• ds_0384.jpg
  • ds_1484.jpg
  • ds_1794.jpg
  • ds_1708.jpg
  • ds_2917.jpg
  • ds_1278.jpg
  • ds_1962.jpg
  • ds_2500.jpg
  • ds_2765.jpg
  • ds_1342.jpg
  • ds_2725.jpg
  • ds_0320.jpg
  • ds_1152.jpg
  • DS_0082.jpg
  • ds_1548.jpg
  • ds_1950.jpg
  • ds_2681.jpg
  • ds_1451.jpg
  • ds_1697.jpg
  • ds_1519.jpg
Anciens

19 Décembre 2024

Vite lancé dans le bain parisien, Désiré Doué a clairement franchi un cap en l’espace de 8 jours, avec 3 prestations remarquables face à Salzbourg, l’OL et Monaco . Débarquer au PSG pour une somme...

Anciens

19 Décembre 2024

L’ancien joueur du Stade Rennais lors de la dernière saison du club en Ligue 2 (1993-1994), désormais consultant pour beIN Sports, Patrick Guillou se souvient de son échange avec Iván Zamorano au...

Anciens

19 Décembre 2024

Dans une interview mardi pour La Chaîne L'Equipe, Olivier Létang est revenu sur son aventure rennaise, sans mâcher ses mots. L'actuel président du Losc estime que le club breton était, au moment de...

Ligue 1

18 Décembre 2024

La Ligue de football professionnel (LFP) a prononcé la fermeture de la tribune Mordelles basse du Roazhon Park, pour le match de Ligue 1 entre le Stade Rennais et l’Olympique de Marseille début...

Mercato

18 Décembre 2024

Hakim Ziyech pourrait-il rejoindre le Stade Rennais cet hiver ? Bien que cela soit encore incertain, l’international marocain a récemment fait des déclarations fracassantes à propos de son avenir....

Mercato

18 Décembre 2024

Le Stade Rennais pourrait bien vivre un hiver chargé en rebondissements sur le front des transferts. Une rumeur persistante évoque un prêt potentiel d’Hakim Ziyech, actuellement à Galatasaray, vers...

Actualité

17 Décembre 2024

L’attaquant de Rennes, Amine Gouiri, a dû quitter le terrain après seulement un quart d’heure de jeu lors du match contre Angers, remporté 2-0 par son équipe. Cette sortie prématurée a suscité...

Coupe de France

17 Décembre 2024

Ce dimanche, les Girondins de Bordeaux (N2) recevront le Stade Rennais (L1) en 32es de finale de Coupe de France. Un match qui se disputera avec du public . Une bonne nouvelle pour la formation...

Actualité

16 Décembre 2024

Le Stade Rennais a annoncé lundi 16 décembre que son défenseur ghanéen Alidu Seidu avait été opéré avec succès, suite à sa rupture des ligaments croisés du genou gauche. Il n’y aurait rien de grave...

Actualité

16 Décembre 2024

Le Stade Rennais a disputé son dernier match de Ligue 1 de l’année 2024 face à Angers dimanche 15 décembre (2-0), et pour l’instant il est loin des attentes. Après 15 matches de championnat, la...

Actualité

16 Décembre 2024

À défaut d’offrir du spectacle et de l’émotion à son public pour la der’ de l’année au Roazhon Park, le Stade Rennais a été solide et efficace contre un faible Angers (2-0) dimanche 15 décembre....

Ligue 1

15 Décembre 2024

Ce dimanche, à 17 heures, suite de la 15e journée de Ligue 1 avec plusieurs matches au programme. Dont Stade Rennais-Angers. Au terme des 90 minutes, et de la victoire des Rennais 2-0, voici ce...

Ligue 1

15 Décembre 2024

Le Stade Rennais s’est imposé face à Angers ce dimanche 15 décembre à l’occasion de la 15e journée de Ligue 1 (2-0). Retrouvez la réaction de Steve Mandanda et d’Albert Gronbaek après ce succès qui...

Ligue 1

15 Décembre 2024

Rennes a renoué avec la victoire (2-0) lors de la 15e journée de Ligue 1 et se donne de l’air au classement. Avec cette nouvelle défaite, Angers flirte toujours avec la zone de relégation . C’est un...

Gambardella

15 Décembre 2024

Le Stade Rennais a arraché sa qualification aux tirs au but contre le Stade briochin, lors du 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella ce dimanche 15 décembre 2024 (0-0). Le capitaine briochin Elyes...

Actualité

15 Décembre 2024

Très peu utilisé par Julien Stéphan, Jordan James est devenu un titulaire au Stade Rennais depuis l’arrivée de Jorge Sampaoli. Rencontré cette semaine, l’international gallois de 20 ans revient sur...

Actualité

14 Décembre 2024

Le milieu de terrain international gallois Jordan James a fait le grand saut cet été en quittant l’Angleterre, où il a toujours vécu, pour rejoindre le Stade Rennais. Le milieu à la double culture...

Mercato

14 Décembre 2024

Le nouvel entraîneur du Stade Rennais souhaite renforcer son équipe au mercato d'hiver. Pour cela, le club breton va devoir vendre et le nom d'Arnaud Kalimuendo revient dans les couloirs du Roazhon...

Interview de François Denis

François Denis a la parole.il incarne pour moi le Stade Rennais lors de la remontée en D1 en DC avec Michel Sorin.

ds 0519

Ton parcours footballistique.
J'ai commencé le football à Saint Nazaire jusqu'à 19 ans. 1er match en 4ème division à 16 ans.

Ton meilleur souvenir?
match contre Lorient pour la montée en 1ère division

Le pire adversaire?
Adversaire le plus difficile Marseille à l'époque .

Le joueur qui t'as le plus impressionné?
Sony Anderson .

Ton plus grand regret sportivement parlant?
Regret de ne pas avoir pu jouer une coupe d'Europe. Nous étions pas loin une année . Juste fais l'intertoto

La personne la plus importante dans ta carrière?
Raymond Keruzoré qui m'a donné ma chance alors que j'étais amateur .

Que deviens tu?
Je travaille à la Direction des sports de Rennes dans l'événementiel .

Quel club dans lequel tu aurais aimé jouer ?
J'aurais aimé jouer dans un club du sud-ouest .

