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Petr Cech et des anciens du Stade Rennais pour un tournoi de golf au Bois-Guy, près de Fougères

L’ancien gardien de Chelsea et d’Arsenal sera présent, mercredi 15 juin 2022, en compagnie d’anciens joueurs du Stade Rennais, pour un tournoi de golf au profit de l’école de foot de l’AGL-Drapeau.

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En activité ou retraité du football de haut niveau, ils sont nombreux à avouer une passion pour la petite balle blanche. Petr Cech fait partie de ceux-là. Mercredi 15 juin, l’ex international tchèque sera présent pour un tournoi de golf au domaine du Bois-Guy à Parigné, près de Fougères (Ille-et-Vilaine), où il sera l’ambassadeur de l’évènement.

C’est lors d’un dîner entre l’ancien portier de Chelsea et Michaël Linhoff, propriétaire du domaine que l’esquisse du projet a débuté. « On partage certains centres d’intérêt comme celui de l’environnement, souligne le propriétaire des lieux. Notre golf écologique allant dans ce sens, on s’est dit pourquoi pas. »

Ce tournoi n’aurait pas pu avoir lieu sans le concours de Christophe Lollichon, ami des deux protagonistes. « C’est un réel plaisir d’organiser cet évènement parce que c’est avant tout une histoire de personnes », explique l’ancien entraîneur des gardiens du Stade Rennais.

D’anciens du Stade Rennais sur place
Sont attendus sur les tees de ce parcours niché sur le domaine du Bois-Guy, des anciens Rouge et Noir tels Mickaël Pagis, Michel Sorin, Romain Danzé, Erik van den Boogaard. « Malgré un emploi du temps chargé, ils n’ont pas hésité à répondre favorablement à l’invitation, précise Christophe Lollichon. L’idée est de partager un moment en dehors d’un terrain de foot avec Petr au milieu. »

Lors de ce rendez-vous qui se veut convivial, le public pourra être présent. « Les spectateurs seront les bienvenus, indique Michaël Linhoff. Des créneaux horaires leur seront proposés pour aller sur le parcours. » Pour les selfies, autographes et autres, il faudra attendre la fin du tournoi.

Des fonds pour les jeunes footballeurs
Les fonds récoltés de ce tournoi iront pour l’école de foot de l’AGL-Drapeau. « On parle beaucoup de l’équipe première mais il ne faut pas oublier la base, observe Christophe Lollichon, qui n’est autre que le conseiller sportif du club. On veut se donner les moyens d’aller encore plus loin. Notre but est de voir grandir nos gamins sportivement et humainement. Et si possible pour certains, d’aller tutoyer une carrière de footballeur. »

Si rien n’est sûr pour le moment, il n’est pas impossible que ce genre de manifestation se réitère à l’avenir. Toujours dans le but de soutenir des associations.

Olivier Sorlin prend la tête de Cluses-Scionzier en R1

Olivier Sorlin met un terme à sa carrière de joueur et débute en tant que coach au CSFC. Il portait les couleurs du club depuis quatre saison.

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Ça y est. À 43 ans, Olivier Sorlin raccroche les crampons. Ce week-end contre la réserve de Bourg-en-Bresse, le milieu défensif a officiellement tiré sa révérence. Mais le natif de Saint-Etienne ne sera jamais très loin des terrains. Après plus de 600 matches en pro entre Montpellier, Rennes ou encore Évian, il évoluait depuis quatre ans chez les amateurs de Cluses-Scionzier en R1. Dès la saison prochaine, il reprendra la tête de cette même équipe qu'il connait sur le bout des doigts. Le club dévoilera les détails de son staff dans la semaine.

À Metz, un inattendu tandem Bölöni-Dréossi

Les très probables nominations de Laszlo Bölöni et Pierre Dréossi aux postes d'entraîneur et de directeur technique ont surpris à Metz. Les deux hommes, qui ont déjà collaboré par le passé, auront pour mission de ramener les Grenats en Ligue 1 dès l'année prochaine.
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Incrédules pour certains, moqueurs pour la plupart : les agents et autres proches du FC Metz ont tous été stupéfaits par l'arrivée prochaine de Laszlo Bölöni sur le banc. À 69 ans, il effectue son retour en France, plus de dix ans après l'avoir quittée.

L'ancien entraîneur de Nancy (1994-2000), Rennes (2003-2006), Monaco (2006) et Lens (2011) ne figurait pas parmi les favoris pour prendre la succession de Frédéric Antonetti, dont le départ a été officialisé jeudi. C'est pourtant lui qui a été préféré à Jean-Louis Garcia (qui n'a gagné que trois matches sur quinze avec la filiale belge de Seraing la saison dernière), Emilio Ferrera (sous contrat avec La Gantoise), Patrice Garande (libre) ou encore Omar Daf (toujours lié à Sochaux mais très demandé).

Un duo qui se connaît bien
Nouveau conseiller du président Bernard Serin (71 ans), Lucien D'Onofrio (66 ans) a choisi le Roumain, avec qui il a déjà travaillé au Standard Liège (2008-2010). Sans contrat depuis son départ du Panathinaïkos en mai 2021, sur une 5e place en championnat de Grèce, Bölöni devrait être officiellement nommé dans les prochaines heures.

D'Onofrio, qui pilote désormais Metz, Seraing (où il a placé Carlos Freitas comme directeur sportif) et Génération Foot, a également tranché en ce qui concerne le directeur technique des Grenats. Selon nos informations, il s'agira de Pierre Dreossi.

Un temps pressenti, le Belge Michel Preud'homme aurait souhaité un champ d'action plus élargi que celui proposé par des Lorrains qui ont mis tout leur avenir entre les mains d'hommes d'expérience. Dréossi, 62 ans, a déjà travaillé avec Böloni du côté de Rennes (2003-2006) et plus récemment au Pana (2020-2021). Ancien joueur de Lille, Sochaux, Nice, du PSG et de Cannes, il a déjà occupé des fonctions de dirigeants au LOSC, à Rennes (où il fut même un temps entraîneur et manager) et au PFC.

Benoît Costil quitte les Girondins de Bordeaux

En fin de contrat, Benoît Costil quitte officiellement les Girondins de Bordeaux à l’issue d’une saison galère sur et en dehors du terrain.
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Son départ était attendu, il est désormais officiel ! Benoît Costil quitte les Girondins de Bordeaux après cinq saisons passées sous le maillot au Scapulaire. L’ancien gardien du Stade Rennais (2011-2017) a connu une saison cauchemardesque entre relégation et accusations de racisme. L’international français (une sélection) est maintenant libre et ne devrait pas manquer de prétendants.

