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Jonas Martin proche de s’engager avec le Stade Brestois

Libre de tout contrat depuis son départ de Lille, Jonas Martin, milieu de terrain passé par le Stade Rennais, devrait s’engager avec le Stade Brestois, selon des informations de l’Équipe.

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Jonas Martin, plus de 200 matches de Ligue 1 avec Montpellier, Strasbourg, le Stade Rennais et plus récemment Lille, qui vient de le libérer de son contrat, s’apprête à s’engager deux ans avec le club finistérien. Il aurait privilégié le projet breton à ceux de Bordeaux et Angers (Ligue 2), qui le courtisaient également.

En manque de temps de jeu la saison passée
Le joueur de 33 ans, qui a disputé les trois compétitions européennes avec le SRFC, manquait de temps de jeu la saison passée avec le Losc (deux titularisations seulement en Ligue 1).

Une peine réduite à 18 mois ferme et aménageable pour Tony Vairelles

La cour d’appel de Nancy a rendu son verdict concernant l’affaire de la fusillade à la sortie d’une discothèque impliquant l’ancien attaquant du RC Lens Tony Vairelles. Une affaire remontant à 2011.

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D’abord condamné à 3 ans de prison ferme, l’ancien chouchou de Bollaert a finalement écopé de 18 mois de prison ferme. Une peine qui pourra être aménagée ce qui va lui éviter une nouvelle incarcération.

Tony Vairelles a récemment participé au match des Héros avec les légendes du RC Lens à Bollaert.
Tony Vairelles, qui a toujours clamé son innocence, était jugé avec 3 de ses frères. Ils étaient accusés d’avoir ouvert le feu contre des vigiles d’une boite de nuit d’Essay-les-Nancy. Son frère Fabrice a écopé de la même peine alors que Giovan et Jimmy ont obtenu 18 mois de prison dont 12 avec sursis, la partie ferme étant également aménageable. Pour rappel, Tony Vairelles avait fait 5 mois de prison au début de l’instruction.

Pourquoi Mendy met sa carrière "space mountain" entre parenthèses

Edouard Mendy, élu meilleur gardien du monde en janvier 2022, a donné un tournant inattendu à sa carrière cette semaine en rejoignant, lui-aussi, l'Arabie Saoudite. A 31 ans, un âge où tout est encore possible pour un gardien de but, le portier de Chelsea a mis le haut niveau entre parenthèses après une trajectoire unique. Sa pénible dernière année l'a convaincu de prendre un autre chemin.

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Au crépuscule de sa carrière, quand il sera temps d'arrêter les frais et de se pencher sur ce qu'il a accompli, Edouard Mendy pourrait être pris de vertiges. A l'heure où les stars sont programmées pour régner dès leur plus jeune âge, lui a construit une carrière absolument unique et complètement anachronique.
De la case chômage à la Ligue des champions en six ans, de la Ligue des champions à l'Arabie Saoudite. Ce mercredi, Al-Ahli a officialisé l'arrivée du gardien de Chelsea. Mendy fait aujourd'hui une croix sur le très haut niveau, lui qui avait été pourtant élu meilleur gardien du monde en janvier 2022, quelques mois seulement après la victoire des Blues en C1.

Un statut qui s'est effrité
A 31 ans, un âge de tous les possibles pour les gardiens de but, son choix est surprenant mais il s'explique assez facilement. Au-delà de l'argument financier, qui reste la source de motivation essentielle de ce genre de transaction – son salaire annuel devrait doubler et passer à 11 millions d'euros (plus 3 de bonus) -, la trajectoire de sa carrière est également un élément à prendre en compte. Pour le dire autrement, Mendy n'était plus au sommet et la descente fut vertigineuse du toit de l'Europe au banc de Chelsea. Cette saison, il n'a disputé que douze matches d'un exercice qui a acté son recul net dans la hiérarchie à son poste.

"Il a fini la saison 2021/2022 avec une gêne au niveau des membres inférieurs, rembobine Christophe Lollichon, responsable de la performance des gardiens à Chelsea jusqu'à l'automne dernier et à l'origine de la venue de Mendy à Londres. Titulaire, il n'a pas voulu quitter la place. Il a continué à jouer. Après la Coupe du monde, il se casse un doigt après deux jours de reprise. Tout ça fait qu'il y a eu une accumulation de choses défavorables dans un club qui a beaucoup changé entre-temps. Tuchel a été licencié, Edouard n'était pas à son top à ce moment-là." Fin du conte de fées.

