian (entraîneur Montpellier)
"Il y a toujours mieux à faire. Après, on fait avec les forces que l’on a aujourd’hui. Il faut que tout le monde élève encore plus son niveau. J’ai vu des bonnes choses mais c’est le foot, il faut être au bon endroit, discipliné, plus agressif dans la conquête du ballon. Ils ont été précis et nous non. On a su créer des déséquilibres pour créer des centres. Mandanda fait un bel arrêt sur la frappe de Teji (Savanier) en première mi-temps. On encaisse encore trois buts, ça fait beaucoup."

Rennes s'impose largement retrouve des couleurs face à Montpellier

Battu lors de ses deux dernières sorties, le Stade Rennais a réagi de belle manière, ce dimanche, face à Montpellier (3-0). Blas, Kalimuendo et Gronbaek ont marqué.
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Quoi de mieux qu'un succès sans appel (3-0) pour chasser le doute avant un programme autrement corsé que la réception de ce Montpellier complètement décimé. Dans un nouveau système, le 3-4-3, qui semble davantage taillé aux qualités de son effectif, le Stade Rennais a profité des faiblesses du MHSC, amputé de dix éléments, pour se rassurer et engranger, ce dimanche. Le club breton avait tellement de marge qu'il a pu se reposer sur ses lauriers sans que cela ne prête à conséquence. Il faudra attendre les quatre prochaines journées (réceptions de Lens et de Monaco, déplacements à Paris et à Brest) pour savoir réellement de quel bois il est fait.

L'essentiel, ce dimanche, consistait à rallumer la lumière après deux défaites d'affilée, à Strasbourg (1-3) et à Reims (1-2). La réaction attendue a pris forme avant la demi-heure de jeu : d'une jolie combinaison, sur coup franc, les joueurs de Julien Stéphan ont ouvert le score par l'intermédiaire de Ludovic Blas, parfaitement décalé par Albert Gronbaek (24e). Sur leur lancée, ils se sont échappés à la faveur d'une tête gagnante d'Arnaud Kalimuendo, servi par Lorenz Assignon (35e). Et ils ont définitivement plié l'affaire à l'heure de jeu après un joli numéro de Gronbaek (61e) alors que le MHSC pensait avoir relancé le match quelques minutes avant (55e).

Le Var a contrarié les Montpelliérains en refusant à Akor Adams la réduction du score pour une position de hors-jeu. Et le Stade Rennais a pu s'estimer heureux, sur le coup, alors que son relâchement observé en fin de première période aurait déjà pu lui porter préjudice. Il avait fallu que Hateboer et Wooh s'y mettent à deux pour gêner Adams, déjà, et que Mandanda s'interpose sur une tentative de Téji Savanier pour ne rien gâcher... Grâce à deuxième succès de la saison, Rennes s'est provisoirement glissé à la 7e place de la L1. Montpellier, aucune victoire cette saison, est bien plus loin, bon dernier ex-aequo avec Angers.

Le joueur : Gronbaek
Il est d'une facilité parfois déconcertante. L'international danois n'est pas du genre à fuir les duels, et il a pris ses responsabilités en guidant le Stade Rennais vers son 2e succès de la saison. Passeur décisif pour Blas, il a inscrit son premier but en L1, un joli slalom dans la défense montpelliéraine où il s'est successivement joué de Tchato et Dzodic. Remplacé par Jota (68e), qui aurait pu s'illustrer en fin de match (90e) pour sa première apparition sous le maillot rennais.

Les Rennais ont fait un bon recrutement, se sont bien renforcés

Michel Der Zakarian va devoir composer avec un effectif amputé de nombreux joueurs.Michel Der Zakarian va devoir composer avec un effectif amputé de nombreux joueurs.

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L’entraîneur s’est montré envieux, en conférence de presse, vendredi 13 septembre, des transferts réalisés par Rennes, cet été, d’autant qu’il doit faire face à une cascade de blessés.

La trêve internationale n’a pas suffi à panser les plaies montpelliéraines après un début de saison difficile (1 nul en 3 matches). Michel Der Zakarian, l’entraîneur, doit toujours composer avec un effectif amputé de nombreux joueurs. Tellement qu’il les a notés sur une feuille pour ne pas en oublier : Jullien, Saint-Luce, Maamma, Chotard et Tamari qui s’est blessé avec la sélection jordanienne mais aussi les jeunes Mamilo et Ngosso.