 

Je ne me suis pas transformé en Tony Truand

Condamné le 16 mai à cinq ans de prison, dont trois ferme, pour violence avec arme, l'ancien attaquant Tony Vairelles a fait appel de cette décision. Et clame son innocence.
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Dix ans de silence, ou presque. Entre la fusillade à la sortie de la boîte de nuit « Le 4 As », où des videurs furent touchés, et le procès en correctionnelle qui l'a condamné en avril à cinq ans de prison dont trois ferme pour violence avec armes, Tony Vairelles s'était astreint à ne pas évoquer l'affaire qui a aussi mis en cause ses trois frères. L'ancien attaquant (49 ans), qui a fait appel du jugement, préparait un livre, Balles au Centre (aux éditions Hugo Sport). Mercredi midi, à Paris, affable et bavard, il a répondu à nos questions une heure durant. L'ex-international ne crie pas son innocence ; il l'argumente. Il a aussi les yeux qui se mouillent quand il est question de son père qui a toujours occupé une place centrale dans le clan. Le procès en appel pourrait se tenir l'an prochain.

Vous imaginez-vous retourner en prison, si l'appel n'est pas en votre faveur ?
Rationnellement non. C'est inconcevable. Mon procès n'est pas rationnel. Ça n'arrive nulle part. Une cassette des enfoirés dans le magnétoscope de la vidéosurveillance ? C'est Vidéo Gag ! Sauf qu'on joue nos vies. Ça suffit, on a assez souffert.

Plein de trucs se contredisent. L'injustice, ça m'a toujours insupporté

L'affaire date de plus de dix ans et va donc durer peut-être encore deux ans...
C'est long et épuisant, quand on voit le résultat, frustrant. On attend cette fin, ce coup de sifflet final. C'est exactement comme ce match à Wembley (un match de Ligue des champions remporté 1-0 par Lens contre Arsenal, en novembre 1998) où tout est beau, tout est rose, où on mène, et je reçois ce carton rouge à la dernière minute, où je n'ai rien fait. T'as les preuves en vidéo et pourtant tu es suspendu le match d'après... Là, dans mon affaire c'est l'inverse, la vidéo n'existe plus (la vidéosurveillance de la discothèque). À l'intérieur, on retrouve au bout de plusieurs heures une cassette avec le concert des enfoirés. Si le travail avait été bien fait, on aurait eu un élément qui nous aurait tous mis d'accord. Tout ça, j'en suis certain, parce qu'une cassette a été subtilisée. C'est trop confus pour être plausible. Plein de trucs se contredisent. L'injustice, ça m'a toujours insupporté. Les arbitres savaient que je ne tombais jamais. Un jour, il y en a un qui m'a dit : "Monsieur Vairelles, y'a faute, mais je ne peux pas siffler, vous ne tombez pas".

Ces dix dernières années, vous aviez préféré ne pas évoquer l'affaire...
Je suis d'un naturel qui aime la discussion, mais je n'avais pas le choix. L'affaire en instruction, je ne voulais pas m'étendre sur le sujet, je ne répondais jamais quand ça entrait trop dans le vif du sujet. Au procès, j'ai eu l'impression de ne pas avoir été entendu, d'avoir soulevé des tas d'interrogations. J'aurais peut-être dû plus m'expliquer. En prison on m'a mis en garde : "Quand tu mets le pied en prison, avant de sortir..." Je n'ai pas toujours eu le sentiment d'être respecté.

Mon fils pensait que j'étais mort. Pendant un mois, il n'a pas eu de nouvelles de son papa.

Il paraît que vous portez souvent un sweat que vous utilisiez en prison (Il a fait cinq mois de préventive). Pourquoi ?
C'est surtout pour bricoler. Je le garde pour me rappeler qu'il ne faut jamais oublier cet instant-là. C'était tellement terrible à vivre. Quand on reprend notre vie normale, on oublie l'enfer qu'on a pu connaître. En fait, c'est encore plus dur après, mais c'est le point de départ. Mon fils, par exemple, pensait que j'étais mort. Pendant un mois, il n'a pas eu de nouvelles de son papa. Je n'avais pas le droit de téléphoner, ma femme lui disait que j'étais en Corse, que j'étais allé voir la maison que j'ai là-bas. À un moment donné, ma femme l'a retrouvé dans la douche en train de pleurer et en train de dire : "Je veux rejoindre papa au paradis".

C'est tout le clan Vairelles qui s'est craquelé, semble-t-il...
Personne n'était bien. La famille a implosé. Il fallait du changement. Je suis parti avec ma femme à Bordeaux où j'avais des biens depuis mon passage là-bas comme joueur. Je retrouvais le soleil, c'était le bon compromis. J'ai remis de l'ordre dans la maison et aussi dans les appartements que je possède. J'ai bossé. J'avais besoin de m'évader, de travailler avec mes mains. Après la prison, plein de choses ont été compliquées. Ça bouscule tout. La vie de mon papa a basculé à partir du moment où ses quatre enfants étaient en prison. Quelque chose s'est brisé en lui, il n'avait plus son côté rationnel. On était tellement admiratifs l'un de l'autre, on avait cette fusion, et là on se comprenait moins. On a eu une période où on s'est moins parlé, ç'a été l'enfer à vivre. Ce n'est pas si facile quand on s'aime, qu'on a des différends et qu'on est meurtri dans sa chair. On a l'impression de n'être compris pas personne. Ni par sa propre famille, ni par la justice. La terre entière semble contre toi. Je n'ai peut-être pas non plus eu les réactions adéquates. Jusque-là, le clan n'avait eu aucune raison d'être fragilisé.

Au vu des relations claniques de votre famille, comprenez-vous qu'il soit difficile d'imaginer que votre père n'était pas là, la nuit de la fusillade, lorsque vous êtes venu récupérer vos deux cadets en compagnie de votre autre frère Guy, à la suite de leur appel à l'aide ?
À l'époque, mon père a bien plus de soixante ans. Aucun d'entre nous n'aurait eu l'idée de l'appeler. On pose la question dans le mauvais sens. On se retrouve sur ce parking par un incroyable concours de circonstances. J'avais déjà récupéré les petits, on se comprend mal avec mon frère qui est dans une autre voiture dont la vitre se baisse pas, et il avance vers la boîte, donc je le suis. On entend toujours les mêmes choses : "Y a pas de fumée sans feu". Ça fait mal. Nous, on ne demande qu'à prouver notre innocence. L'enquête a oublié des tas d'éléments qui vont dans notre sens. On a été condamnés au bénéfice du doute, c'est ça qui est flippant. J'ai toujours entendu que contrairement à la justice américaine, en France, c'était au Ministère public de prouver la culpabilité.

Les videurs avaient tellement d'ennemis... Quelqu'un qui avait eu des problèmes avec ces personnes-là devait être sur le parking et en a profité pour se faire justice.