On peut penser que c'est du gâchis mais…

Mais le gardien sénégalais a sans doute sa part de responsabilités. "Peut-être qu'il ne s'est pas assez écouté, continue Lollichon. Il était numéro 1 et il n'avait pas envie que quelqu'un lui chipe sa place. Dans ce type de situation, il y a souvent un relâchement qui s'opère. Je ne parle pas de relâchement au niveau de la motivation. Mais le corps a besoin de récupérer, il envoie des signes et il faut savoir les écouter. Il est passé de la L2 à une victoire en Ligue des champions très vite. Il a vécu une carrière Space Mountain. Le corps a besoin qu'on soit à son écoute. Mais quand on est sur la bonne vague, on n'a pas envie d'en sortir."

Pris dans les montagnes russes avec un corps qui siffle de partout, Mendy a alors signé quelques performances indignes de son statut et celui-ci a fini par s'effriter au fil de boulettes, en Premier League et même en Coupe du monde, qui ont nui à sa réputation. Le haut niveau ne pardonne pas et l’offre saoudienne est peut-être arrivée au bon moment pour lui.

"Il a gagné une Ligue des champions, une CAN : des accomplissements qu'il ne pouvait même pas imaginer il y a cinq ans, rappelle Lollichon. Il a parfaitement optimisé sa carrière. A 31 ans, soit vous rebondissez dans un club capable de vous offrir les mêmes émotions à savoir une victoire en C1, soit vous prenez une autre voie. Aujourd'hui, il va protéger sa famille et je le comprends. J'aurais eu plus de mal à saisir sa décision s'il avait 26 ans… On peut penser que c'est du gâchis parce que son talent mérite de s'exprimer autre part que dans un championnat mineur. Mais quelque part, il privilégie autre chose et c'est une décision qu'on ne peut pas taxer d'égoïste. Son histoire reste magnifique." Et exceptionnelle car tout à fait unique. Elle n’est pas tout à fait terminée mais, en Arabie Saoudite, la fin manquera nécessairement d’éclat.

Le Mignan confirme l’intérêt de l’US Concarneau pour Benoît Costil

L’entraîneur de l’US Concarneau, Stéphane Le Mignan, a évoqué l’intérêt du club pour le gardien de but Benoît Costil (35 ans), qui "fait partie des bonnes affaires".

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C’était jour de reprise de l’entraînement, ce jeudi, pour 19 joueurs de l’effectif de l’US Concarneau. L’occasion pour Stéphane Le Mignan, entraîneur du club, de faire un point sur les contours de son effectif.

Y a-t-il des nouveautés sur votre groupe de joueurs pour la saison à venir ?
ll y a encore du temps. Notre effectif est loin d’être complet, on va attendre les prochains jours, les prochaines semaines pour essayer de trouver le maximum de sécurité dans notre jeu, mais il faut un effectif plus complet.

La piste menant à Benoît Costil est-elle sérieuse ?
On a plusieurs pistes à plein de postes. On a forcément des joueurs qui sont en fin de contrat, Costil fait partie de ceux-là. On est intéressé par les bons joueurs, il nous faut entre huit et dix joueurs. C’est beaucoup. Maintenant, notre situation est un peu particulière par rapport à la majorité des clubs de Ligue 2. On vient de monter, avec des joueurs qui étaient en fin de contrat. Donc il faut renforcer l’équipe et on est à l’affût des belles affaires, Costil en fait partie.

Châteauroux a libéré 17 joueurs…
Il y a beaucoup d’interrogations dans le foot français aujourd’hui, beaucoup de clubs sont en difficulté et ont joué cette saison avec des moyens qui n’étaient pas les leurs, comme Châteauroux, Nancy… Sur les joueurs en fin de contrat, il y a beaucoup d’interrogations, certains clubs peuvent se sauver en remettant de l’argent. C’est un "foutoir". On est à la recherche de joueurs, on est en contact avec beaucoup, on aimerait qu’ils soient là. Maintenant, on rentre dans une autre dimension avec le foot pro où la date butoir est fin août. C’est une autre stratégie de recrutement, on essaye de s’adapter.