Kouyaté, Mincarelli, Guéguin et Sylla se sont entraînés
Le coach a aussi précisé ceux qui étaient en réathlétisation, à savoir, Kouyate, Mincarelli, Guéguin, Sylla, qui étaient tous sur le terrain d’entraînement et ont couru. Certains d’entre eux pourraient être là contre Auxerre, la semaine prochaine à l’image de la dernière recrue Birama Touré qui n’est pas encore prêt.

Du coup, cela n’a pas été facile de remotiver les troupes après la défaite contre Nantes (1-3). "On s’est ressourcés. On a travaillé bien qu’on n’était pas en grand nombre, avec tous les blessés et les joueurs qui étaient partis en sélection."

Mettre un contenu différent de Nantes
Néanmoins, le technicien héraultais attend une réaction pour la rencontre, dimanche 15 septembre, à 15 h. "C’est primordial de faire un bon match déjà. Mettre un contenu bien différent de celui de Nantes. Même si notre première demi-heure contre les Nantais n’était pas trop mauvaise. Il faut qu’on soit bien meilleur collectivement, individuellement."

Tout ça face à une formation rennaise qui n’a remporté qu’un match sur trois. "Elle reste deux défaites d’affilée à l’extérieur. Ils ont fait un bon recrutement, ils ont bien renforcé l’équipe. C’est l’inverse de nous…", a noté Michel Der Zakarian. "Ramener des points ne va pas être facile. Rennes est très bon à domicile. À nous de montrer nos forces et de masquer nos faiblesses."

Rennes - Montpellier : les compos probable

Découvrez les compositions probables du Stade Rennais et de Montpellier pour cette affiche de la 4e journée de Ligue 1.

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Avec respectivement trois et deux points au classement, le Stade Rennais et Montpellier n'ont pas eu le début de saison espéré. Pour tenter de repartir de l'avant, Bretons et Héraultais doivent s'imposer pour ce duel disputé sur la pelouse du Roazhon Park s'ils veulent lancer une dynamique après cette trêve internationale. Découvrez sans plus attendre les compositions probables des deux équipes.

Les compos probables :
Rennes : Mandanda - Hateboer, Seidu, Wooh, Truffert - Blas (ou Meister), Matusiwa, Kamara, Gronbaek - Kalimuendo (ou Blas), Gouiri

Montpellier : Lecomte - Sacko, Omeragic, Sagnan, Sylla (ou Tchato) - Nzingoula (ou Chotard), Ferri - Coulibaly, Savanier, Nordin (ou Al-Tamari) - Adams

On a quasiment une défense entière absente pour blessure

Des blessés, des défaillances individuelles et un été lesté de tensions : la défense héraultaise est déjà dans le rouge. État des lieux avant le déplacement dimanche à Rennes.

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La balade à Paris a été une parenthèse désenchantée comme jamais. Sur les terres tourmentées de Barcola, Dembélé et du PSG de Luis Enrique, Montpellier a exposé à la lumière crue ses failles déjà perceptibles depuis le début de l’été.

La gifle au Parc des princes (6-0) enfle certes les fêlures, mais les chiffres, têtus et implacables, parlent d’eux-mêmes. Dix buts encaissés en trois matchs attisent l’inquiétude née lors de la phase de préparation. Devant Gérone, Southampton, la Fiorentina… la pire défense de Ligue 1 avait déjà montré des signes de friabilité peu compatible avec une équipe qui ne marque plus à tous les coups. Avec treize buts encaissés en six rencontres.

Sept à neuf indisponibles à Rennes
Avant d’aborder trois déplacements lors des quatre prochains rendez-vous, notamment dimanche à Rennes toujours aussi redoutable au Roazhon Park, Montpellier, au bloc-équipe fissuré, pose questions.

Montpellier souffre d’une litanie de blessés. Pour jouer à Rennes, sept à neuf joueurs seront indisponibles pour cause de soucis musculaires, de genoux grippés ou maux de tête. Plus de la moitié de ces absents se concentrent dans le secteur défensif, en particulier dans l’axe central et le côté gauche. "On a quasiment une défense entière absente pour blessure", regrette Michel Der Zakarian. "On fait avec les moyens que l’on a, on est toujours en train de s’accommoder, de composer sans l’un ou l’autre", se défend t-il.