Quelle est votre hypothèse ?
On a cherché, on a essayé de se renseigner, on s'est creusé la tête. Mon père a tenté d'enquêter. Ces videurs-là avaient tellement d'histoires, faisaient l'objet de tellement de plaintes... Mon frère lève les bras en l'air pour dire : "Arrêtez de me taper". Et les videurs continuent de le massacrer. Ils avaient tellement d'ennemis... Quelqu'un qui avait eu des problèmes avec ces personnes-là devait être sur le parking et en a profité pour se faire justice. Je n'avais aucune raison d'en vouloir à qui que ce soit, je venais juste récupérer mes frères. Je ne venais pas leur faire justice, je ne savais même pas ce qui s'était passé. Au téléphone, il avait juste baragouiné. À ce moment, je ne sais pas que quatre golgoths ont massacré mon frère. La police était persuadée par la version des vigiles, qui a souvent changé. Aujourd'hui, elle l'est moins. La justice dit qu'il n'y a qu'une arme et plusieurs tireurs, et voudrait faire croire, qu'une arme aux mains de mon frère est tombée par terre et que je l'aurais ramassée. C'est fou. Et ça passe.

Au cours du procès, l'un de vos avocats, le bâtonnier Berna a suggéré l'hypothèse selon laquelle votre père aurait pu être sur place sans que vous et vos frères ne soyez au courant...
Me Berna avait dû demander à ma mère d'aller sur ce terrain. Elle lui avait raconté que mon père était prêt à se sacrifier à tort pour nous, quelques semaines avant qu'il ne parte (il est décédé juste avant le procès). On nous croit ou pas : mon père n'était pas sur le parking ce soir-là, il était dans son lit. Il savait ses fils innocents, il était hors de question qu'ils aillent en prison. Pour être précis : il a juste demandé à ma maman si elle accepterait qu'il fasse quelque chose pour leurs enfants (Tony se met à pleurer).

La famille, c'est votre valeur première.
Ça nous a fait du mal à tous, et on s'est fait du mal entre nous, alors qu'on avait tous de bonnes intentions. On n'était pas d'accord sur une avocate et sur une stratégie qui fonçait trop dans le tas. Tout s'est enchaîné. Mon mariage avec Audrey devait être la grande réconciliation, et puis, pour une petite prise de bec, c'est parti en vrille. Tout le monde était à fleur de peau. Il y avait un malaise. Je ne pouvais plus vivre à 500 mètres de mon père. C'est pour ça que j'ai pris le chemin de Bordeaux. Mon papa a toujours été notre super héros. Il a dû se sentir tellement impuissant. Ça a dû le briser, le déchirer.

Ce n'est pas possible que j'aie fait un truc comme ça. C'est abominable qu'on puisse me soupçonner de ça

Charger votre père aurait-il pu vous permettre de vous en sortir ?
C'était la solution facile, c'était hors de question.

Cela vous a-t-il déplu que votre avocat s'aventure sur ce terrain ?
On a vite compris, on n'est pas des pros, s'il l'a fait, il savait pourquoi. Je ne voulais surtout pas que la mémoire de mon père soit salie. S'il avait été présent, il aurait été le premier à le dire, il n'aurait jamais pu laisser ses enfants en prison. Ce serait manquer de respect que de penser autrement.

Au début de l'affaire, pendant quatre à cinq mois, avec votre mère, votre père va faire la tournée des quatre prisons où sont incarcérés ses enfants.
C'était dur aussi. À cause des parloirs. On n'en avait que trois par semaine, limités à quatre personnes. Parfois, Audrey voulait être seule avec moi ou avec notre fils. S'il y avait trop de monde, il avait l'impression que je ne m'occupais pas de lui. Je le revois encore jouer seul dans son coin, alors qu'on ne parlait tous que de l'affaire. Il aurait dû être sur mes genoux.

Ce procès a parfois été présenté comme celui des videurs siciliens contre des gitans, avec tous les fantasmes ou la filmographie que ça peut véhiculer. Pensez-vous que cela vous a desservi ?
Le papa biologique de Maman est gitan. Mon père n'est pas gitan et n'a jamais vécu en caravane. Si cela avait été le cas, je l'aurais assumé. Ce n'est pas que j'assume ou que je n'assume pas. Je ne peux pas me revendiquer gitan, je ne vis pas comme eux, ce n'est pas ma culture de vie. Mon père vivait à Tomblaine (Meuthe-et-Moselle) où il y avait beaucoup de gitans. Il savait se faire respecter. Ce qui est dingue aussi dans cette histoire, c'est que mon père était aussi videur de boîte de nuit au « Nashville ». Il ne faisait jamais de délit de faciès. Rien ne me gêne. Sauf qu'on dise "Tony le gitan", parce qu'il y a cette affaire.

On dit aussi Tony Truand...
C'est une vieille expression qui vient de "tonitruant". Lors de mon premier match, en pro, contre le PSG (en janvier 1992), je sortais de Division d'Honneur (R1), et je m'en suis si bien sorti que la télé locale a diffusé une petite séquence où ils m'ont appelé comme ça parce que je courais partout. Et maintenant ça ressort. Mais le "Tonytruant" ne s'est pas transformé en Tony Truand. Ce n'est pas possible que j'aie fait un truc comme ça. C'est abominable qu'on puisse me soupçonner de ça. C'est horrible de supporter ça depuis dix ans. »

Le poste d'Olivier Létang ne tient plus qu'à un fil !

Si sportivement la saison a été éprouvante pour le LOSC, en coulisses rien ne va plus au sein du club nordiste. Olivier Létang est de plus en plus isolé au sein du club et ne répond plus aux agents. Selon nos informations, ce dernier pourrait servir de fusible.
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Si la saison 2020-21 avait tout du conte de fées avec un titre de champion de France à la clé, la saison qui vient de s'achever sur une triste 10e place au classement de Ligue 1 laisse déjà un goût amer aux supporters du club nordiste malgré un beau 1/8e de finale de Ligue des Champions perdu face à Chelsea. Ce n'est clairement pas ce que c'était fixé comme objectif Merlyn Partners, le fonds d’investissement luxembourgeois qui a repris le club à la fin de l’année 2020.

Sportivement et en coulisses aussi rien ne s'est passé comme prévu. Entre les résultats décevants, les frasques et la longue suspension de Sylvain Armand, le coordinateur sportif, les décisions (notamment sur le mercato) pas toujours comprises d'Olivier Létang au sein du club nordiste, les récentes prises de bec entre ce dernier et l'ancien coach du club Christophe Galtier par média interposé, le coup de poker raté d'Hatem Ben Arfa qui a eu une altercation avec Jocelyn Gourvennec, les dysfonctionnements ont été nombreux et le malheureux coach du LOSC a dû composer avec tout ce joyeux bazar.