Quelles différences entre le football d aujourd'hui et de celui de tes débuts?.
Le football est maintenant beaucoup plus médiatisé

Philippe Montanier : « Il faut se satisfaire de cette victoire et la dédier aux supporters qui ont été bien meilleurs que nous ce soir »

Relayée par Sud Ouest, la conférence de presse du match entre Pau et Toulouse (0-1) a vu deux entraîneurs aux sentiments opposés défiler. Alors que Didier Tholot était mécontent , Philippe Montanier est apparu satisfait. Même avec une petite victoire, le coach et le TFC avancent bien dans cette Ligue 2. De bon augure, pour reprendre l’expression utilisée par le technicien !

ds 0503

« Je trouve qu’on avait très bien démarré et après on s’est un petit peu perdu. On a eu de bonnes séquences mais pas assez et au niveau technique on a eu pas mal de déchet qui a permis au Pau FC de continuer à y croire, on a cependant été très solides derrière. On aspire évidemment à mieux faire mais maintenant, si on gagne 1-0 les matchs quand on n’est pas très bons, c’est de bon augure. Il faut se satisfaire de cette victoire et la dédier aux supporters qui ont été bien meilleurs que nous ce soir. »

Julien Stephan revient sur ses échecs qui l'aideront à strasbourg

Nouvel entraîneur du RC Strasbourg, Julien Stephan retrouve les terrains de Ligue 1 après une expérience ponctuée de succès à Rennes, où il aura beaucoup appris.

ds 0497

C'est l'une des attractions de la reprise en Ligue 1. À 40 ans, Julien Stephan débutera sa deuxième expérience sur un banc de Ligue 1, après la belle histoire rennaise. En Bretagne, l'entraîneur avait notamment soulevé la Coupe de France en 2019, atteint les 8es de finale de la Ligue Europa, et disputé les phases de poules de la Ligue des Champions. De quoi faire de lui l'un des techniciens les plus désirés de l'hexagone, et c'est le RC Strasbourg qui a finalement mis la main dessus.

Remplaçant de Thierry Laurey, le Rennais de naissance s'est confié dans les colonnes du Parisien sur son expérience du côté du Roazhon Park et sur ce qu'elle lui apportera à La Meinau : "J'ai passé 27 mois à Rennes, il y en a eu 25 de grands succès et deux plus compliqués. J'ai pu me questionner pendant cette coupure de trois mois, analyser ce qui avait marché, ce qu'on pouvait améliorer avec le staff. J'ai pris du recul sur mon travail, j'adore mon métier. Il faut être en perpétuelle réflexion, en perpétuelle remise en question, explique l'entraîneur du RCSA. Par définition, l'expérience te fait faire les choses différemment. Mais je n’en veux pas avoir de pensées négatives sur mon aventure rennaise, je n'ai pas de regrets.

Rebondissement en vue pour Ousmane Dembélé

Alors que la prolongation de Lionel Messi est proche, Ousmane Dembélé est aussi concerné par une fin de contrat. L'ailier français de 24 ans va voir son bail s'achever en juin 2022. Si les tendances n'étaient pas à la prolongation, les choses seraient sur le point de changer.
ds 0494

L'histoire d'amour entre le FC Barcelone et Ousmane Dembélé est loin d'être un long fleuve tranquille. Débauché au Borussia Dortmund à l'été 2017 afin de compenser le départ de Neymar, l'ailier français n'a jamais atteint le niveau du Brésilien. Avec pas moins de douze blessures qui lui ont fait manquer 658 jours de compétition (95 matches), le natif de Vernon a aussi eu un manque d'impact et d'efficacité dans le jeu catalan. Sa dernière saison est encourageante avec 11 buts et 5 passes décisives en 44 rencontres, mais encore une fois, on reste sur notre faim.

 Arrivant en fin de contrat en juin 2022 avec le FC Barcelone, il s'est longtemps posé la question d'une prolongation. Si la volonté du FC Barcelone a depuis longtemps été orientée autour d'une extension du contrat du Français de 24 ans, ce dernier a étudié la possibilité de partir libre. Une première offre a d'ailleurs été formulée il y a quelques semaines, mais celle-ci a été refusée par le clan Ousmane Dembélé. Depuis, le FC Barcelone mettait la pression sur le joueur.

Un ou deux ans supplémentaires pour Ousmane Dembélé !
Finalement, les intérêts des différentes parties de ce dossier pourraient s'y retrouver selon les dernières indiscrétions de Sport. Alors qu'on était dans une situation fermée il y a peu, le clan Dembélé ainsi que les dirigeants du FC Barcelone se sont rapprochés. L'ancien joueur du Borussia Dortmund serait finalement sur le point d'étendre son bail selon le média catalan et un accord pourrait arriver lors des prochains jours. La tendance serait même à l'optimisme du côté de l'état-major des Blaugranas.

Ousmane Dembélé pourrait ainsi accepter une prolongation d'un ou deux ans, soit jusqu'en 2023 ou en 2024. Une belle chose pour le FC Barcelone si cela se confirme puisqu'elle ne sera pas sous le coup de voir son ailier partir gratuitement en juin prochain. Ousmane Dembélé serait d'ailleurs prêt à accepter une légère baisse de salaire. Ce qui n'est pas négligeable dans un contexte où l'heure est aux économies du côté du Camp Nou.

Arthur Sorin, ancien joueur du Stade Rennais, ouvre un bar-pizzeria

L'ex-joueur du Stade Rennais Arthur Sorin, qui a mis fin à sa carrière de footballeur, va prochainement ouvrir avec trois associés un bar-pizzeria rue de l'Arsenal, à Rennes.

ds 0491

À 35 ans, il se lance dans un nouveau défi professionnel. Après avoir raccroché les crampons l’an passé, Arthur Sorin, formé au Stade Rennais, va ouvrir un bar-pizzeria rue de l’Arsenal à Rennes, à deux pas de l’hôtel de police.

Pour l’accompagner, ses amis et associés Christophe Le Loarer et Loïc Durocher, gérants du restaurant le P’tit St-Etienne mais aussi des bars le Vieux St-Etienne et le Caveau, et Julien Roquais, le pizzaïolo.