Exemple le plus frappant : depuis la reprise, Montpellier évolue sans latéral gauche de métier et s’appuie sur Falaye Sacko, placé en juin sur la liste des transferts, pour combler les vides. Issiaga Sylla, auteur de six premiers mois remarquables à son arrivée de Toulouse en janvier 2023, enchaîne depuis plus d’un an lésions à la cuisse et rechutes. L’international guinéen (30 ans) avait stabilisé un côté gauche, où Montpellier se contentait jusque-là de l’à-peu-près. Et, ses deux jeunes concurrents : Lucas Mincarelli et Théo Sainte-Luce alternent temps de jeu et repos forcé.

L’axe central, lui, joue sans le moindre filet. En l’absence de Christopher Jullien et de “Kiki” Kouyaté, perturbé par un genou récalcitrant, Becir Omeragic et Modibo Sagnan enchaînent. Et doivent s’épargner avertissements et graves blessures.

Des niveaux de jeu pas à la hauteur
Dans une équipe déboussolée par les bruits de départs, la dégringolade des droits télés et des résultats décevants, peu de joueurs affichent un niveau de jeu à la hauteur d’un talent reconnu ou montré par le passé.

Poids de nouvelles responsabilités, déception du dernier Euro ou syndrome de la seconde saison : l’international suisse Becir Omeragic (22 ans), nommé vice-capitaine cet été, se disperse et peine depuis la reprise. Il interroge après avoir levé les doutes un à un la saison passée en un clin d’œil.
Dans une moindre mesure, le latéral Enzo Tchato, plutôt convaincant dans la foulée de la CAN, cherche lui aussi un second souffle.

Solutions ?
Au-delà du retour des blessés, notamment d’une valeur sûre comme le milieu défensif Joris Chotard, Montpellier peut-il miser sur ses deux recrues ? Rabby Nzingoula et Birama Touré, pas encore prêt sur le plan physique, offrent une alternative à Michel Der Zakarian.

"Nous avons pris ces joueurs pour amener de la concurrence au milieu où il manquait du monde après le départ de deux éléments (Leroy et Delaye NDLR). Pour l’heure, on doit les mettre à un bon niveau", nuance l’entraîneur montpelliérain.

Leur intégration répond à la volonté de renouveler le premier rideau défensif, trop souvent déchiré à son goût ou passif sur deux buts face à Nantes. Pour briser les vagues et éviter les naufrages comme à Paris.

L'hécatombe continue avant le déplacement face à Rennes : 7 absents attendus

L'effectif du MHSC est plombé par les blessures. 7 joueurs devraient manquer à l'appel pour le déplacement à Rennes dimanche.

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Mal en point en championnat avec deux défaites et un match nul sur les trois premières journées, le MHSC doit vite stopper l'hémorragie et remporter sa première victoire de la saison. Ce dimanche, Montpellier se déplace au Roazhon Park pour affronter le Stade Rennais, mais le challenge s'annonce corsé d'autant plus que le groupe de Michel Der Zakarian est décimé.

7 joueurs absents pour le déplacement à Rennes
Depuis la 3ème journée face à Nantes, le MHSC a perdu trois titulaires sur blessure. Joris Chotard souffre de douleurs musculaires et est sorti sur blessure face aux Canaris, après une vingtaine de minutes sur le terrain. Issiaga Sylla, de son côté, a rechuté d'une blessure à la cuisse gauche et passera des examens en début de semaine prochaine selon le Midi Libre. Moussa Tamari, quant à lui, a été victime d'une grosse entorse lors du match de la Jordanie face au Koweït. Les trois joueurs sont donc forfaits pour la rencontre et ils s'ajoutent à la longue liste des absents : Kiki Kouyaté, Othmane Maama, Théo Sainte-Luce ou encore Christopher Jullien.

Averti à Reims, Leo Ostigard (Rennes) suspendu pour la réception de Montpellier

Le défenseur central norvégien Léo Ostigard est suspendu pour Rennes - Montpellier, dimanche 15 septembre 2024, après avoir reçu trois cartons jaunes sur les trois derniers matchs de Ligue 1.