Olivier Letang sur la sellette
Aujourd'hui, l'actuel président du LOSC est de plus en plus isolé au sein du club, et ne parle même plus à certains salariés. C'est semble-t-il lui qui pourrait servir de fusible d'autant que selon nos informations, son poste étant plus que jamais menacé, même s'il ne laisse rien transparaitre. Un récent audit au sein du club mené par Alessandro Barnaba, associé de Maarten Petermann et membre de Merlyn Partners, a d'ailleurs confirmé la tendance d'un "problème Letang" au sein du club. Par ailleurs, certains agents nous ont d'ailleurs confié que le président du LOSC filtrait ses appels et ne répondait plus qu'à une poignée d'entre eux, lui qui d'habitude est sur tous les fronts en début de mercato estival.

Entre grande lessive estivale (plusieurs cadres pourraient être sacrifiés pour renflouer les caisses), rumeurs de rachat du club qui circulent en coulisses et une équipe à rebâtir, les chantiers du LOSC sont énormes et nombreux. Merlyn Partners va donc devoir rapidement trancher et prendre de sacrées décisions. Reste donc à savoir qui pilotera le club dans les prochaines semaines et qui sera sur le banc lillois la saison prochaine. L'audit mené par Barnaba a d'ailleurs indiqué qu'il n'y avait aucun problème avec Jocelyn Gourvennec et qu'il avait l'appui des cadres de l'équipe. Lille bientot sans président mais toujours avec son coach actuel ? Réponse sans doute dans les prochains jours.

La joie de Camavinga qui réalise "son rêve d'enfant"

Interrogé par Canal + après la victoire du Real Madrid lors de la finale de Ligue des champions face à Liverpool (1-0), Eduardo Camavinga ne cachait pas son immense joie de "réaliser son rêve d'enfant". Le milieu de terrain de 19 ans en veut déjà plus.
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Pour sa première saison au Real Madrid, Eduardo Camavinga a déjà conquis le Graal. Entré en fin de match (85e) lors de la finale de Ligue des champions ce samedi remportée par le Real Madrid face à Liverpool (1-0), le milieu de terrain français savourait forcément l'instant, du haut de ses 19 ans.

On sait qu'on est dans le meilleur club du monde
"C'est un truc de ouf, c'est un rêve d'enfant qui se réalise. Toucher la Coupe, vivre des matchs comme ça, c'est fou... C 'est pour ça que je suis venu ici, a déclaré Eduardo Camavinga au micro de Canal +. A partir du moment où on vient ici, on sait qu'on est dans le meilleur club du monde, on joue que des gros matchs, je suis très content d'avoir disputé la finale et de l'avoir remportée."

Formé à Rennes, où il s'est révélé, Eduardo Camavinga avait été transféré au Real Madrid à l'été 2021 contre 31 millions d'euros. Surtout utilisé dans la rotation, il s'est montré malgré tout décisif à plusieurs reprises lors de ses entrées en jeu, en Ligue des champions notamment.

Je suis devenu plus responsable
Pas convoqué par Didier Deschamps pour le rassemblement de l'équipe de France en juin, Eduardo Camavinga stoppe sa saison après 46 matchs sous le maillot merengue, pour deux buts et deux passes décisives. Mais son apprentissage a été assez express. "Ce qui fait la différence? C'est l'histoire du club et on a des joueurs incroyables, mais aussi un coach et un staff incroyables. On joue avec le cœur a aussi, à un moment, ça paie, s'est félicité Camavainga. Je suis devenu plus responsable, j'ai appris plusieurs choses sur le terrain avec des joueurs qui ont beaucoup d'expérience, je ne suis plus le même qu'il y a an. Au quotidien, on les regarde et on apprend, que ça soit sur le terrain et en dehors. Je suis très content d'avoir pris leur expérience et d'avoir gagné avec eux."

Quant à la suite, sous contrat jusqu'en 2027 avec le Real Madrid, Eduardo Camavinga devrait continuer à grandir au sein de la "Maison blanche". Au contact de Karim Benzema, Luka Modric et les autres, sa soif de titres semble déjà bien présente. "Certains en ont cinq de Ligue des champions ici mais j'en ai déjà une, il m'en reste encore quatre, a ironisé Camavinga. Déjà, on va bien profiter, l'année prochaine on va remettre les bouchons (sic) et on verra."

C’est pour cela que je suis venu ici

Le milieu de terrain du Real Madrid Eduardo Camavinga, formé au Stade Rennais, a remporté sa première Ligue des champions samedi, à seulement 19 ans. Son club s’est offert un 14e sacre dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, après une courte victoire 1-0 contre Liverpool.

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Entré à la 85e minute de jeu, Eduardo Camavinga a pris part à la victoire du Real Madrid samedi face à Liverpool en finale de la Ligue des champions. Avant de célébrer sur la pelouse du Stade de France avec ses coéquipiers et sa famille.

On joue avec le cœur
Au micro de Canal +, l’ancien joueur du Stade Rennais savourait : "C’est un rêve d’enfance qui se réalise, toucher la coupe, vivre des matches comme ça, c’est fou, c’est pour ça que je suis venu ici, a affirmé le milieu de terrain de 19 ans. On joue dans le meilleur club du monde, on joue que des gros matches, je suis très content d’avoir disputé la finale et de l’avoir remportée. C’est l’histoire du club, on a des joueurs incroyables, un coach (Carlo Ancelotti) incroyable… Et en plus on joue avec le cœur, à un moment donné ça paie. Je suis devenu plus responsable, j’ai appris des choses sur le terrain avec des joueurs d’expérience, je ne suis plus le même qu’il y a un an."

Transféré l’été dernier au Real pour un montant d’environ 45 millions d’euros avec bonus, Eduardo Camavinga a remporté son troisième trophée avec les Merengue après le championnat et la Supercoupe d’Espagne.

Tony Vairelles condamné à 3 ans de prison ferme

Ancien joueur de l'équipe de France, du Stade Rennais, du RC Lens ou de l'OL, Tony Vairelles a été condamné à trois ans de prison ferme ce lundi par un tribunal de Nancy.

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Agé de 49 ans, Tony Vairelles a pris sa retraite de footballeur depuis près de 10 ans, mais personne n’a oublié le formidable joueur qu’il a été, notamment sous le maillot de Lens, avec qui il a été champion de France, et de Lyon, ce qui lui avait valu d’être retenu en équipe de France après le Mondial 1998. Mais si Tony Vairelles fait parler de lui en 2022 c’est hélas dans la rubrique des faits divers. Jugé en mars derniers avec trois de ses frères pour avoir tiré sur trois videurs d’une boîte de nuit en octobre 2011, l’ancien joueur a été reconnu coupable et condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nancy pour « violences avec arme » et il va donc retourner en prison. Dans le cadre de cette affaire, Tony Vairelles avait déjà passé cinq mois en prison un an après les faits.

