Les Coupes d’Europe vont débuter cette semaine sur Canal+ et vu le nombre de matchs désormais au programme, la chaine cryptée a décidé de renforcer ses équipes. Sur Europe 1, le directeur des sports Thomas Sénécal a annoncé que Clément Grenier avait été recruté par Canal+ pour être parmi les consultants sur les matchs européens. L’ancien milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais, passé par l’AS Roma, Guingamp, Rennes, Majorque et Santander, va mettre à profil son expérience pour faire vivre les rencontres de Coupe d’Europe cette saison sur Canal+.

Un ancien joueur du Stade Rennais a demandé au tribunal administratif de Rennes, ce jeudi 12 septembre 2024, d’annuler l’assignation à résidence dont il fait l’objet parce qu’il fréquentait une mosquée salafiste de Brest.

Un ancien joueur du Stade Rennais a demandé, ce jeudi 12 septembre 2024, l’annulation de l’assignation à résidence en Ille-et-Vilaine dont il fait l’objet parce qu’il fréquentait une mosquée salafiste de Brest. Les services du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avaient en fait pris un premier arrêté, le 24 mai 2024, qui imposait à ce Rennais de 24 ans de rester dans sa ville dans le cadre d’une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (MICAS). Cette mesure destinée à prévenir la commission d’actes de terrorisme a été renouvelée le 12 août 2024, poussant le jeune homme à saisir le tribunal administratif de Rennes pour obtenir l’annulation pure et simple de ce second arrêté.

Libre de tout contrat, M’Baye Niang a trouvé un point de chute. L’attaquant sénégalais s’est engagé avec le club marocain du Wydad Casablanca pour les deux prochaines saisons.

Véritable globe trotteur du football, M’Baye Niang continue son tour du monde. Après un passage plutôt réussi à Empoli (14 matches, 6 buts), le Sénégalais était de nouveau libre de tout contrat. Il a désormais trouvé un nouveau point de chute.

Un 13e club pour M’Baye Niang
En effet, le club marocain du Wydad Casablanca a officialisé la signature pour deux saisons de l’ancien attaquant du Stade Rennais. Après Caen, Montpellier, Milan ou encore Al-Ahli, Niang va donc connaître son 13e club, son 6e championnat et son 3e continent, rien que ça.

Incapable de s’imposer mais toujours auteur de fulgurance, M’Baye Niang va donc découvrir la D1 marocaine pour la saison 2024-2025. Il rejoint un autre ancien pensionnaire de Ligue 1 : Hamza Sakhi. L’ancien Auxerrois et Ajaccien a également rejoint les rangs du Wydad Casablanca cet été.

L’équipe de France espoirs joue son cinquième match des qualifications pour l’Euro 2025, ce vendredi 6 septembre, contre la Slovénie, à Angers. Désiré Doué, désormais ex-joueur du Stade Rennais, est revenu sur son été mouvementé. Un transfert de plus de 50 millions d’euros et un statut qui change.

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L’équipe de France espoirs du nouveau sélectionneur Gérald Baticle, reprend le cours des qualifications pour l’Euro 2025, laissées de côté avant la pause olympique. Les Bleuets affrontent la Slovénie, ce vendredi 6 septembre (18 h 30), à Angers. Gérald Baticle retrouve Kopa, le stade de la dernière équipe dont il a été à la tête, l’Angers Sco. Désiré Doué, lui, revient dans sa ville natale qu’il a quittée très jeune avant de rejoindre le centre de formation du Stade Rennais. En conférence de presse, jeudi 5 septembre, le joueur du Paris SG s’est souvenu de ses bons moments avec les Rouge et Noir.

Vous avez connu plusieurs changements cet été avec les JO et le PSG. L’équipe de France espoirs est-elle votre cocon ?

C’est une fierté de revenir avec l’équipe. On a vécu quelque chose de fort avec les Jeux. J’ai vécu un été mouvementé. C’est un honneur d’être ici aujourd’hui.