Au niveau de votre effectif, un doute subsiste sur la présence de Faissal Mannai la saison prochaine...
Faissal, on ne lui a rien proposé pour la prochaine saison. C’est difficile, on a vécu des moments extraordinaires avec plein de joueurs qui ont quitté le club. Si on était dans l’affect, on les aurait tous gardés, parce qu’ils ont eu un rôle extraordinaire dans notre épopée, mais il faut faire des choix sportifs. C’est sans doute l’inter-saison la plus difficile de ce côté-là. C’est ainsi, c’est le monde pro. Il faut prendre les meilleures décisions, même si on n’est jamais sûr de ce qu’on fait.

Il y a Faissal, mais aussi Adrien Julloux…
Oui, "Rabi" (Antoine Rabillard) qui est parti, Georges "Gope" (Gope-Fenepej), Léo Maître… Tous ces joueurs. Pour certains, ce sont des choix personnels, pour d’autres, ce sont des choix dirigés par le club. C’est ainsi, c’est la vie d’un groupe. Ce n’est pas les moments les plus faciles pour un entraîneur, mais c’est comme ça.

Un autre semble avoir été sollicité mais est resté, c’est vous. Comment avez-vous vécu ces jours agités ?
Je ne dirais pas agités parce que j’ai essayé d’être le plus clair possible et d’avoir un délai pour que le club s’organise, je m’étais laissé une semaine après la fin du championnat. Même si je suis sous contrat, j’ai une clause qui me permet de partir. Et forcément, on est à l’écoute de projets très intéressants. Maintenant, je sais aussi la qualité des personnes qui sont là et je suis très content d’être à l’US Concarneau aujourd’hui.

Édouard Mendy à Al-Ahli, une aubaine financière pour Cherbourg... qui n'est pas encore sauvé

Le transfert d'Édouard Mendy de Chelsea à Al-Ahli devrait offrir une bouffée d'oxygène à Cherbourg (N3), son club entre 2011 et 2014, en proie à des difficultés financières. Mais le club normand ne devrait pas pouvoir compter dessus lors de son second passage devant la DNCG.
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L'AS Cherbourg pourrait-il se sauver grâce à sa post-formation ? Après le transfert d'Édouard Mendy de Chelsea à Al-Ahli, officialisé mercredi, le club normand devrait recevoir une importante indemnité de formation pour son ex-gardien, passé en son sein entre 2011 et 2014. Le montant du transfert n'a pas encore filtré mais, selon plusieurs médias, il devrait tourner autour de 18,5 millions d'euros. Ainsi, l'AS Cherbourg pourrait toucher près de 270 000 euros (1,5 % du transfert) d'indemnité de formation.

Celle-ci constitue une aubaine pour le club normand. En raison de soucis financiers, ce dernier a été rétrogradé de National 3 par la DNCG de la Ligue de Normandie. Mais, alors que l'on pourrait penser que cette rentrée d'argent à venir pourrait être décisive avant la décision en appel, le président de l'AS Cherbourg Gérard Gohel indique jeudi ne pas compter dessus. « Il faudrait que le transfert soit notifié, à l'écrit, par la chambre de compensation de la FIFA, et il se peut que ça n'arrive que dans deux ou trois mois. Donc ce transfert ne rentrerait pas en compte avant la décision en appel », notifie le dirigeant cherbourgeois.

"Pour l'instant, j'attends une promesse de mécénat. Je croise les doigts pour recevoir", conclut le président de l'ASC, qui se dit tout de même ravi du départ d'Édouard Mendy en Arabie saoudite. Le club normand avait déjà reçu une importante indemnité de formation (plus de 300 000 euros) lors du transfert de l'international sénégalais de Rennes à Chelsea, à l'été 2020. Mais le Covid avait plombé les finances du club normand, qui pourrait à nouveau respirer.

Edouard Mendy quitte l'Angleterre pour l'Arabie saoudite

Edouard Mendy, l'international sénégalais de Chelsea, quitte l'Angleterre pour l'Arabie saoudite et Al-Ahli.