Vainqueur de la coupe Gambardella avec le Stade Rennais
Une équipe expérimentée et réputée pour entourer celui qui débute dans le milieu de la restauration. Depuis presque cinq ans, il travaillait en tant que chargé de recrutement chez Samsic, après avoir longtemps foulé les pelouses de Vannes, Sedan, Kalmar (Suède), Århus (Danemark) et dernièrement Vitré.

Sans oublier évidemment celles de la Piverdière avec le Stade Rennais, son club formateur, avec qui il a remporté la coupe Gambardella (la coupe de France pour les jeunes) en 2003, accompagné pêle-mêle par Yoann Gourcuff, Jimmy Briand, Arnold Mvuemba, Grégory Bourillon ou encore Jacques Faty.

Ouverture espérée à la fin du mois de juillet
Alors, il n’a pas eu à chercher bien longtemps le nom de l’établissement, la Roulette. Référence au geste technique dont Zinédine Zidane avait le secret mais également à l’ustensile de cuisine pour couper des parts de pizzas.

L’avancée des travaux a été retardée en raison de la crise sanitaire mais « on espère ouvrir à la fin du mois de juillet« , indique le fils de Michel Sorin, ancien joueur et entraîneur du Stade Rennais, récemment nommé à la tête de la toute nouvelle équipe des féminines.

José Mourinho ne veut pas de Steven Nzonzi ni de Javier Pastore à l'AS Rome

Le nouvel entraîneur de la Roma, José Mourinho, a dévoilé son groupe de présaison dans lequel n'apparaissent ni l'international français Steven Nzonzi ni l'ancien Argentin du PSG Javier Pastore.

ds 0484

Le nouvel entraîneur de l'AS Rome, José Mourinho, a convoqué un groupe de 27 joueurs pour préparer la saison 2021-2022, dans lequel ne figure pas le milieu Steven Nzonzi. L'international français de 32 ans, prêté depuis un an et demi au Stade Rennais, est sous contrat jusqu'en 2022 avec le club italien.

Le technicien portugais ne compte pas non plus sur l'international argentin et ancien milieu du PSG (2011-2018) Javier Pastore (32 ans), très souvent blessé, ni sur Ante Coric, Federico Fazio, Justin Kluivert, Robin Olsen, Pedro et Davide Santon.

Un ancien du Stade Rennais au comptoir de ce nouveau "bar à pizza"

La Roulette, 14, rue de l’Arsenal, près de la Rotonde, ouvrira mi-juin à Rennes. Arthur Sorin, ancien footballeur formé au Stade Rennais, s’est associé avec Christophe Le Loarer et Loïc Durocher, patrons du Vieux et P’tit Saint-Etienne et du Caveau, et avec Julien Roquais, pizzaïolo.

ds 0476

Si le bar le Vieux Saint-Etienne et la pizzeria le P’tit Saint-Etienne ont su séduire les amateurs de football et de pizzas, il y a fort à parier que la Roulette fasse de même. Le bar à pizzas, situé 14, rue de l’Arsenal, près de l’hôtel de police et de la Rotonde, ouvrira mi-juin.

Aux manettes, Arthur Sorin, ancien joueur du Stade Rennais, formé à Rennes, passé par Vannes (National), Sedan (Ligue 2), et dont le parcours a été marqué par huit saisons en Suède et au Danemark. À 35 ans, le Rennais a mis fin à sa carrière en juin 2020, après cinq ans en tant que défenseur à l’AS Vitré.

"Me reconvertir dans la restauration-bar me trottait dans la tête depuis longtemps, confie-t-il. Avec mes amis Christophe Le Loarer, Loïc Durocher et Julien Roquais, nous avons décidé de nous associer." Ces trois derniers sont bien connus dans le milieu des bars et de la restauration. Ils gèrent le Vieux et le P’tit Saint-Etienne, rue de Dinan, ainsi que le bar de nuit le Caveau, dans le Vieux Rennes, 1, rue de la Psalette.

Grandes pizzas à partager
Pourquoi le nom la Roulette ? "C’est un clin d’œil à l’ustensile pour pizzas et au foot : c’est une geste technique", répond Arthur Sorin. Quel sera le concept ? "L’établissement sera ouvert de 11 h à 1 h du matin (couvre-feu levé). Le midi, on proposera des pizzas et des plats au choix. L’après-midi, nous ferons bar et le soir, il y aura possibilité de partager des grandes pizzas, des planches de charcuterie et de fromage. Pour ceux qui préfèrent déguster leurs pizzas chez eux, la Roulette proposera aussi des pizzas à emporter. C’est un combiné du Vieux et du P’tit Saint-Etienne", détaille Christophe Le Loarer.

Côté déco, tout est encore en chantier, les associés refont tout de A à Z dans cette ancienne crêperie. La salle accueillera un large bar, et 30 places assises. La terrasse quant à elle pourra accueillir 40 personnes. Deux écrans seront installés en salle afin de diffuser les matchs de foot.

Coupe Gambardella
Impossible de ne pas évoquer le Stade Rennais avec Arthur Sorin. "J’ai joué avec la génération Yoann Gourcuff, Jimmy Briand, Romain Danzé, etc. Nous avons remporté la coupe Gambardella en 2003. Cela reste l’un de mes plus beaux souvenirs. On avait une très grosse équipe. Puis je suis parti en Suède pendant deux ans. On a décroché un titre de champion de Suède et une Coupe de Suède. Puis est arrivé le Danemark où je suis resté 5 ans. Entre-temps, j’ai aussi joué à Sedan, où j’ai fait la connaissance de Benoît Costil. J’ai ensuite terminé ma carrière à l’AS Vitré où mon père (Michel Sorin) fut entraîneur."

Echouafni non-prolongé, malgré le titre de Championnes de France…

Il y a les très belles histoires, puis il y a les histoires qui laissent sur leur faim. Celle d’Echouafni au Paris Saint-Germain pourra avoir un goût amer…

ds 0467

Une belle histoire à la fin surprenante

Echouafni semblait avoir vécu une saison 2020/2021 de rêve sur le banc parisien. Invaincues toutes compétitions confondues face à l’Olympique Lyonnais, les Parisiennes ont éliminé leur rivale en quart de finale de Ligue des Championnes, et ont signé une victoire à domicile avant d’assurer le nul au Groupama Stadium ; de quoi rafler le titre de Championnes de France. Après une Coupe de France remportée dans la controverse en 2018, le Paris Saint-Germain tient enfin le premier titre de Champion de France de son histoire.