Les JO, vous nous aviez dit que c’était une aventure incroyable. Quelques semaines plus tard, quel bilan faites-vous de cette médaille d’argent ?

C’était une aventure humaine avec des émotions très fortes. On a su former un groupe, une bande d’amis. Ces deux mois étaient des moments magnifiques à vivre, en tant que footballeur mais aussi comme sportif. Beaucoup d’autres disciplines nous ont très bien accueillis. C’était un grand bonheur de porter ce maillot.

C’est un retour rapide en sélection…

C’est court, ça fait que trois semaines. Mais c’est toujours un plaisir. On a deux matches à jouer en 5 jours. Il va falloir tout donner.

Le changement à la tête de la sélection, c’est quelque chose que vous aviez imaginé ?

En tant que joueur, je ne sais pas si nous l’avions imaginé… Gérald Baticle était déjà très présent dans le staff. Aujourd’hui, il nous apporte beaucoup, comme Thierry Henry l’a fait.

Il y a un Euro au bout. Gérald Baticle parlait de se qualifier avant tout. Avez-vous des objectifs personnels en tête ?

Par rapport à l’Euro (sourire) ? Mes objectifs personnels, ils restent pour moi. Ce n’est pas le plus important. Je fais partie des espoirs. Je vais me battre pour décrocher la qualification.

Vous revenez à Angers, votre lieu de naissance, est-ce quelque chose d’important pour vous ?

J’ai toujours de la famille ici. Je reviens souvent à Angers. Dans ma vie, j’ai eu cette chance, même à Rennes, de me déplacer pour voir mes proches. C’est un plaisir de revenir dans ma ville natale. J’espère retrouver beaucoup de supporters demain.

Vous aviez déjà foulé la pelouse de Kopa avec Rennes…

C’était spécial. C’était un match de Ligue 1. C’était un bel événement de jouer devant toute ma famille. C’est toujours bien d’avoir le soutien de tout le monde.

Qu’est-ce qu’il vous reste de la période au Stade Rennais ?

Ce que je retiens… C’est treize très belles années de ma vie. J’ai pu me construire en tant que vrai footballeur, en tant qu’homme. J’ai découvert et appris beaucoup de choses. Surtout le fait de jouer à de nombreux postes. Grâce à ce club, j’ai mûri. C’est que des bons souvenirs.

Votre transfert est l’un des plus important du Stade Rennais, en quoi votre quotidien a-t-il changé ?

Je suis un joueur qui se focalise uniquement sur le football. Pour ma part, le prix du transfert n’est pas quelque chose sur laquelle je m’attarde. Je n’ai connu que le Stade Rennais. Forcément, quand vient le moment de ton premier transfert, c’est quelque chose de spécial. Je découvre des choses. J’ai su m’intégrer parfaitement au Paris SG.

L’équipe de France espoirs et le PSG ont des jeux tous les deux portés vers l’avant, est-ce que vous voyez des points communs entre ces deux équipes ?

Je pense qu’on ne doit pas comparer ces deux équipes. Le PSG et l’équipe de France, c’est quelque chose de totalement différent. Il y a peut-être des similitudes dans le jeu mais aujourd’hui, Gérald Baticle a sa vision du jeu qui est forcément différente du PSG. Les tactiques collectives peuvent être proches mais il y a toujours des paramètres spécifiques à chaque équipe.

L’équipe de France A vous trotte-t-elle dans la tête ?

Tous les joueurs y pensent. C’est plus qu’un rêve.

Arnaud Kalimuendo a dû quitter le rassemblement, Hugo Ekitike arrive pour le remplacer. Qu’est-ce que cela peut changer ?

J’ai appris le départ d’Arnaud aujourd’hui par message. On connaît Hugo, c’est un joueur qui a énormément de qualité. Il le démontre avec son bon début de saison (le 31 août, Hugo Ekitike a marqué lors de la victoire (3-1) de Francfort contre Hoffenheim).