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L'Arabie saoudite continue de faire son marché en Europe ! Après avoir enrôlé Karim Benzema, le pays s'offre une nouvelle star : Édouard Mendy, le portier sénégalais de Chelsea. L'ancien du Stade Rennais vient de s'engager avec Al-Ahli, qui vient tout juste d'être promu en première division saoudienne. Le portier 31 ans pourrait bientôt être rejoint par deux autres coéquipiers : Hakim Ziyech et Kalidou Koulibaly, qui sont eux pistés par Al Hilal.

Sylvain Armand revient sur sa rencontre avec Olivier Létang

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Sylvain Armand revient sur sa rencontre avec Olivier Létang : "On se connaît depuis la fin de mes années PSG. Quand j’ai quitté Paris pour Rennes, il était directeur sportif et il a facilité mon départ même si j’étais encore sous contrat. Olivier avait compris que j’avais fait presque 10 ans à Paris, que j’y avais tout gagné et que j’arrivais à un âge où je voulais voir autre chose. Ensuite, on est restés en contact et on se recroisait régulièrement. Juste après avoir raccroché, alors que j’étais en pleine reconversion, il a été nommé président exécutif du Stade Rennais. Sur mes premiers mois post-carrière, j’étais sur le recrutement et quand Olivier est arrivé, on a discuté et il a pensé que je pouvais lui être utile en tant que coordinateur sportif, grâce à ma bonne connaissance du club.

Avec le président, on s’est toujours très bien entendus. Professionnellement, il m’a énormément aidé. Il m’a fait progresser et m’a permis d’avoir une vision des choses différente. C’est quelqu’un qui dit les choses. On est proches mais ce n’est pas pour autant qu’il va avoir de préférence pour moi plutôt qu’un autre salarié. Après, c’est sûr que l’on travaille ensemble depuis un moment, idem pour le DG, ce qui fait que la confiance entre nous est très forte. C’est important car, sans confiance, tu ne peux pas réaliser grand-chose. On travaille dans un milieu où la confidentialité est parfois indispensable."

Frédéric Antonetti quitte Strasbourg

Le RC Strasbourg a annoncé mardi dans un communiqué la fin de sa collaboration avec son entraîneur, Frédéric Antonetti, d'un commun accord. Nommé en février, le technicien corse avait guidé le club alsacien vers le maintien en Ligue 1. Strasbourg est passé la semaine dernière sous pavillon américain, avec son rachat par le consortium BlueCo qui possède également le club anglais de Chelsea.

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C'est déjà fini pour Frédéric Antonetti à Strasbourg. Arrivé cet hiver au sein de la formation alsacienne, qu'il a maintenue en Ligue 1 début juin (15e) malgré une place de relégable lors de sa prise fonctions, le technicien corse quitte le Racing "d'un commun accord", comme l'a annoncé le club dans un communiqué publié ce mardi après-midi. "Il a fait du très bon travail et je tiens à le remercier", a souligné le président Marc Keller.

Le coach de 61 ans se savait en sursis depuis le rachat du club par le consortium américain BlueCo qui possède également Chelsea. "C'est inévitable d'essayer d'avoir davantage de moyens financiers. Faut-il se tourner vers l'étranger ou y a-t-il d'autres solutions ? Je n'ai pas les tenants et les aboutissants, déclarait-il le 1er juin à L'Equipe. J'ai un an de contrat et je vais voir comment veut évoluer le club. Je souhaite bien sûr continuer à entraîner, car j'ai toujours beaucoup d'enthousiasme."

Si Frédéric Antonetti va partir avec le sentiment du devoir accompli, le Racing Club de Strasbourg va devoir chercher rapidement un nouvel entraîneur. En effet, la date de la reprise de l'entraînement a été fixée au lundi 3 juillet. "Un nouveau cycle démarre et je suis convaincu qu'il vaut mieux s'arrêter sur cette bonne note. J'ai donc acté cette décision et j'en ai informé le nouvel actionnaire, qui l'a entérinée", a conclu Marc Keller.