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Le Stade Rennais devra faire sans Leo Ostigard pour la réception de Montpellier, dimanche 15 septembre 2024 (15 h). Le défenseur central norvégien a, en effet, reçu trois cartons jaunes sur les trois derniers matchs de Ligue 1, dont un avertissement reçu à Reims reçu dans les ultimes secondes du match.

Réunie mercredi, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a donc prononcé sa suspension pour la prochaine rencontre de Ligue 1. Arrivé de Naples cet été, Ostigard a réalisé des débuts remarqués avec Rennes, titulaire lors des trois premières rencontres de la saison et buteur, à Reims (1-2).

La programmation des matches contre Lens et le Paris SG est connue

Après la réception de Montpellier dimanche 15 septembre (15 h) lors de la 4e journée de Ligue 1, le Stade Rennais recevra Lens le samedi 21 septembre puis se déplacera au Parc des Princes pour affronter le Paris SG le vendredi 27 septembre.
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Alors que la trêve internationale marque une pause de quinze jours en Ligue 1, on connaît désormais la programmation des matches du Stade Rennais du mois de septembre.

Le prochain match des Rouge et Noir sera contre Montpellier au Roazhon Park, le dimanche 15 septembre à 15 h, comptant pour la 4e journée.

Ensuite, Rennes recevra à nouveau, ce sera contre Lens le samedi 21 septembre à 19 h. Lors de la 6e journée, le SRFC enchaînera avec un déplacement au Parc des Princes pour affronter le Paris SG, match programmé le vendredi 27 septembre à 21 h.

Ces trois rencontres seront toutes diffusées sur DAZN.

Le Stade Rennais déçoit de nouveau à Reims

Pour son deuxième match consécutif à l’extérieur après son revers à Strasbourg, le Stade Rennais se déplaçait cette fois-ci en Champagne pour affronter l’une de ses bêtes noires en Ligue 1, le Stade de Reims. Malgré l’ouverture du score précoce de Leo Ostigard sur corner, les Bretons ont ensuite craqué à deux reprises, en fin de première période et en début de seconde, et s’inclinent pour la deuxième fois en trois matchs.

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Au-delà du résultat, c’est bien le contenu qui inquiète, tant offensivement que défensivement. S’il faudra du temps pour trouver des automatismes avec un effectif totalement chamboulé, le peu de combinaisons offensives et les faiblesses défensives rappellent beaucoup trop les fragilités entrevues la saison passée et donnent une impression de surplace à gommer très rapidement, y compris dans un état d’esprit trop prompt à accepter la défaite ou les contre-temps…

Tout avait pourtant bien commencé. Une première fois décisif grâce à un retour express sur Munetsi, le défenseur Leo Ostigard ouvre le score quelques minutes plus tard sur corner. Étrangement seul aux six mètres, le norvégien place sa tête qui, déviée, prend le chemin des filets (0-1, 12’).

Amine Gouiri loupe le ballon du 1-2
Une entame idéale, mais un cache-misère de ce qui va suivre. Reims remet petit à petit le pied sur le ballon et va enchaîner les occasions. Diakhité, lui aussi seul aux six mètres, ouvre d’abord trop son pied, puis, sur corner, Steve Mandanda s’emploie pour détourner une tête d’Agbadou. Mais à force de concéder des occasions, le SRFC finit par céder. Encore une fois bien trop seul dans la surface, Ito a tout le loisir d’ajuster sa tête et trompe le portier rennais. Reims égalise juste avant la pause, logiquement (1-1, 40’).

Au micro de DAZN, le capitaine Steve Mandanda regrettait les erreurs répétées : "Il y a beaucoup de déception parce qu’il y a beaucoup de choses qui se répètent sur les deux matchs (cf : avec le match à Strasbourg). Nous manquons de solidité défensive et nous les laissons faire trop facilement. Nous avons aussi des situations pour mener 2-1 et on ne les met pas, donc il y a beaucoup de frustration". Car Rennes a eu l’opportunité de reprendre les devants dans cette rencontre, mais va être instantanément puni de son manque de réalisme.

Dès l’entame de seconde période, sur une récupération haute, Amine Gouiri est parfaitement servi au second poteau par Arnaud Kalimuendo, mais sa frappe ne trouve pas le cadre. Un raté et la punition dans la foulée. Sur l’action qui suit, Diakhité prend le dessus de la tête sur Ostigard et bat Steve Mandanda qui touche pourtant le ballon, mais le cuir rentre avec l’aide du poteau (2-1, 48’). Le gardien rennais qui va ensuite éviter aux siens de sombrer avec deux interventions décisives.