La fabuleuse histoire de Benjamin Bourigeaud.

Rennes célèbre le départ de sa légende. Quelques jours après l’annonce de sa signature au Qatar (Al-Duhail), le Stade rennais diffusera un documentaire en hommage à l’ex-numéro 14. Le film (d’une quarantaine de minutes), intitulé Bourigeaud : une empreinte rouge et noir, reviendra sur les glorieuses années rennaises du milieu de terrain, de son arrivée comme milieu prometteur à ses pralines inoubliables en Ligue Europa. Concocté par les équipes du club, le film sera projeté pour la première fois ce mercredi à partir de 19 heures, et sera diffusé jusqu’au 11 septembre, au cinéma l’Arvor à Rennes. Avant d’être disponible sur Youtube.

Arrivé en 2017 en provenance de Lens, Bourigeaud a débarqué sur la pointe des pieds, mais est rapidement devenu un joueur incontournable. Au point de vite devenir un cadre du vestiaire, qui vient récompenser la combativité et le dévouement sans faille du Nordiste. Au total, c’est pas moins de 311 matchs disputés, 66 buts et 63 passes décisives et une Coupe de France glanée en 2019.

Adulé des supporters pour son envie et sa débauche d’énergie, le milieu de terrain du Stade Rennais a rejoint le Qatar pour y vivre sa tant attendue expérience à l’étranger.

Le milieu de terrain du Stade Rennais aura passé sept saisons au club, un fait rare dans le milieu du football professionnel.

Le natif de Calais, formé à Lens, a rejoint le Qatar et le club d’Al-Duhail sans vraiment expliquer pourquoi.
Il était arrivé à Rennes à l’été 2017 en provenance du RC Lens. Transféré pour 3,5 millions d’euros, Benjamin Bourigeaud avait alors l’étiquette d’un jeune milieu de terrain prometteur, volontaire et doué dans l’effort. Sept années et six qualifications européennes plus tard, le natif de Calais a quitté le Stade Rennais avec la satisfaction du devoir accompli : 311 matchs joués, 66 buts marqués, 63 passes décisives délivrées, une coupe de France remportée. En sept ans, le minot qu’il était est surtout devenu le patron d’un effectif souvent jugé trop lisse. Titulaire pour la première à domicile cette saison, Benjamin Bourigeaud a quitté le Stade Rennais pour rejoindre le Qatar et Al-Duhail, entraîné par Christophe Galtier, où il s’est engagé pour trois saisons, moyennant un transfert de 10 millions d’euros.

Quelques jours après l’officialisation de son départ, le Stade Rennais va diffuser un documentaire de 41 minutes intitulé « Bourige, une empreinte rouge et noir » qui sera à l’affiche au cinéma pendant une semaine. Pour la première prévue ce mercredi à 19 heures, les 325 places de la grande salle de l’Arvor seront toutes prises. Une preuve, s’il en fallait une, de l’intérêt des supporters pour leur numéro 14.

Dans ce documentaire filmé par les équipes du Stade Rennais, on peut évidemment revoir les plus grands exploits du milieu de terrain. Sur la pelouse d’un Roazhon Park désert, « Bourige » se souvient de son incroyable but face à Petr Cech et Arsenal, ou de son dernier pion sur un coup-franc dévié en août face à Lyon. Tourné et monté à l’arrache, le documentaire se veut « vrai », selon son réalisateur Antoine Biard. Ancien membre des ultras du Roazhon Celtic Kop, celui qui officie désormais comme directeur de la com du Stade Rennais a déjà signé plusieurs documentaires sur son club de cœur pour lequel il a longtemps joué en amateur. Dans ce film, il donne la parole au joueur, sans artifices. « Ce n’est pas une interview, c’est plus une conversation. Benjamin est un joueur emblématique et le club voulait lui rendre hommage en le laissant parler naturellement. C’est un doc authentique et brut. Ce n’est pas parfait, mais c’est une émotion vraie. »

Qui pour le remplacer ?
Et alors, qu’est-ce qu’on y apprend ? On ne va pas vous spoiler le film, qui pourrait être diffusé sur YouTube dans les prochaines semaines, mais on peut vous dire que Bourige évoque assez peu son départ au Qatar. « C’était une belle opportunité pour moi et pour ma famille. Cette expérience à l’étranger, je la recherchais depuis un moment. Le Qatar va m’offrir une belle qualité de vie pour famille, pour mes enfants. Ce n’était pas une décision simple mais elle était réfléchie », détaille le footballeur.