En fin de contrat en fin de saison, nombreux ont pu penser que l’acquisition du sacre tant attendu allait permettre à Echouafni de conserver son poste de façon certaine. Il n’en sera rien. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas le choix d’un entraîneur voulant partir sur un titre, mais celui d’un club faisant le choix de ne pas reconduire l’homme qui l’a mené à la victoire.

Qui sera sur le banc des Championnes de France la saison prochaine ?

Remercié fin 2017, après une seule année à la tête de l’Équipe de France, marquée par un échec cuisant à l’Euro 2017, Olivier Echouafni avait rebondi au PSG pour prendre les rênes de l’équipe au départ de la saison 2018/2019. Le club venait alors de remporter la Coupe de France et espérait surfer sur la vague… S’il a fallu 3 ans à Echouafni pour aller chercher un titre avec cette équipe, la manière était là cette saison, et l’équipe parisienne semblait avoir trouvé une certaine stabilité. Mais cette dernière risque d’être largement ébranlée étant donné que plusieurs joueuses cadres sont annoncées sur le départ et qu’Echouafni ne sera, lui, pas conservé.

La décision du club parisien, de ne pas proposer de prolongation à son tacticien, peut sembler difficile à comprendre d’extérieur… si le nom de Gérard Prêcheur a d’abord fuité pour reprendre la succession d’Echouafni, le club parisien pourrait faire le choix d’un entraîneur étranger. Si aucun autre nom n’est sorti depuis, on peut tout de même supposer que la direction du PSG a un coup d’avance et a prévu la suite avant de renvoyer Echouafni sur le marché du travail.

Quoi qu’il en soit, Echouafni quitte le PSG la tête haute. Il restera l’homme du premier titre de Championnes de France du club… mais doit désormais chercher un nouveau club.

Jean-Claude Darcheville, le "bon vivant" qui rêve de banc

Depuis Cayenne en Guyane où il réside et profite de sa retraite sportive en famille, Jean-Claude Darcheville se confie sur ses projets professionnels, son nouveau quotidien et sur son prochain retour en métropole au plus près des terrains de football.

ds 0465

1. Sa fin de carrière
C’est à Kavala, aux bords de la mer Égée, d’un bleu profond propre à la Grèce, que Jean-Claude Darcheville a clôturé, en 2011, le chapitre de sa riche carrière professionnelle, dont les points culminants furent un titre de Coupe de France avec Lorient en 2002 et un autre en Coupe de la Ligue avec les Girondins de Bordeaux en 2007. Deux clubs qu’il a marqués de son sceau. Mais le ballon rond n’a pas immédiatement été rangé au placard pour autant. Pour boucler la boucle, seize ans après avoir fait le chemin inverse, attiré par le Stade Rennais du haut de ses 20 ans, l’ancien attaquant âgé de 45 ans a remis les pieds dans sa Guyane natale et renfilé le maillot de l’US Sinnamary ainsi que celui de l’AJ Saint-Georges en amateur. En parallèle, "Darch’" s’est épanoui comme joueur-capitaine-adjoint de la sélection guyanaise, jusqu’en 2014. "C’était une bonne expérience, on était à deux doigts de se qualifier pour la Gold Cup. On a battu des équipes comme la Jamaïque, Haïti, Cuba. J’ai retrouvé des coéquipiers avec qui je jouais quand j’étais jeune. (…) Puis j’ai voulu faire un break avec le football".

2. Sa reconversion
Une envie de couper et d’explorer d’autres domaines. "Je suis propriétaire d’une boîte de nuit à Cayenne, même si, avec la covid-19, c’est en stand-by…", explique-t-il. Presque une évidence pour cet éternel ambianceur de vestiaire au sourire communicatif qui a toujours eu le sens de la fête. Même si l’acolyte de Pascal Feindouno le rappelle : "Les gens faisaient un amalgame. Je ne suis pas un fêtard, je suis un bon vivant ! Le fêtard, il sort les veilles de matchs. On pouvait me voir le samedi après le match en boîte de nuit, oui ! Mais pas pendant la semaine. Sinon, avec la masse musculaire et le style de jeu que j’avais, tous les 15 jours, j’aurais été à l’infirmerie. Mais ça fait toujours du bien d’aller décompresser !" Outre la fièvre du samedi soir, Darcheville s’occupe également d’un projet immobilier, "profite de sa famille, ses amis" bien que ses aspirations naviguent par-delà l’Atlantique.

3. Son projet de nouvelle vie
S’il jouit actuellement du climat tropical de Cayenne et peut "se lâcher au niveau des repas", son esprit est tout droit dirigé vers l’Hexagone. À Rennes plus exactement, d’où sa femme est originaire. Déjà en 2018, il faisait état de son idée de débarquer dans la cité bretonne, pour passer la deuxième partie de ses diplômes d’entraîneur (il est titulaire du BEF) en vue d’intégrer un staff. "Mais avec mes affaires à régler avant mon départ puis la situation sanitaire, c’est retardé… Je subis les évènements, j’attends… Une chose est sûre, c’est que je vais venir en métropole pour intégrer un club, un staff, et apporter mon expérience". Transmettre son savoir-faire, voilà le mantra de Jean-Claude Darcheville qui s’est découvert cette envie lors de son passage sur le banc de la sélection guyanaise à la fin de sa carrière. Pourquoi pas le voir sur un territoire qu’il affectionne particulièrement : "Si jamais je devais réintégrer le milieu professionnel dans un staff, j’aimerais bien être dans la région bretonne…"

4. Son regard sur le football
Même à l’autre bout du monde, rien n’échappe à l’œil toujours passionné et analytique de Jean-Claude Darcheville. "Je suis intéressé par tout ce qu’il se passe, je suis à la page. Observer, analyser, j’aime bien. Je refais le match !" S’il reste fidèle au FC Lorient ou aux Girondins de Bordeaux, tout y passe, la Ligue 1 comme les championnats étrangers ou encore la Ligue des champions qu’il peut débriefer avec un interlocuteur de choix : "Comme je suis ami avec Karim Benzema, je parle de temps en temps avec lui, on s’échange des messages, je le félicite souvent". De son canapé, il a parfois des fourmis dans les jambes. Et quand on lui demande s’il se verrait bien de nouveau dans le monde du football : "Oui, franchement !"