Interview de Pierrick Hiard

Pour le second anniversaire du groupe, nous avons eu droit à une interview, d'un monstre du football Breton, à savoir Pierrick Hiard.
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Ton parcours footballistique.
Débuts au Stade Rennais, cela va de soi. Gamin, j'allais avec mes parents au stade, et je me souviens que comme papa, je jouais dans les cages. A 8 ans,je voulais aller au SRFC mais mon père m'a dit,tu es trop jeune, tu vas te brûler les ailes. Je me suis mis au basket de 8 à 12 ans et là ,je suis entré au Stade Rennais, samedi c'était basket et dimanche ,foot... Au basket, j'étais à un bon niveau aussi, mais j'ai du faire un choix et j'ai opté pour le foot. Premier match en pro à 17ans, en 1973 je signe stagiaire pro puis pro en 1975. Pour moi, j'allais faire ma carrière au Stade Rennais. En 1978, le SEC Bastia en pleine épopée européenne doit se trouver un joker médical suite à la blessure de Petrovic, il n'avait plus que Marc Weller; Rennes étant en difficultés financières, un transfert à Bastia permettait au club de combler son déficit.je n'étais pas chaud pour aller là bas ,mais mon père m'a conseillé d'y aller. Cela va être un tremplin pour toi. Je signe donc au SECB pendant trois saisons exceptionnelles puis retour au Stade jusqu'à la fin de ma carrière.

Ton meilleur souvenir?
Il y en a pas mal ,jouer une finale UEFA avec Bastia ,quand tu joues le Fc Zurich , Carl Zeiss Iena et Eindhoven ,c'est formidable,une superbe bande de potes, les Papi, Lacuesta, Larios, Rep, Orlanducci, Marchioni, etc.... Le plus fort, c'est la coupe de France remportée avec Bastia en 81 face au GRAND Saint Etienne de l'époque avec Platini, Zimako, Larios ,Rep etc.... Quelle fierté de ramener la coupe en Corse, en trois ans, une finale UEFA et une coupe de France, c'est fabuleux. Les montées avec Rennes aussi avec ce but à lorient à la dernière seconde et cette séance de TAB à Rouen lors des barrages.

Le pire adversaire?
Pas de pire adversaire en fait. Ah quand même le FC Nantes, pour nous à l'époque, les battre était quasiment impossible, quelle équipe.

Le joueur qui t'as le plus impressionné?
Un paquet, mais il y a eu Rep et surtout Pokou, mais quel joueur, ce qu'un autre faisait avec ses mains, lui le faisait avec ses pieds, un magicien du football. Sans une vilaine blessure, il aurait pu faire encore plus de choses extraordinaires.

Ton plus grand regret sportivement parlant?
La coupe du Monde 82, reste une frustration et une incompréhension... Nous étions trois gardiens , Castaneda, Baratelli et donc,moi. La France doit rencontrer la Bulgarie en amical et la3F doit annoncer le lendemain, le groupe pour le Mundial82; ce samedi, je joue en demi finale de CDF avec Bastia contre St Etienne au Parc,malgré la défaite , je fait un très bon match. La France ce jour là joue avec Ettori sorti du chapeau, bref, il ne fait pas le match de sa vie mais pourtant il est choisi comme gardien à ma place pour la coupe du monde et il sera même titulaire alors que cela devait être Castaneda.... Bref, cela fait partie de la vie de footballeur mais cela reste une désillusion ,surtout vu comment cela s'est passé....

Il y eu aussi cette finale retour contre Eindhoven en 78 ,on prend 3.0 certes, nous étions cuits mais à l'aller, ce match n'aurait jamais du avoir lieu et il s'est joué. Nous avions fait0.0 alors que nous aurions dû gagner 5/2, que serait il advenu si nous l'avions emporté? nous le saurons jamais (rires) et c'est ce qui fait le charme de ce sport.

Club français préfère?
Stade Rennais évidemment et puis Bastia.

La personne la plus importante dans ta carrière?
René Cédolin qui m'a fait confiance à mes débuts avec le Stade Rennais et le grand Pierre Cahuzac aussi à Bastia qui m'a donné ma chance à Bastia à la place de Weller, cela a été exceptionnel . Et bien d'autres personnes encore.

Que deviens tu?
A la retraite du football depuis 4/5 ans, je profite des petits enfants et à fond dans la pétanque ..

Quel club dans lequel tu aurais aimé jouer ?
Aucun, j'ai joué dans deux clubs où je me suis éclaté ,pris du plaisir, ce serait à refaire, je ferais la même chose.

Quelles différences entre le football d aujourd'hui et de celui de tes débuts?.
Rien n'est plus comme avant. L'arrêt Bosman a tout chamboulé , les joueurs changent trop souvent de clubs. Le supporters ne peuvent pu vraiment s'identifier à leurs clubs . Arsenal à une époque, n'avait qu' un Anglais ou peut être deux dans son équipe, c'est fou cela. Mais le gros problème en pro, ceux sont les imprésarios, ceux sont eux qui tirent les ficelles; tout est pollué par le fric. Le nombre de contrats pros dans les clubs est exorbitant. A notre époque, il y avait un groupe de 20 joueurs ,aujourd'hui, c'et le double...Maintenant, les TV avec l'Argent qu'ils distribuent font la pluie et le beau temps... Les méthodes ont changé aussi , les coachs comme Cahuzac Vahid ,aujourd'hui ne pourraient pas faire comme à l'époque.

Pour la petite histoire , Pierrick en était agréablement surpris de cette anecdote.. C'est grâce à pierrick que je suis un fan du SC Bastia, car le jour de la finale de 81 avec Bastia ,il en était donc le gardien et comme il était Breton, j'étais pour Bastia ..et c'était le 13 JUIN 1981, le jour de mes 8 ans....comme quoi.
Donc voilà, pour moi, cette interview était hautement symbolique de la part d'un monument du football Breton.

Benoît Costil accusé de racisme

Pris à partie par les supporters des Girondins de Bordeaux lors de la défaite de Marine et Blanc contre Montpellier (0-2), ce dimanche, Benoît Costil a notamment subi des accusations de racisme. Le portier de 34 ans peut compter sur le soutien affiché par les supporters du Stade Rennais, son ancien club.

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Benoît Costil vit sans doute ses heures les plus difficiles en tant que gardien des Girondins de Bordeaux. Dimanche, lors du revers concédé par les Bordelais contre Montpellier (0-2), le portier de 34 ans a été pris à partie par une grande parie des supporters du Matmut Atlantique. Alors qu’un échange très tendu a eu lieu entre le porte-parole des Ultramarines et Costil à la fin de la première période, le groupe de supporters majoritaire du club aquitain a ensuite scandé des « Costil raciste » depuis les tribunes de l’enceinte bordelaise.