Dans les coulisses du métier de coordinateur sportif avec Sylvain Armand

Coordinateur sportif du LOSC depuis début 2021, Sylvain Armand raconte les coulisses de son nouveau métier. Sa relation avec Paulo Fonseca et Olivier Létang, sa reconversion, les différences entre Lille et Rennes, Ibrahimovic… Entretien.
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Après plus de 500 matchs de Ligue 1 Uber Eats et notamment deux titres de champion de France avec le FC Nantes et le Paris Saint-Germain, Sylvain Armand n’a pas traîné pour effectuer sa reconversion. Nommé coordinateur sportif par Olivier Létang en 2018 au Stade Rennais, le dernier club dont il a porté les couleurs, il occupe les mêmes fonctions au LOSC depuis début 2021. Plongée dans les coulisses de la fonction, au domaine de Luchin.

A quel moment as-tu commencé à réfléchir à ton après-carrière ?
Quand j’ai basculé dans la trentaine. Dans mon entourage ou à l’UNFP, on me posait de plus en plus la question et je me disais qu’une grave blessure était vite arrivée. Les choses se sont accélérées lors de ma dernière saison comme joueur, en 2016/2017, car je jouais de moins en moins. J’ai même préféré raccrocher alors qu’il me restait un an de contrat parce qu’on m’offrait la possibilité d’entamer une reconversion dans le club immédiatement. Une opportunité parfaite puisque je voulais rester dans le milieu du foot.

Comment ça s’est matérialisé ?
Je me suis inscrit pour passer le diplôme de manager général, au CDES de Limoges. Là où certains préfèrent faire une pause après leur carrière de joueur, moi, je voulais vraiment enchaîner. J’estime qu’on peut vite être oublié si on se tient loin du foot quelques années et je n’avais tout simplement pas envie de m’éloigner de ma passion. Enfin, quand on est joueur, on a un peu la tête dans le guidon et j’avais envie de voir à quoi ressemblait l’envers du décor : la gestion d’un club, la composition d’un effectif… J’ai donc fait cette formation qui dure deux ans et se déroulait quelques jours par mois, en parallèle de mon activité en club. J’ai beaucoup appris et j’ai eu la chance de côtoyer des sportifs qui venaient d’univers différents comme l’ancien cycliste Thomas Voeckler, l’ancien handballeur Thierry Omeyer, des basketteuses, des rugbymen…

Tu n'as jamais envisagé de devenir entraîneur ?
Si, j’y ai pensé et, au départ, je voulais même passer mes diplômes d’entraîneur en parallèle de mon cursus de manager général pour avoir la possibilité de choisir entre les deux voies plus tard. Mais la formation au CDES et la proposition du président Olivier Létang de me nommer comme coordinateur sportif m’ont définitivement convaincu. Je ne regrette pas car c’est un rôle dans lequel je m’épanouis, avec des responsabilités, la possibilité de proposer des idées, tout en restant proche des joueurs pour les aider à décrocher les meilleurs résultats possibles.

"Mettre les joueurs dans les meilleures conditions"

Comment définirais-tu le métier de coordinateur sportif ?
C’est un poste où l’on met tout en œuvre pour avoir les meilleurs résultats possibles et mettre les joueurs dans les meilleures conditions. Le coordinateur sportif est en lien avec le coach et son staff pour aider à préparer les matchs, pour faire des remarques par rapport à ce qu’il se passe à l’entraînement… Il faut arranger les problèmes qui peuvent exister, proposer des idées sur l’académie, le recrutement… C’est aussi mon rôle de présenter le projet du LOSC aux potentielles recrues et de leur montrer qu’on a envie qu’elles viennent. Plus globalement, il faut créer les conditions qui permettent d’avoir une bonne ambiance de travail et de tirer tout le monde vers le haut. Le tout en amenant mon expérience de joueur. Finalement, c’est une fonction qui touche à des domaines très variés et où il faut faire le lien entre les différentes composantes du club. C’est ainsi qu’on fonctionne au LOSC avec le président Olivier Létang et le directeur général Didier Roudet, avec qui nous collaborons depuis l’époque de Rennes.