5. Sa pratique sportive
Même si ça peut être amusant d’imaginer ce colosse sur un vélo, "Darch’" est monté assez fréquemment sur la machine à deux roues depuis sa retraite. Enfin, c’était surtout pour réparer ses soucis au genou qu’il a traînés plusieurs mois. Car, dès que le physique a pu supporter de nouveau une partie de football, la bicyclette est restée au garage. Sur les terrains, l’auteur de 53 réalisations entre 1999 et 2002 avec le FC Lorient continue d’affoler les compteurs… dans le championnat guyanais vétérans, avec son club formateur de l’US Sinnamary : "Je prends mon pied ! Ça fait trois, quatre années de suite qu’on est champion. Et encore, si on n’avait pas perdu sur tapis vert une année, on serait à sept fois d’affilée. J’ai même le record de meilleur buteur : 54 buts, en 2018. Et là, contrairement à quand j’étais professionnel, je peux profiter de la troisième mi-temps !"

De titi rennais à héros lorientais Traditionnelle paire de Copa Mundial aux pieds, Jean-Claude Darcheville a écumé les terrains de France en laissant, très souvent, sa trace dans les années 2000. Par un but, tel celui triomphant au Stade de France qui donna la Coupe de France au FC Lorient, seul titre majeur de l’histoire du club, un soir de mai 2002, face au SC Bastia (1-0), son "plus beau souvenir". Par une frappe surpuissante et une foulée supersonique qui faisaient vibrer ou frissonner les spectateurs. Par une généreuse combativité qui l’a fait remarquer du côté des Glasgow Rangers avec une finale de Coupe de l’UEFA à la clé en 2008. Par son sourire et sa bonhomie qui le rendent encore si attachant. Si "Darch’" a aussi marqué les esprits à Bordeaux avec une victoire en Coupe de la Ligue en 2007, c’est en terre bretonne qu’il s’est pleinement épanoui. D’abord à Rennes, qui l’a fait déménager de Sinnamary pour le former en 1995. Mais surtout à Lorient, où le Guyanais a explosé et inscrit la bagatelle de 44 buts en 102 rencontres de deuxième et première division. Ses passages à Nottingham Forest (Angleterre), Valenciennes, Nantes et Kavala (Grèce) complètent la carrière d’un joueur unique qui a marqué de son sceau le championnat de France. "Quinze années au plus haut niveau, se remémore-t-il. Forcément, ça vous manque…"

De Pôle Emploi à la Ligue des champions : l’impressionnant parcours d’Édouard Mendy

En 2015, Édouard Mendy pointait à Pôle Emploi au Havre, désespérant de trouver un club professionnel. Six ans plus tard, et même si une blessure aux côtes laisse planer le doute sur sa participation, le voilà en finale de Ligue des champions avec Chelsea.
ds 0464

Le gardien international sénégalais, qui a gardé ses cages inviolées à 24 reprises cette saison, a changé de dimension, au point d’être invité à Porto, samedi, pour la finale de C1 contre Manchester City (21 h).

C’est le couronnement d’un parcours semé d’embûches pour le portier de 29 ans, qui avait pourtant connu des débuts prometteurs. Né près du Havre, il a capté ses premiers ballons vers l’âge de 10 ans dans son quartier et a rapidement été repéré par le Hac.

"Il avait une certaine dextérité, de l’explosivité, une morphologie qui lui permettait d’avoir une certaine présence dans le but mais aussi dans l’attitude, même si c’est un garçon discret", se souvient Michel Courel, entraîneur des gardiens de l’Académie du Hac.

"Il était très appliqué et très sérieux, c’était un gamin très motivé", ajoute-t-il.

Mais il n’est pas le seul gardien doué au centre de formation, et le Hac choisit de miser sur Zacharie Boucher, qui a joué ensuite à Toulouse ou Auxerre et évolue désormais à Salonique (Grèce).

Mendy poursuit alors aux Municipaux du Havre, un club amateur partenaire du Hac. Là, le gardien longiligne progresse à vue d’œil. "C’était un véritable moteur dans un groupe. Quand il prenait la parole, il était respecté, écouté", raconte Jean-Michel Naze, président des Municipaux.

En rade
A 19 ans, il rejoint Cherbourg, en National, et fait vite l’unanimité autour de lui, se souvient le président, Gérard Gohel. Mais après trois ans, le club est relégué et Mendy choisit de partir. Des agents lui promettent des essais dans des clubs de Ligue 1 ou à l’étranger, avant de le laisser en rade.

C’est l’automne 2014, il a 22 ans, un bac pro commercial en poche et des espoirs brisés. Mais il retourne s’entraîner avec Michel Courel et la réserve du Hac. "C’est un gros bosseur, il a pensé d’abord à travailler, à rester en forme", raconte l’entraîneur.

Les mois passent et rien ne bouge, l’envie de tout laisser tomber le prend souvent. Sur les conseils de sa mère, il s’inscrit à Pôle Emploi.

Au bout de 9 mois, Marseille l’invite pour un essai et lui propose de devenir gardien N.3 à l’été 2015. Sans approcher de l’équipe pro, il joue huit matchs avec la réserve cette saison-là et progresse en particulier dans son jeu au pied.

"C’est un gros compétiteur, un gros travailleur", explique Stéphane Cassard, alors entraîneur des gardiens à l’OM. "Pour un très grand gabarit, il va très vite au niveau des appuis, il va très vite au sol, il a une grande envergure, il prend beaucoup de place dans le but".

"La surprise d’Édouard"
Au printemps 2016, son nom parvient aux oreilles de Jean-Pierre Caillot, président de Reims, alors en L2, qui cherche un 2e gardien. "Je lui ai dit : "Prends-le comme N.2, ça sera ton N.1"", assure Gérard Gohel.