En revoyant les images de son arrivée à Rennes et son visage juvénile, on mesure aussi combien il aura fallu de temps au milieu de terrain pour s’assurer un statut d’icône. De quoi rassurer les supporters, inquiets de savoir qui va désormais incarner l’âme rouge et noir. Gouiri ? Blas ? Ou les nouveaux arrivants Jota et Grønbaek ? Seul le temps pourra le dire.

Benjamin Bourigeaud, qui a quitté le Stade Rennais pour le Qatar, est l’objet d’un documentaire d’environ 45 minutes. Il sera diffusé dans un cinéma de Rennes.

Un départ de star ! Benjamin Bourigeaud, meilleur joueur sur les huit dernières années (arrivé en 2017, l’Artésien a joué 311 matchs pour 66 buts marqués) en partance pour Al-Duhail au Qatar, va avoir droit à une sortie cinéma.

Le club « Rouge et Noir » a concocté un documentaire sur le milieu offensif. Il sortira en avant-première au cinéma Arvor, multiplexe Art et essai du centre-ville de Rennes et s’intitulera « Bourige, une empreinte Rouge et Noir » et la première séance a lieu ce mercredi 4 septembre à 19 h… Avis aux amateurs de coups francs dans les filets, le film dure 46 minutes et il sera à l’affiche (au moins) jusqu’au mardi suivant, toujours à 19 h.

Après avoir quitté le Stade Rennais pour Al-Duhail, Benjamin Bourigeaud est à l'écran à Rennes dans un documentaire qui lui rend hommage.

Le Stade Rennais a monté un documentaire de 40 minutes en hommage à Benjamin Bourigeaud, parti à Al-Duhail (QAT) fin août après avoir marqué le club breton durant sept ans. Une séance est prévue chaque jour pendant une semaine au cinéma L'Arvor, près de la gare de Rennes.

Dans ce film intitulé Bourige, une empreinte Rouge et Noir, co-réalisé par le directeur de la communication du club breton Antoine Biard, le milieu aux 66 buts et 63 passes décisives en 311 matches toutes compétitions confondues revient sur ses années rennaises en déambulant dans le Roazhon Park. De quoi toucher les coeurs rennais.

Après sept saisons, Benjamin Bourigeaud a quitté Rennes et officialisé son départ pour Al-Duhail au Qatar. Véritable idole locale, le milieu de terrain méritait pour le Stade Rennais des adieux à la hauteur. Un documentaire va ainsi être projeté au cinéma à partir de ce mercredi. La première séance est déjà complète. RMC Sport l'a vu en avant-première.

Les yeux seront surement humides à la sortie de la salle. Même si le départ de Benjamin Bourigeaud était attendu depuis plusieurs semaines, l'annonce officielle le 30 août dernier a laissé un grand vide chez les supporteurs rennais. Un vide et une déception souvent renforcée par la destination choisie: le Qatar.

Mais malgré ce choix pour continuer sa carrière, Benjamin Bourigeaud reste sans contestation l'un des plus grands joueurs de l'histoire du Stade Rennais. Avec 311 matchs joués pour 66 buts et 63 passes, le numéro 14 symbolise mieux que personne les dernières années fastes du club breton marquées par six campagnes européennes consécutives en Ligue Europa, Ligue Europa Conférence, Ligue des champions et bien sûr la victoire en Coupe de France en 2019.