Steve Mandanda : "Nous sommes aussi conscients que ça n’allait pas être simple. Il y a eu énormément de changements et il y a beaucoup de nouveaux qui sont là. C’est aussi de les adapter du mieux possible"

Une trêve bien venue
D’abord sur sa ligne avec un arrêt réflexe du pied, puis en remportant son duel face à Diakhité, lancé seul dans le dos de la défense. Malgré les entrées en jeu notamment d’Henrik Meister et du Colombien Andrès Gomez, qui disputait ses premières minutes en "Rouge et Noir", le SRFC ne trouve pas de solutions. Baptiste Santamaria fait passer un dernier frisson, mais sa frappe lointaine est claquée en corner par le portier rémois. Après six minutes de temps additionnel, mais sans la fameuse dernière opportunité, le Stade Rennais s’incline à Reims (2-1).

Une deuxième défaite en trois matchs et un collectif toujours en rodage : "Nous sommes aussi conscients que ça n’allait pas être simple. Il y a eu énormément de changements et il y a beaucoup de nouveaux qui sont là. C’est aussi de les adapter du mieux possible. Donc même si c’est frustrant, nous savions que ça allait être dur et nous devons continuer à travailler pour trouver de la solidarité", poursuit Steve Mandanda.

La trêve arrive presque à point nommé tant les manques ont été criants sur les deux derniers matchs et l’occasion de peaufiner certains réglages avec les nouveaux venus. Les "Rouge et Noir" retrouveront leur public après la trêve avec la réception de Montpellier. Le club héraultais n’a pas encore gagné cette saison et la victoire est la seule alternative pour la prochaine sortie au Roazhon Park.

C’est une certitude, ce Stade Rennais aura besoin de temps, mais ne peut pas se permettre de prendre trop de retard non plus. Il faudra vite trouver des solutions, intégrer les derniers arrivés dont Jota, dont le talent et la créativité sont attendus au plus haut point. Retrouver l’Europe passera par là.

En Champagne, les Rouge et Noir font pschitt

Fragile et sans idée collective, incapable de réagir dans une deuxième période indigente, le SRFC a manqué de tout et perdu un deuxième match consécutif à l’extérieur, dimanche 1er septembre à Reims (2-1). Les interrogations vont continuer à fleurir…

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Il faut sûrement être un peu patient avec ce Stade Rennais tourneboulé par le mercato. Mais le temps est une donnée très relative en football. Notamment quand on est le SRFC, que l’on nourrit des ambitions, et que l’on veut faire oublier une dernière saison très décevante.

On l’avait déjà dit, les inconnues sont nombreuses avec cette équipe. Le match de ce dimanche, disputé au passage avec 7 joueurs de la saison dernière au coup d’envoi, n’a en rien fait avancer le schmilblick. Il a surtout rappelé les problèmes de la saison dernière, renforcé les interrogations, voire les doutes.

Il n’y a rien eu de rassurant dans cette prestation rennaise, passable en première période, totalement ratée et passive en deuxième. Ostigard avait pourtant ouvert le score de la tête, sur un corner de Blas (13’). Mais les vagues rémoises ont trop facilement fissuré un bloc défensif friable.

Stéphan ne va pas échapper aux critiques
Comme à Strasbourg la semaine d’avant, Rennes a perdu trop de duels, s’est trop fait bouger. Ito a égalisé de la tête après un atermoiement général (41’). "La première demi-heure, on était dedans, avec des combinaisons à droite (entre Blas et Hateboer), du répondant, des occasions, puis on a commencé à décliner", a soupiré Julien Stéphan.

Le tournant du match a été cette vendange de Gouiri, dès le retour des vestiaires. Face à Diouf, l’Algérien a visé au-dessus. Juste derrière, Diakité est monté sur Ostigard pour punir à nouveau de la tête le SRFC (48’).

Ensuite ? Rideau. Pas de révolte. Pas d’idées avec le ballon, pas d’énergie, pas de liant. Le quasi-néant. "Après leur deuxième but, on a été défaillant dans beaucoup de domaines, a reconnu Stéphan. On a fait très peu, dans tous les secteurs du jeu. On a changé des choses assez vite en faisant rentrer des joueurs, mais il y a eu assez peu d’impact."