À l’âge de 24 ans, Édouard Mendy signe donc enfin son premier contrat pro. L’année suivante, il devient le gardien N.1 et monte en L1 avec Reims. En 2019, il arrive à Rennes et en août 2020, il est transféré à Chelsea, pour plus de 24 millions d’euros, un record pour un gardien de L1.

De quoi ravir ceux qui l’ont vu grandir. "Je prends beaucoup de plaisir à le voir jouer, c’est un beau gardien : sérénité, calme, fermeté, autorité et en même temps une grosse assurance. Il dégage une énorme force", salue Michel Courel. D’autant qu’il continue de garder le contact et de rendre visite à l’occasion en Normandie.

Et que tous ses anciens clubs se sont partagé 5 % du montant du transfert au titre de l’indemnité de formation. Une source de revenus classique pour le Hac ou Cherbourg, une manne tombée du ciel pour les Municipaux, qui vont toucher au total plus de 400 000 euros, soit trois fois le budget annuel du club.

"C’est la surprise d’Édouard", se réjouit Jean-Michel Naze.

Julien Stephan explique son choix de rejoindre Strasbourg

Presque trois mois après sa démission de Rennes, Julien Stephan s’est engagé pour les trois prochaines saisons avec Strasbourg, "une étape intéressante pour progresser" dans sa jeune carrière d’entraîneur.

ds 0463

Pourquoi avoir choisi de signer à Strasbourg ?
Le discours du président, le fait d’arriver dans un club très sain et dans un environnement passionné, étaient deux critères importants pour moi. Ça s’est fait très, très vite. On a eu des premiers contacts téléphoniques lundi après-midi, et ensuite ça s’est enchaîné. C’est devenu une évidence pour moi dès qu’on s’est rencontré. Je suis très heureux d’arriver au Racing club de Strasbourg. Les attentes ici sont importantes. Il y a beaucoup de passion, beaucoup de ferveur. C’est aussi quelque chose que j’ai trouvé intéressant. Je mesure la chance d’être aujourd’hui l’entraîneur du RC Strasbourg. Je pense que beaucoup d’entraîneurs aimeraient être à ma place. Je trouve qu’il y a ici beaucoup d’humilité et l’ambition de progresser, mais de faire les choses dans l’ordre. C’est quelque chose qui m’a plu, motivé. Quand on a la chance d’évoluer dans un environnement comme celui-ci, je crois qu’il faut saisir l’opportunité et je suis très content de l’avoir fait.

Quelles sont vos ambitions ?
L’ambition est de continuer à progresser et partager beaucoup d’émotions. Je crois qu’on a tous été en manque d’émotions ces derniers temps. On espère que ça va progressivement rentrer dans l’ordre. Le partage d’émotions, ce sera quelque chose de très important. Le club va continuer à progresser, se structurer, moi je suis aussi là pour progresser, je sors d’une expérience à Rennes très enrichissante, mais je suis encore un très jeune entraîneur qui a besoin de progresser et je trouve que pour moi c’était une étape très intéressante dans ma carrière.

Quitter un club européen pour une équipe qui joue régulièrement le maintien ne vous a-t-il pas freiné ?
On a joué la Ligue des champions cette année mais ce n’était pas programmé avec Rennes, ce n’était pas l’ambition. Strasbourg a acquis un maintien à la dernière journée, mais a gagné un titre il y a deux ans. Strasbourg est capable aussi d’avoir de très bons résultats. Je ne réfléchis pas en ces termes. Je sais la chance que j’ai aujourd’hui de pouvoir entraîner ce club. C’est un club important en France, avec de bonnes structures, avec un public qui porte énormément son équipe, avec des dirigeants très compétents. On va se mettre au travail et faire du mieux possible pour progresser et avoir les meilleurs résultats possibles.

Julien Stéphan, nouvel entraîneur du Racing Club de Strasbourg pour trois ans

L’ancien coach Rennais a signé un contrat de 3 ans avec le club strasbourgeois. Le Racing mise ainsi sur un entraîneur jeune (40 ans), avec seulement deux ans d’expérience au plus haut niveau, une belle côte de popularité et moins clivant que son prédécesseur Thierry Laurey.
ds 0462

Julien Stéphan est né le 18 septembre 1980 à Rennes, car son père Guy Stéphan jouait alors au Stade rennais. Il a suivi les pérégrinations de son père, actuel adjoint de Didier Deschamps en équipe de France, au fil de sa carrière de joueur, puis d’entraîneur. Il a fréquenté plusieurs centres de formation à Lyon, à Bordeaux et au PSG, mais il n’a pas fait de carrière professionnelle dans le foot.

Il commence sa carrière d'entraîneur très jeune. Il fait ses gammes de coach à Dreux, à Châteauroux, à Lorient, puis intègre le staff du stade Rennais. Il entraîne d’abord l'équipe U19 puis la réserve du club breton. Il a sous ses ordres des joueurs comme Ousmane Dembélé ou James Léa-Siliki, qui vont intégrer l’équipe première.

C’est après une lourde défaite du Stade Rennais face... au Racing (1-4 en décembre 2018), que Sabri Lamouchi est écarté du banc de touche breton, au profit de Julien Stéphan, propulsé entraîneur en Ligue 1, à l’âge de 38 ans.

Il offre à Rennes son premier trophée depuis 1971
Ses résultats sont tout de suite probants. Il permet au Stade Rennais, privé de trophée depuis 1971, de renouer avec un titre, la Coupe de France en 2019 (victoire face au PSG, les deux équipes n’avaient pas réussi à se départager (2-2) et les Bretons avaient gagné 6 tirs au but à 5). Il a aussi permis au club de se qualifier pour la première fois de son histoire en Ligue des Champions à la fin de la saison 2019-2020.

Après un bon départ, la saison 2020-2021 a constitué sa première expérience douloureuse. Dépassé en Ligue des champions (1 nul et 5 défaites), le Stade Rennais plonge aussi en championnat. L'histoire entre Julien Stéphan et Rennes a pris fin le premier mars dernier, après des résultats qui ne le satisfaisaient plus et des tensions avec sa direction. Il a démissionné de son poste, où il a été remplacé par Bruno Genesio.