Costil a le soutien du vestiaire
Face à l’attitude des supporters, et ce malgré le mutisme de la direction girondine sur ce sujet, le vestiaire a fait savoir qu’il faisait bloc autour du gardien de 34 ans. Concernant ces faits supposés de racisme, aucun élément précis n’a été communiqué par les Ultramarines.

Dans la tourmente, Benoît Costil peut compter sur les fans du Stade Rennais. Le gardien, passé par le club rouge et noir entre 2011 et 2017, a reçu plusieurs messages de soutien sur les réseaux sociaux. « Costil raciste… et puis quoi encore ? ! ? On connaît bien Benoît à Rennes… Et c’est des grosses conneries… » ou encore « C’est indigne de s’en prendre ainsi à un tel gardien qui se dépense sans compter dans tous les clubs où il évolue avec un professionnalisme remarquable ; la bêtise de certains supporters atteint des sommets de médiocrité ».

Le hashtag #SoutienCostil a rapidement été repris sur les réseaux sociaux.

Après 29 journées, les Girondins de Bordeaux pointent à la 20e place, à 6 points du premier non-relégable.

Le dossier Raphinha offre un sacré casse-tête à Leeds

Raphinha est courtisé par le FC Barcelone, qui a même proposé 35 M€ pour le faire venir la saison prochaine. C'est Leeds qui tient désormais les manettes. Plusieurs options se posent devant le club anglais, certaines plus risquées mais aussi plus lucratives que d'autres.
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La carrière de Raphinha risque bien de prendre un tournant à la fin de cette saison. Depuis son arrivée en Angleterre à l'été 2020 et sous les ordres de Marcelo Bielsa, l'ailier a pris une dimension internationale. Appelé depuis l'an dernier par la Seleçao (6 sélections, 3 buts), le Brésilien est devenu l'un des joueurs clés de Leeds, malgré cette dernière saison en dent de scie, voire carrément mauvaise. Les résultats ont même eu raison de l'entraîneur argentin, pourtant adoré par tout le monde.

Raphinha (25 ans) risque d'être le prochain à partir sur la liste. Ses prestations sont épiées par l'Europe du football. Le PSG s'est intéressé à lui puis le Bayern Munich a été tout proche de sortir le carnet de chèques cet hiver. On parlait alors d'un transfert bouclé à 50 M€. Il est finalement resté chez les Peacocks jusqu'à la fin de la saison afin de les aider à obtenir le maintien. C'est d'ailleurs en partie de cela dont il s'agit dans cet article car Leeds occupe une préoccupante 16e place, 7 points devant le premier relégable.

Leeds hésite pour Raphinha
De cet avenir en Premier League dépendra aussi l'avenir de l'ancien Rennais. Le maintien ou non déterminera surtout sa valeur. On apprenait hier par l'intermédiaire des médias catalans que le FC Barcelone l'avait choisi pour assurer l'avenir après le départ très probable d'Ousmane Dembélé, en fin de contrat en juin prochain. Une offre de 35 M€ a même déjà été formulée, alors que Leeds l'avait recruté environ 20 M€ à Rennes. Une belle somme mais qui pose aussi un joli casse-tête à la direction.

Tandis que les négociations pour une prolongation n'avancent pas, le Brésilien possède une clause libératoire de 75 M€, une somme beaucoup trop élevée pour les finances blaugranas. Le club anglais serait inspiré de refuser l'offre barcelonaise pour faire grimper la note seulement il y a un gros risque. Selon Sport, cette clause tombe à 25 M€ en cas de relégation en Championship. La possibilité d'une descente en fin de saison existe car Everton, actuel 17e, a trois matchs de retard, comme Burnley, 19e, et 8 points derrière les Whites.

Un risque réel de relégation
Watford (18e) et Norwich (20e), les deux autres relégables, comptent également un match en moins par rapport à Leeds, qui a réussi à mettre fin à une série de 8 matchs sans victoire (7 défaites) il y a dix jours, notamment grâce la venue de Jesse Marsch. Le nouvel entraîneur sait d'ailleurs qu'il sera compliqué de conserver ses meilleurs joueurs. «J'aimerais garder des gars comme Kalvin (Philipps), Patrick (Bamford) et Raphinha. J'aimerais garder ces gars ici aussi longtemps que possible. Alors on verra. Ces conversations auront lieu.» Même en cas de maintien.

L'ancien joueur du Stade Rennais Jean-Luc Ribar est mort

L'ancien milieu de terrain Jean-Luc Ribar, formé à Saint-Etienne et passé par le Stade Rennais à la fin des années 80 et début 90, est mort, à l'âge de 57 ans.

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Formé à l'ASSE, qui annonce son décès, Jean-Luc Ribar a porté le maillot rouge et noir durant 183 matchs, rapporte le site rougemémoire. Le joueur est également passé par Lille et Quimper durant sa carrière. Une carrière stoppée à l'âge de 30 ans, suite à des problèmes de hanche.

"Ce passionné de basket dirigeait plusieurs entreprises de nettoyage dans sa ville natale", indique l'AS Saint-Étienne qui "pleure la disparition tragique et soudaine de son ancien joueur." Une minute d'applaudissements en mémoire du milieu défensif est prévue ce vendredi soir, à l'occasion de la rencontre de Ligue 1 ASSE-Troyes.

Les secrets de vestiaires d’Etienne Didot

Il fut le milieu de terrain et capitaine du Stade Rennais au début des années 2000 jusqu’à son départ en 2008. Des anecdotes, Etienne Didot en a des sacs entiers. Voici quelques secrets et petites perles de vestiaires, pour votre plus grand plaisir.

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Ton plus gros fou rire à l’entraînement ou en causerie ?

Il y en a eu tellement, même un peu étouffés… Dans une carrière, tu en entends des choses mais là, comme ça, je dirais quand même avec Vahid Halilhodzic, qui m’appelait Maradona à l’entraînement parce que j’étais petit et que j’avais du réussir deux dribbles dans une séance. Du Vahid…

La plus grosse énigme connue dans le vestiaire ?

Alors là, je pense à Georgei Ivanov. Le mec est arrivé, c’était une star en Bulgarie, on pensait que le mec allait être super fort et tout. Et puis non… Il ne s’est jamais adapté sur le terrain mais le plus drôle, c’était à côté. Le mec était sympa, venait avec nous sur les sorties mais arrivait toujours aux repas avec une compagne différente. Déjà ça, c’était énorme mais le mieux, c’est avant un match de Ligue 1, où juste avant l’échauffement, on le cherche, on ne sait pas où il est puis on le retrouve aux toilettes en train de fumer sa clope. Franchement, exceptionnel !

Le pire souvenir en « Rouge et Noir » ?