40 minutes à sa gloire
"Une fois son départ acté, on a pensé au départ à une interview un peu classique puis on s'est rapidement dit que ça valait plus", raconte Antoine Biard, directeur de la communication du Stade Rennais. "On parle là d'un joueur emblématique qui méritait un hommage". Ce sera donc ce documentaire de 40 minutes intitulé Bourige: une empreinte Rouge et Noir.

"C'est une déambulation avec lui, une conversation où il parle de ses souvenirs avec de l'émotion et beaucoup de naturel", décrit Antoine Biard. Tourné en 2h30 avec une seule caméra, le film se veut simple. "On était un peu dans l'urgence mais on voulait aussi un doc très authentique et brut. Il est certes imparfait mais il est fait avec le coeur". Ce n'est pas la première fois que le Stade Rennais s'invite au cinéma. En 2019, le film "Tu ne seras jamais seul" suivait les supporteurs rennais du Roahzon Celtic Kop et en 2021, "Au fer rouge" célébrait les 120 ans du club.

Dans Bourige: une empreinte Rouge et Noir, on retrouve d'abord Bourigeaud vidant son casier du centre d'entrainement de la Piverdière lisant notamment une lettre d'un jeune supporteur lui demandant de rester, lui "le meilleur joueur du monde devant Mbappé et Haaland". Puis direction le Roazhon Park. Assis derrière le pupitre de la salle de conférence de presse, Bourigeaud se remémore le jour de sa signature en 2017 et les premières larmes montent. Sincères.

"Le temps passe, les souvenirs restent" dit-il avant de s'interrompre. "Toutes les émotions remontent. C’est dur car c’est la fin d’une belle aventure".
Dans le vestiaire rennais, le milieu de terrain continue d'égrener ses souvenirs, marqués par l'engouement autour du club qui s'est décuplé depuis son arrivée avec des supporteurs fiers de porter leurs maillots à domicile comme lors des déplacements européens. Il se souvient notamment de l'avant-match du Rennes-Arsenal de mars 2019 où plusieurs milliers de personnes avaient fait la queue et même campé toute la nuit pour avoir une place.

Je pars avec une belle image
Puis sur la pelouse du Roazhon Park, accompagné de l'un de ses fils âgé de 7 ans et tête bien connue comme son père des fans rennais, Bourigeaud rejoue l'un de ses buts iconiques: sa demi-volée face à ce même Arsenal en 8e finale aller de Ligue Europa. Les larmes reviennent à nouveau en repensant enfin à la dernière ovation du Roazhon Park pour son dernier match lors du Rennes-Lyon du 18 août dernier.

Je sais ce que je quitte, dit-il sans regretter son choix.
"C'est une décision pas simple mais elle est claire et réfléchie. L'envie de découvrir autre chose, un autre championnat, une autre culture aussi familialement", explique-t-il, avant de conclure: "J'ai donné tout ce que j’avais à donner ici. Je pars avec une belle image". Sept séances sont programmées à 19h au cinéma l'Arvor de Rennes à partir de ce mercredi et jusqu'au 10 septembre.

Après deux ans à Châteaubriant (N2), le joueur formé au Stade Rennais a posé ses valises à l'AS Vitré cet été 2024.

Les supporters de l’AS Vitré ont découvert un nouveau joueur, samedi 24 août, lors de la rencontre entre l’AS Vitré et la réserve d’Angers en N3.

Associé à Joshua Curtius et Kévin Amourette au milieu, Emilien Waflart a joué ses premières minutes avec les Sang et Or.

Pour un joueur arrivé sur le tard lors du mercato et pas encore à 100 %, le gaucher de 23 ans a joué 45 minutes avant de laisser sa place à Jordan Lebacle à la mi-temps.

"Je n’étais pas au niveau que je suis capable d’avoir", ne cache pas le milieu. "Au final, cela a marché de me faire sortir, car on a fait 2-2 à la fin du match", enchaîne en souriant Emilien, bien conscient du travail à accomplir pour retrouver "le top" de sa forme.