Le coach avait l’œil noir. La déception marquait son visage. Il sait qu’il est attendu, lui aussi, en ce début de saison. Qu’il ne va pas échapper aux accusations. Il va être forcément jugé sur les résultats, sur sa capacité à mener cette barque avec plus d’allant dans le jeu.

Il est surtout apparu très contrarié par l’absence de répondant de son équipe une fois menée. Une vieille rengaine déjà connue la saison passée. "C’est la grosse déception de la journée… On doit changer ça. On ne réussira pas tout, il peut y avoir des erreurs, mais être aussi peu intense sur la deuxième période, ce n’est pas normal. On doit montrer du caractère en toutes circonstances, y compris dans la difficulté."

Recherche toujours leaders
Dans son sillage, Steve Mandanda a maugréé : "On a l’impression de revivre les mêmes scenarii à l’extérieur que la saison passée, malgré les changements ! Il faut être plus costaud à l’extérieur quand on mène 1-0. Il peut y avoir un manque de liant technique, mais dans l’engagement, l’agressivité, on se doit de répondre présent."

Mentalement, Rennes n’y était pas. Aucun leader n’a semblé se manifester sur le terrain, quand l’affaire a commencé à tourner au vinaigre. Et quand cela s’ajoute à des déficiences dans le déploiement collectif, la prise d’initiative, la justesse, la solidité défensive… "Je ne peux pas être inquiet au bout de trois journées, mais en revanche, je suis lucide sur nos manques, a lancé Stéphan. Il faut plus de caractère, d’intensité dans ce que l’on produit. On vient de jouer deux équipes qui l’ont été, plus que Lyon lors de la première journée…"

Ce succès resté sans lendemain apparaît déjà lointain. Quinze jours de trêve internationale s’ouvrent avant la réception de Montpellier, sans une cohorte de joueurs qui vont partir en sélections. Cela ne va pas aider à se rassembler et travailler fort, pour que des choses changent vite.

Reims - Rennes : le résumé du match

Le Stade Rennais tombe pour la deuxième fois consécutive en championnat après son revers à Reims (2-1), dimanche.

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Après son revers à Strasbourg (3-1), dimanche dernier, le Stade Rennais est tombé encore une fois en championnat après son revers à Reims (2-1), dimanche. Malgré l’ouverture du score précoce de la tête de Leo Ostigard (13’) sur un corner tiré par Ludovic Blas, les hommes de Julien Stephan ne sont pas parvenus à conserver cet avantage. Fébriles défensivement, Steve Mandanda a longtemps retardé l’échéance mais a dû s’incliner par deux fois, sur un but de Junya Ito avant la pause (41’), puis une tête d’Oumar Diakité (48’), où il n’est pas exempt de tous reproches.

Rennes dans ses travers
Malgré leur large succès inaugural face à Lyon, les Rennais sont retombés dans leurs travers de la saison passée.

« Être aussi peu intenses sur la deuxième période, ce n’est pas concevable pour nous. L’absence de caractère, ce n’est pas une question d’expérience et de vécu commun », a estimé Julien Stephan, rapporte nos confrères de L’Union. Avec une équipe largement remodelée, Julien Stephan a du pain sur la planche.

La fiche technique

Arbitre : M. Vernice

Buts. Reims : Ito (41’), Diakité (48’) ; Rennes : Ostigard (13’).

Avertissements. Reims : Buta (31’), Okumu (90’) ; Rennes : Truffert (53’)

Reims : Diouf - Buta (De Smet, 86’), Okumu, Agbadou (cap), Sangui - Munetsi, Atangana, Fofana (Teuma, 72’) - Ito (Khadra, 81’), Diakité (Salama, 71’), Nakamura (Kipré, 81’). Entraîneur : Luka Elsner.

Rennes : Mandanda (cap) - Hateboer (Assignon, 72’), Ostigard, Wooh, Truffert (Seidu, 65’)- Blas (Meister, 72’), Matusiwa, Kamara (Santamaria, 72’), Gronbaek - Kalimuendo (Gomez, 64’), Gouiri. Non entrés en jeu : Gallon, Faye, Cissé, James. Entraîneur : Julien Stephan.

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