Tu évoquais les demandes que pouvaient faire les joueurs…
Déjà, il faut différencier les demandes individuelles et les demandes au nom du groupe, portées par les cadres que l’on a désignés avec le président. Ensuite, il y a un peu de tout : des demandes de places pour les proches, des renseignements sur les programmes d’entraînement pour ceux qui rentrent de sélection, des demandes par rapport aux opérations avec les sponsors, aux tenues, à la musique du stade… Ce sont des demandes que l’on traite avec le coach car il faut que l’on soit sur la même longueur d’ondes. On reçoit des demandes tous les jours donc il faut trouver un juste milieu entre ce qu’il est possible d’accepter et ce qu’il faut refuser. On est sur une génération très demandeuse, des joueurs qui ont l’habitude qu’on leur donne vite les choses.

Peux-tu nous parler davantage en détails de ton rôle dans le recrutement ?
Je suis intégré dans des réunions avec le président et Jérémie Colson, notre responsable du recrutement, avec qui je suis en contact tous les jours. C’est lui qui est en première ligne avec les agents. Moi, je reçois beaucoup de joueurs, des sollicitations d’agents qui me proposent des joueurs, mais j’essaie de moins me mêler de ce domaine car on a déjà des gens en place pour cette fonction. Ça arrive qu’on me demande mon avis lorsqu’on doit prendre une décision finale sur la venue d’un joueur. C’est aussi mon rôle d’aller me renseigner à droite à gauche sur la mentalité du joueur, de me servir de mon réseau pour savoir comment il est dans un groupe, s’il est ponctuel… Quand les pistes sont avancées, j’expose le projet du LOSC à nos cibles, comme avec Rémy Cabella, Jonas Martin ou Benoît Costil dernièrement. Je leur montre qu’on a vraiment envie qu’ils viennent. Je les accompagne ensuite pendant la visite médicale et je les mets en contact avec le team manager pour qu’ils s’adaptent le plus vite possible dans la ville, qu’ils trouvent un logement, etc.

Quelle est la dimension de ton travail que tu préfères ?
Faire en sorte que tout se passe bien. Il faut que l’on puisse arriver au match en se disant que les joueurs n’ont plus qu’à performer car tout le reste a été fait, du début de la semaine jusqu’au coup d’envoi. Par exemple, un peu dans cet ordre d’idées, Paulo Fonseca ne tient pas de réunion avec les joueurs le jour du match car il estime que le nécessaire doit être fait les jours précédents. C’est le premier coach que je vois fonctionner ainsi et c’est plutôt intéressant car il met tant de choses en place avec son staff pendant la semaine que les joueurs n’ont pas besoin qu’on leur rappelle ce qui leur reste à faire sur le terrain.

"Mettre en place ce qu’on voulait sans tout chambouler"

Tu occupes le poste de coordinateur sportif depuis 2018. En quoi as-tu évolué sur cette période ?
Au début, j’étais moins structuré. Te retrouver devant un ordinateur à envoyer des mails, c’est quand même très différent de ce que tu fais quand tu es footballeur professionnel. Il a fallu être plus carré. J’ai aussi évolué sur les responsabilités et la confiance que le président a pu m’accorder. Même si je discute avec lui de la grande majorité des points car c’est le président et que j’ai besoin de son avis, il y a parfois des décisions à prendre avec d’autres gens du club. On m’accorde davantage de confiance et c’était important pour moi, je voulais me prouver que j’étais capable d’être plus autonome.

Quelles sont les différences qu’il peut y avoir dans ton métier entre Rennes et Lille ?
C’est similaire sur beaucoup d’aspects. L’organisation est la même dans bien des groupes professionnels avec des joueurs, un staff, un team manager, des intendants… En passant de Rennes au LOSC, il a surtout fallu s’habituer à un nouveau club au quotidien, à de nouveaux salariés, à de nouvelles méthodes… Il fallait mettre en place ce qu’on voulait sans tout chambouler. Et on est aussi arrivés au moment du covid, ce qui faisait que le club était un peu dans le dur… Ce qu’on a fait de bien au Stade Rennais, on a essayé de le transposer au LOSC en prenant en compte les spécificités lilloises. L’autre différence, c’est aussi que l’équipe dirigeante a fait passer Rennes de la 14e place à la Ligue des champions, en gagnant une Coupe de France, là où le LOSC partait de plus haut puisque le club était premier lorsque le président Létang est arrivé en décembre 2020. Et c’est toujours plus difficile de maintenir des bons résultats que de construire après de mauvais résultats.