Je ne vais pas être très original mais ce « foutu » Lille – Rennes… Dans les vestiaires, certains pleuraient, nous étions totalement dégoutés ! C’était terrible de se faire cueillir comme ça après une saison pareille. Nicolas Fauvergue ? Ah ça, on l’a tous eu mauvaise, bien sûr, surtout , au-delà de son but, pour la célébration qui a suivie. On aurait dit qu’il venait de gagner la coupe du monde alors que Lille ne jouait rien et nous tuait notre rêve, propre et net. Je l’avais connu en espoir, sur le moment, je lui ai demandé mais pourquoi « tu fêtes ça comme ça ? » C’était une émotion incroyable qui reste encore vive aujourd’hui.

A l’inverse, la meilleure ?

J’avoue que mon but marqué à la Beaujoire et la fin de la série sans victoire à Nantes pour nous, c’était aussi très fort, à part !

Le mec le plus fou dans un vestiaire ?

Alors, petite entorse, ce n’est pas à Rennes pour le coup mais à Toulouse, avec « Dédé » Gignac. Comme ça, on ne dirait pas mais ce mec, c’est connerie sur connerie, tout le temps. Un hyper actif en la matière ! A Rennes, on n’avait pas ce mec, un peu fou. Peut-être mon copain Ivanov, à la rigueur !

Les joueurs les plus forts avec qui tu aies joué ?

Ah là, il y a du monde, difficile d’en ressortir mais quand même, Olivier Monterrubio, c’était assez dingue ce qu’il faisait avec son pied. Il mettait le ballon où il le voulait, il a été très fort chez nous. John Utaka, également, on en parle moins mais quel attaquant ! Ensuite, évidemment, deux monstres, Yoann Gourcuff et Petr Cech, chacun dans son registre.

La meilleure troisième mi-temps ?

Après Lille, paradoxalement… Nous sommes rentrés dans la nuit à Rennes et nous avions envie, malgré tout, de rester ensemble. On avait réservé le Pub Gall, pour noyer un peu notre chagrin. La nuit fut courte et le lendemain, à Langoat, mon père organisait un match de charité avec notamment une sélection de joueurs bretons de Ligue 1… J’y suis passé, avec Christophe Revault et du coup, on a pris de nouveau un peu de temps pour rester sur place, trinquer… Puis j’ai fini au petit matin avec Christophe, pour terminer la fête. Nous avons bien eu besoin, au final, de 72 heures pour évacuer cette défaite mais a aussi en retirer de beaux souvenirs…

As-tu un dossier sur un gars pour qui cela est très difficile à trouver, à savoir notre ami Romain Danzé ?

Ah, Romain ! Difficile, franchement ! Il a toujours été très pro, c’est un super mec. On a bien essayé de l’emmener avec nous, parfois, il venait hein, mais restait super calme, tranquille. Désolé, mais de dossier sur Romain (rires) !

Si tu devais partir en vacances avec Laszlo Boloni ou Vahid Halilhodzic, qui choisis-tu ?

Ah, franchement, pas évident mais j’y vais avec Vahid. D’une manière ou d’une autre, je suis sûr qu’il y a moyen de déconner quand même !

Tu dois choisir quelqu’un pour te relooker. Tu appelles Laurent Batlles ou Arnaud Le Lan ?

Oh, c’est moche ça ! Direct, Lolo Batlles. Oui, look très soft, « style papa » mais une fois, avant d’entrer en boite, il m’a prêté un jeans et ça, c’est gravé à vie (rires) !!! Arnaud, ce n’était pas possible, parfois il arrivait en tenue de peintre avec encore un peu de peinture dans les cheveux. Ah Nono…

Entre toi et Yoann Gourcuff, qui est le plus breton ?

Ah, bonne question mais il n’y a pas de débat et j’espère qu’il le lira : c’est moi ! Je suis de la Bretagne Nord, les paysages, le granit, la nature. Yo, c’est la Bretagne sud, ce n’est pas pareil, il le sait (rires) !

Le rapport aux journalistes était-il différent avant ?

Franchement, j’ai toujours eu de bons rapports avec la presse, quel que soit le club où j’évolue. J’aimais bien parler avec vous tous, je n’ai jamais été attaqué injustement et puis il n’y avait aussi pas tout ce qui existe aujourd’hui avec les réseaux. A l’époque, souvent, des journalistes venaient même boire une bière avec nous, en après match en ville, c’était cool. Je n’ai aucun problème avec ce métier et ce côté-là du foot et aujourd’hui, en étant devenu consultant, je vois aussi tout le boulot que c’est et j’aime beaucoup !

 

Le parcours fou du footballeur rennais Victor Nirennold

Non conservé par le Stade Rennais dans sa jeunesse, passé par les divisions inférieures en Ille-et-Vilaine, le Rennais Victor Nirennold réalise une carrière de footballeur professionnel qui lui a permis de jouer sur trois continents différents.

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Né à Rennes au début des années 1990, Victor Nirennold a grandi un ballon entre les pieds. Passé par les équipes de jeunes du Stade Rennais, puis de la TA Rennes, avant de jouer deux ans dans les bas-fonds des divisions de district avec ses amis, aux Cheminots Rennais, le défenseur a pris en main sa carrière au début de sa vingtaine. Une prise de conscience qui lui a permis de devenir footballeur professionnel, et d'exercer sur trois continents différents. Fin janvier 2022, il signe à Motherwell, 4e du championnat écossais, pour un nouveau défi excitant.

Aux USA, des "piges" pour de l'argent de poche
Après le lycée, et un bac ES en poche, Victor Nirennold s'envole pour les Etats-Unis et l'université de Fort Lauderdale, au nord de Miami en Floride. "Je suis un mordu de foot, explique le défenseur. Quand j'étais aux USA, j'étais soit en classe, soit sur un terrain de foot. Je voulais jouer tous les jours. Je me suis retrouvé à jouer pour trois équipes en même temps : le FC Miami, une équipe de la ligue jamaïcaine et une équipe de la ligue mexicaine. Je gagnais 150 dollars par week-end, et ça me faisait mon argent de poche pour la semaine. J'étais sur un visa étudiant, donc je n'avais pas le droit de travailler à proprement parler. Je me débrouillais comme je pouvais entre ça et des cours de français que je donnais à côté."

C'est à ce moment-là que le déclic opère chez le jeune homme : "J'allais obtenir mon diplôme et il fallait que je commence à chercher un boulot. Je ne me sentais pas prêt, et je sentais que j'allais laisser passer l'opportunité d'être joueur professionnel. Et c'est là que j'ai eu la chance de signer mon premier contrat pro à 24 ans." Un déclic salvateur pour un joueur talentueux mais souvent considéré comme peu travailleur lors de ses jeunes années rennaises.

La League One anglaise pour débuter
Par chance, un agent tombe sur une compilation de ses meilleures actions dans ses matchs aux Etats-Unis, et l'envoie à des clubs des divisions inférieures en Angleterre. Le club de Fleetwood, qui évolue en League One (la troisième division anglaise) lui propose un essai de deux semaines, jugé concluant, qui lui permet de signer ce premier contrat professionnel. "C'est un petit club familial de troisième division, détaille Victor Nirennold. Mais c'est un club très bien organisé, qui a des moyens. On est le plus petit stade de la Ligue mais c'est déjà 6000 personnes."