Une fin douloureuse à Rennes, mais l'envie d'y retourner
Depuis, il a conservé un silence médiatique, refusant toute interview. Un suiveur du club rennais explique qu’il a très mal digéré ce premier accroc dans sa carrière. Il a terminé cette expérience épuisé. Mais d’après ses proches, après trois mois de pause, il avait déjà « très envie de replonger ».

Travailleur acharné, Julien Stéphan bénéficie d’une belle côte de popularité. Il a laissé de bons souvenirs auprès de ses anciens joueurs, des salariés et des suiveurs du club rennais.

Sur le papier, il correspond au profil recherché par le président du Racing Marc Keller, quelqu’un de jeune, d’ambitieux, de charismatique, avec pour objectif de faire passer un nouveau cap au club strasbourgeois.

Il retrouvera au Racing, le Haut-Rhinois Jean-Marc Kuentz qui a été son adjoint à Rennes.

Gaël Danic ouvre un "temple du padel"

À Bruz, près de Rennes, l’ancien milieu de terrain a troqué le ballon rond pour le padel : un sport entre le tennis et le squash.
ds 0461

Lorsqu’il déclarait au Télégramme "Le foot, c’est ma vie" en octobre 2019, Gaël Danic ne se doutait peut-être pas encore de ce qui l’attendait. Le 9 juin 2021, l’ancien milieu de terrain de Rennes, Guingamp, Lorient ou Lyon ouvre un lieu dédié… à un sport de raquettes ! Quelques années plus tôt, à Valenciennes, c’est aux côtés de trois footballeurs lillois - Nolan Roux, Florent Balmont et Rio Mavuba - qu’il découvrait le padel, qui se joue en double.

"Nous partagions dans ces moments-là autre chose que le football" se souvient le sportif, qui a rapidement été conquis par cette pratique. "On y joue bien plus avec la tête qu’avec les muscles. C’est un sport où il faut être ingénieux et trouver les bonnes trajectoires rectilignes pour battre son adversaire. Il y a un petit côté stratège !". Aujourd’hui, ce sport séduit près de 80 000 pratiquants.

À Bruz, près du parc-expo et du campus de Ker Lann, l’espace du futur "Breizh Padel" a été entièrement réaménagé. Cinq terrains de padel prévoient d’être ouverts en continu, tous les jours de la semaine et le week-end, pour accueillir des passionnés, mais aussi des débutants. "Les sportifs et non sportifs peuvent pratiquer le padel. Ce sport est ludique est accessible à tous. Il suffit de l’essayer".

Le lieu prévoit également d’organiser des cours et des tournois, dont une compétition serait organisée chaque mois en partenariat avec le Décathlon de Betton. Outre l’espace dédiée au sport, le Breizh Padel prévoit d’être un lieu de convivialité avec un espace restauration et une terrasse de 80 m². L’occasion pour Gaël Danic de conserver sa première passion : en organisant quelques retransmissions de matchs de football.

De privilégié à pestiféré… Ben Arfa, un pari complètement raté aux Girondins ?

Alors que les Bordelais vont tenter d'assurer leur maintien en Champagne, le meneur de jeu a complètement disparu de la circulation
ds 0458

De Reims à Reims. Entre ces deux confrontations face aux Champenois en Ligue 1 pour les Girondins de Bordeaux, 151 jours. Soit tout pile cinq mois. C’est aussi le temps depuis le dernier geste décisif de Hatem Ben Arfa avec les Marine et Blanc. Une passe pour Ui-jo Hwang, le 23 décembre dernier. Cela fait long, très long, trop long pour un joueur de sa trempe. Aujourd’hui au moment pour les Bordelais de se rendre au stade Auguste Delaune pour assurer leur maintien lors de la 38e de L1, il paraît très loin le temps où l’on parlait même de "Ben Arfa dépendance" en Gironde fin 2020 (deux buts et quatre passes décisives en sept matchs).

On se demande même ces derniers jours si l’on reverra un jour l’attaquant français sous le maillot des Girondins. En effet, il a complètement disparu de la circulation. En quelques mois, il est passé du statut de privilégié et chouchou de Jean-Louis Gasset à celui de bouc émissaire voire de pestiféré auprès de certains joueurs et membres du staff au Haillan. "C’est triste, très triste", avoue à 20 Minutes l’un de ses proches qui ne souhaite pas plus s’étaler sur la situation du joueur et du club. Aujourd’hui, le pari Ben Arfa semble bien être un échec…

La vidéo, une grossière maladresse
Cette saison est en réalité un résumé condensé de la carrière de l’ancien lyonnais. Un départ canon avec de belles promesses avant des remous autour de sa personne pour finir par tomber dans l’oubli. Un gâchis ! Pourtant, et même s’il avait été prévenu par ses proches du danger de miser sur Hatem Ben Arfa, Jean-Louis Gasset a fait des pieds et des mains en début de saison pour attirer à Bordeaux ce "génie du football", comme il le qualifie. Le joueur y a cru aussi de son côté : "Dès que j’ai vu que l’entraîneur était Jean-Louis Gasset, ça m’a donné envie de venir. En tant qu’homme, je l’ai connu en équipe de France (2010-2012) où j’ai senti une bonne énergie. Ça reste un entraîneur avec beaucoup de valeurs. J’aime beaucoup sa philosophie", disait-il lors de son arrivée en octobre dernier. Olivier Létang, qui connaît très bien les deux hommes, parlait même d’un "beau mariage".

Les premières semaines donneront raison à l’actuel président du Losc. En jambes, impliqué, collectif, Hatem Ben Arfa devient très vite l'un des hommes forts des Girondins et offre par exemple deux victoires importantes à son équipe à Rennes et contre Brest. "Ces six points font du bien aujourd’hui aux Girondins, hein ?", taquine son entourage.