Lorsque ce sera le cas, le technique milieu de terrain devrait bien apporter au jeu de son équipe cette saison.

Champion de France avec Camavinga
Originaire d’Angers, Emilien Waflart a été formé au Stade Rennais. "J’ai débuté en U16 et j’y suis resté jusqu’à l’âge de 20 ans", débute le joueur.

À la fin de son aventure, après deux saisons en équipe réserve, le club décide de ne pas le garder.

"C’est difficile d’accepter, car j’aurais bien aimé signer professionnel, mais tout s’était très bien passé durant cinq ans, notamment dans les relations humaines", confie celui qui aura tout de même été champion de France U17, mais aussi U19 avec les Rouge et Noir.

En U17, c’est aux côtés de joueurs comme Eduardo Camavinga, Adrien Truffert, ou encore Georginio Rutter qu’il fêtera le titre. Une génération dorée.

Une année au Mans
Emilien quitte le Stade Rennais au moment de la période du Covid. Et à ce moment-là, pas facile de trouver un point de chute. Ce sera finalement au Mans durant une saison avec des matches en N3, mais aussi en National.

"Il y avait de belles infrastructures. Cela a été une belle expérience encore", se souvient le jeune joueur de l’époque. Mais bis repetita, le gaucher n’est pas conservé.

Il rebondit chez les Voltigeurs de Châteaubriant en N2. Après deux saisons et une dernière où il joue moins, Emilien choisit de s’engager avec l’ASV cet été. Un club qui le suivait par l’intermédiaire d’un homme : Guillaume Borne.

L’ancien joueur professionnel au Stade Rennais et aujourd’hui manager général de l’ASV a toujours gardé des contacts avec Emilien.

"On se donnait régulièrement des nouvelles. Il a vu que j’avais moins joué la dernière saison. Je lui avais dit que ma priorité était de retrouver une N2. Finalement, je n’ai pas trouvé d’opportunité. Je savais que l’ASV était intéressé. J’ai eu le coach au téléphone et cela s’est très bien passé", explique Emilien.

Arrivé simplement début août, Emilien n’a pas pu faire toute la préparation avec le groupe, mais le milieu se sent déjà bien. "Il y a tout pour bien faire ici", annonce le gaucher qui retient un "match encourageant" contre la réserve d’Angers pour la première de la saison.

J’ai envie de m’épanouir
Lors de la prochaine rencontre, le joueur formé su Stade Rennais aura l’occasion de montrer de quoi il est capable. Ce sera contre la TA Rennes à l’extérieur.

Un adversaire dont se méfie Emilien.

"Ce sera un match difficile, mais comme tous les autres de la saison. Ce serait bien de décrocher une première victoire. En face, c’est une très belle équipe. Elle a perdu son premier match et aura à cœur de gagner chez elle. De notre côte, on a ce qu’il faut pour leur répondre."

Pour la suite, le reste du championnat emballe le jeune milieu de terrain.

Il y a pas mal de réserves professionnelles, mais il y a d’autres bons clubs. Ce sera vraiment un championnat intéressant.

Du côté des objectifs, Émilien souhaite "prendre du plaisir" cette saison. "J’ai envie de m’épanouir", enchaîne celui qui se dit "meilleur dans une équipe qui a le ballon".

Concernant les objectifs de l’équipe, Emilien se veut ambitieux.

Je suis un compétiteur
«On a les capacités de faire une belle saison avec les gars. L’ASV a été en N2 et a joué les premiers rôles lors des dernières saisons. Personnellement, j’ai envie de jouer le haut de tableau, car je suis un compétiteur, tout comme mes coéquipiers. Après, j’ai aussi envie d’une belle aventure en Coupe de France, de vivre de belles émotions et de faire grandir le club."

Cet esprit de compétition, il le ressent à l’ASV. "Cela doit nous nourrir toute cette saison, mais je n’ai pas de doute là-dessus."