 Au départ, il lui faut s'adapter au professionnalisme : "Au début j'ai du mal à m'adapter au rythme professionnel. Mon corps souffre, je me blesse rapidement, c'était beaucoup trop intensif pour moi, je n'avais jamais vraiment fait de musculation avant. Pareil pour la nourriture, avant Fleetwood je n'avais jamais remarqué à quel point c'était important de bien s'alimenter pour performer. Même le public, je n'avais jamais vu autant de monde, ça m'a pris six mois pour m'adapter. Il y a aussi les réseaux sociaux, tu vois tous les commentaires négatifs quand tu as fait une mauvaise prestation, et tu y penses à deux fois avant d'y retourner le match d'après." Lors de son premier contrat, le défenseur polyvalent touche environ 2500€ par mois, hors primes de matchs.

A l'inverse, le Rennais s'adapte assez naturellement à la vie sur place, bien aidé par la présence sur place de son ami rencontré à Rennes Vincent Dorel, originaire de Châteaugiron et gardien de but à Fleetwood à l'époque. Dans la station balnéaire du nord-ouest de l'Angleterre, il rencontre sa future épouse, avec qui il attend aujourd'hui un deuxième enfant. Côté sportif, avec Fleetwood, il disputera les barrages d'accession pour le Championship lors de la saison 2016/2017, et rencontre en match amical le Liverpool de Sadio Mané et Roberto Firminio en juillet 2016.

Court passage en Slovaquie, avant de mettre le cap vers l'Asie du sud-est
Mais lors de la saison 2017/2018, Victor Nirennold se brouille avec le coach : "Il décide de m'envoyer en équipe réserve. Je fais six mois avec eux, je suis prêté (à Guiseley, NDLR) et ça m'allait parce que je voulais jouer. Mon objectif quand j'étais en Angleterre c'était d'aller en 2e division (le Championship, NDLR). J'ai eu des offres mais seulement de 3e division, et du coup je me suis dit que j'allais essayer quelque chose d'autre." Il signe au FK Senica en première division slovaque : "En Slovaquie, tu as beaucoup d'exposition, tu as pas mal de joueurs qui signent après en Italie."

Au départ, le Breton est conquis, avant de déchanter rapidement : "Sur le papier, quand tu parles au directeur sportif, au coach, le projet est super... Mais ils ne payaient pas les salaires à l'heure tout simplement. Malheureusement, il y a énormément de clubs comme ça dans les pays de l'Est. Dans les clubs phares de la Ligue, il n'y a aucun souci. Mais dans les autres... Quand j'étais en Slovaquie, 90% des clubs étaient en retard sur le versement des salaires des joueurs. Pour moi c'était en moyenne trois mois de retard. Du coup j'ai "coupé" mon contrat et je suis parti. Le problème c'est que les joueurs locaux ne peuvent rien dire sinon ils sont blacklistés. C'est problématique parce qu'on ne te dit rien avant, les structures et le niveau sont supers, mais sans salaire, forcément, ce n'est pas intéressant." Il quitte le pays après six mois seulement.

Au Vietnam, sur notre terrain d'entraînement, parfois il y avait des serpents sur la pelouse ! C'est ma phobie, la première fois j'ai flippé. Les joueurs locaux couraient après les serpents, ils les attrapaient à main nue, et ils les jetaient hors du terrain. C'était fou !

Sans club, il se remémore une discussion partagée avec son épouse après des vacances au Vietnam : "On avait adoré la vie sur place. Je lui avais dit que si un jour j'avais l'opportunité de jouer ici, on viendrait vivre au Vietnam. Elle se moquait un peu de moi, en me disant "ramène le contrat et on verra". Le contrat est arrivé, et on est partis là-bas tout simplement." Grâce à son agent, il s'engage avec le Đà Nẵng Club, qui évolue dans l'élite du foot vietnamien.

"Ils étaient en retard sur tout, niveau foot, niveau infrastructures... J'ai joué en DH à la TA Rennes et franchement le niveau étaient meilleur qu'au Vietnam, se remémore le défenseur. On a un contrat pro, mais c'est du foot amateur, tout simplement. Mais les stades sont pleins, il y a des stades de 20, 30, 40 000 personnes ! Et les fans chantent tout le temps, ils t'encouragent, dans les bons comme dans les mauvais moments."

Et cette aventure vietnamienne lui a valu une anecdote complètement folle : "Au Vietnam, sur notre terrain d'entraînement, parfois il y avait des serpents sur la pelouse ! C'est ma phobie, la première fois j'ai flippé. Les joueurs locaux couraient après les serpents, ils les attrapaient à main nue, et ils les jetaient hors du terrain. C'était fou ! La première fois que j'ai vu ça, je m'étais dit que c'était sans doute juste une fois, mais en fait non, ça arrivait quasiment une fois par semaine." Après une saison au Vietnam, Victor Nirennold met le cap au sud, direction la Malaisie où il signe pour le club de l'UITM FC.

Deux saisons en Malaisie avant de signer à Motherwell, en Ecosse, en janvier dernier
Là-bas, le Rennais s'éclate : il est nommé parmi les meilleurs défenseurs du championnat, il intègre à plusieurs reprises l'équipe-type de la semaine et porte le brassard de capitaine régulièrement. De tous ces voyages, le trentenaire garde des souvenirs marqués au fer rouge, et des leçons de vie : "Tu te rends compte que tu es un privilégié, ça t'ouvre les yeux. En Asie du sud-est, tu vois beaucoup plus de pauvreté qu'en Europe, tu deviens conscient du privilège que tu as de bien vivre de ta passion. Et je sais que foot ou pas foot, je continuerai à voyager après ma carrière." Mais après deux ans en Malaisie, son épouse a le mal du pays et la famille repart vivre en Angleterre à la fin de l'année 2021.

De retour au Royaume-Uni, Victor Nirennold passe un coup de fil à son ancien coach à Fleetwood Town, Graham Alexander, qui dirige aujourd'hui Motherwell en première division écossaise : "Il m'a dit qu'il était intéressé, et il me propose de venir à l'essai une semaine en janvier. J'y suis allé, ça s'est bien passé, et j'ai signé jusqu'à la fin de saison." Le club est en lice pour disputer les play-offs et pourquoi pas jouer des barrages de coupe d'Europe l'été prochain. Pour Victor Nirennold, l'avenir footballistique est incertain, puisque son contrat se termine en juin. Mais le Rennais ne se fait pas de soucis, il veut d'abord retrouver le rythme avant de penser à la suite. Et à son prochain voyage.

S.G.S.B.

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