Mais en réalité dans le vestiaire, c’est déjà compliqué. Compliqué notamment à cause d’une incroyable maladresse de Jean-Louis Gasset. Elle a lieu avant même l’arrivée de l’attaquant en Gironde. Un beau matin, "JLG" décide de convoquer ses attaquants dans une salle du centre d’entraînement pour leur passer une vidéo… De quoi ? Des plus belles actions de Ben Arfa ! Sur le coup, il pense bien faire. Il souhaite préparer l’arrivée du joueur pour qu’il soit accueilli du mieux possible et surtout faire passer un message en substance : montrer aux autres qu’un joueur exceptionnel va rejoindre l’équipe et qu’il va falloir jouer pour lui. Jean-Louis Gasset assumera d’ailleurs publiquement ce choix. Problème, la séquence est extrêmement mal vécue par ses attaquants, certains en tombent de leur chaise et l’un d’entre eux se lève même au bout de quelques secondes pour lui dire là aussi en substance : "C’est quoi ça coach ? On n’a pas besoin de ça, on le connaît tous Ben Arfa !" L’incompréhension est totale sur le moment. Certains se sentent complètement dévalorisés et d’autres comprennent tout de suite que la concurrence sera biaisée.

Gasset, la trahison
Cette mise sur un piédestal ne passera jamais auprès d’un groupe peut-être fracturé mais sain. La rupture totale arrive au mois de février après le match contre Marseille où Ben Arfa fait preuve d’égoïsme sur le terrain, en jouant presque tout seul lors de la deuxième mi-temps face à un adversaire réduit à neuf. Ce soir-là, les joueurs sont à peine rentrés au vestiaire que Laurent Koscielny s’en prend à son partenaire avec véhémence. Le capitaine des Girondins lui balance un ballon dessus avant de l’insulter. L’attaquant ne réagit pas sur le moment, il encaisse. Il en a vu d’autres. En revanche, il ne pardonnera jamais ce qu’il se passera les jours suivant. C’est-à-dire absolument rien !

"Personne n’a pris la parole pour remettre de l’ordre. Pas un mot de Gasset ou Roche pour le défendre alors que c’est parti trop loin. On peut se disputer, s’engueuler, mais il doit toujours y avoir un minimum de respect", rappelle un proche du groupe pro. Hatem Ben Arfa va vivre cela comme une véritable trahison de la part de "JLG". "Quand il sent qu’il n’a plus la confiance de son entraîneur, il se renferme et c’est fini. Cela a souvent été le cas dans sa carrière", confiait il y a quelques semaines une connaissant du joueur à France 3 Aquitaine. C’est exactement ce qu’il va se passer. Laurent Koscielny, lui, en remet une couche quelques jours plus tard et appelle ses dirigeants à "faire le ménage" dans le vestiaire. Sur le moment, certains pensent qu’il s’adresse aux joueurs en fin de contrat mais en réalité, le défenseur international vise deux joueurs : Hatem Ben Arfa et Toma Basic avec qui il a eu aussi plusieurs accrochages.

Une blessure diplomatique ?
D’ailleurs depuis, et ce n’est peut-être qu’un hasard, l’attaquant n’a été que deux fois titulaire en 11 matchs. Il traîne sa peine sur le terrain et ne semble plus du tout impliqué à l’image de son entrée en jeu contre Rennes. Au point d’en arriver aujourd’hui à la blessure diplomatique ? C’est en tout cas ce qu’il se dit autour du club. Le joueur affirme ressentir des petites douleurs mais le staff ne trouve trace d’aucune blessure. "Il fait du vélo" commente-t-on simplement au Haillan. Du côté de l’entourage du joueur, on ne confirme pas cette thèse. En revanche, "Hatem [Ben Arfa] n’est clairement pas les bonnes dispositions psychologiques" pour jouer. Alors sera-t-il à Reims ? Et surtout sera-t-il là encore la saison prochaine ?

Le joueur a une deuxième année en option dans son contrat. A l’instant T, difficile de l’imaginer poursuivre l’aventure bordelaise. Mais l’attaquant n’aurait pas encore pris sa décision car il attend le maintien officiel du club et surtout de savoir si les Girondins seront rapidement rachetés. L’un des potentiels repreneurs l’a d’ailleurs sondé ces derniers jours. Et selon les informations de 20 Minutes, quatre clubs français et européens se tiennent prêts à dégainer pour l’attirer dans leurs filets.

Jocelyn Gourvennec bientôt de retour à Guingamp ?

Un accord serait proche entre Jocelyn Gourvennec et l'En Avant Guingamp. L'ancien entraîneur de l'EAG se verrait confier les rênes de l'ensemble de la politique sportive du club.
ds 0439

Comme nous vous l’annoncions précédemment, l’heure est au changement du côté de l’En Avant Guingamp. Alors que Frédéric Bompard souhaiterait garder sa place de numéro 1, c’est un tout autre nom que les dirigeants de l’EAG ont coché.

Jamais deux sans trois. En effet, comme l’annonce Ouest-France, Jocelyn Gourvennec serait sur le point d’effectuer son retour au sein de l’En Avant Guingamp.

Ainsi, l’ancien entraîneur de Bordeaux se verrait confier le rôle de manager sportif et occuperait donc les postes de directeur sportif, entraîneur de l’équipe première et responsable de la politique sportive à tous les étages.

Un retour attendu mais plusieurs fois repoussé
Des responsabilités qu’il souhaitait déjà obtenir en mai 2019, lors de la relégation en Ligue 2. Il avait essuyé un refus de la part de Bertrand Desplat, alors président, qui n’avait pas souhaité lui confier les pleins pouvoirs.

L’occasion s’était présentée une nouvelle fois en septembre 2020, après les départs de Bertrand Desplat et Xavier Gravelaine.

Tout était alors calé entre le nouveau président Fred Le Grand, Noël Le Graët et Gourvennec, mais cette fois, c’est le Conseil d’administration du club qui avait fait capoter l’opération. Le CA ne souhaitait pas, à l’époque, entamer une reconstruction en profondeur du club, et avait préféré maintenir Mecha Bazdarevic dans ses fonctions.

Ancien entraîneur de l’En Avant de 2010 à 2016 et de novembre 2018 à mai 2019, le breton de 49 ans, consultant Canal + depuis son départ de l’En Avant, vient tout juste de terminer une formation de Manager général de club sportif professionnel.

Si son arrivée venait à se confirmer, plusieurs changements auraient lieu au sein de l’organigramme du club. Une arrivée qui ne devrait pas être officialisée avant le dernier match de la saison, samedi 15 mai, à Niort.

S.G.S.B.

SGSB

Boutique de Mumbly

Boutique

Cantine de Mumbly

Cantine

Hébergé par

Reglyss.bzh

Free Joomla templates by Ltheme