Tu parlais plus tôt de ta proximité avec les staffs techniques. Quelles ont été les différences dans le fonctionnement avec les entraîneurs que tu as connus au LOSC ?
Avec Paulo Fonseca et son staff, le principal défi était la langue puisqu’à leur arrivée, ils parlaient essentiellement portugais. Il a fallu trouver le bon fonctionnement pour pouvoir communiquer et se rapprocher mais au bout de quelques mois, ils maîtrisaient le français donc c’était plus facile et aujourd’hui, ça fonctionne très bien. Avec Jocelyn Gourvennec, c’était forcément différent sur ce point, surtout qu’on se connaissait déjà. Lors de la saison de mon arrivée, c’était Christophe Galtier qui était en poste. J’ai beaucoup aimé travailler avec lui même si on n’a fait que six mois ensemble. Ce sont trois entraîneurs avec des fonctionnements différents mais j’ai pris du plaisir avec tous.

"Olivier Létang m’a fait progresser"

Tu collabores avec Olivier Létang depuis plus de cinq ans. Comment a débuté votre relation de travail ?
On se connaît depuis la fin de mes années PSG. Quand j’ai quitté Paris pour Rennes, il était directeur sportif et il a facilité mon départ même si j’étais encore sous contrat. Olivier avait compris que j’avais fait presque 10 ans à Paris, que j’y avais tout gagné et que j’arrivais à un âge où je voulais voir autre chose. Ensuite, on est restés en contact et on se recroisait régulièrement. Juste après avoir raccroché, alors que j’étais en pleine reconversion, il a été nommé président exécutif du Stade Rennais. Sur mes premiers mois post-carrière, j’étais sur le recrutement et quand Olivier est arrivé, on a discuté et il a pensé que je pouvais lui être utile en tant que coordinateur sportif, grâce à ma bonne connaissance du club.

De l’extérieur, on peut avoir l’impression que les relations solides dans le foot sont très rares…
Avec le président, on s’est toujours très bien entendus. Professionnellement, il m’a énormément aidé. Il m’a fait progresser et m’a permis d’avoir une vision des choses différente. C’est quelqu’un qui dit les choses. On est proches mais ce n’est pas pour autant qu’il va avoir de préférence pour moi plutôt qu’un autre salarié. Après, c’est sûr que l’on travaille ensemble depuis un moment, idem pour le DG, ce qui fait que la confiance entre nous est très forte. C’est important car, sans confiance, tu ne peux pas réaliser grand-chose. On travaille dans un milieu où la confidentialité est parfois indispensable.

A ton arrivée au LOSC, tu racontais qu’en jouant au PSG avec Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, deux grands professionnels, tu avais pris conscience de certains détails alors que tu étais déjà à un stade avancé de ta carrière…
J’ai fait toute ma carrière en France et, en effet, quand j’ai vu des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou David Beckham arriver, je me suis rendu compte qu’ils restaient au centre d’entraînement du matin jusqu’à la fin d’après-midi. Ils ajoutaient des soins, de la prévention, ils mangeaient sur place… Des choses qu’on ne faisait pas vraiment au PSG. On n’était jamais en retard mais on arrivait une demi-heure avant l’entraînement, on faisait notre séance, et derrière, il n’y avait pas forcément plus. J’ai beaucoup appris en voyant le fonctionnement de ces joueurs-là alors que j’avais presque la trentaine. Ils venaient de très grands clubs avec des méthodes de travail qui se sont installées en France par la suite. Ces joueurs mais aussi Carlo Ancelotti et Leonardo ont mis en place un fonctionnement qui nous faisait penser qu’on était à des années lumières d’eux au départ. Le groupe a très bien réagi et a intégré tout ça pour aller davantage vers le haut niveau. Chez Ibra et Thiago Silva, j’ai aussi vu la haine de la défaite qu’il pouvait y avoir sur leur visage, en match comme sur le moindre petit jeu à l’entraînement.

Deux clubs veulent faire des folies pour Yann M’Vila

Après avoir refusé une belle offre de prolongation de la part de l’Olympiakos, Yann M’Vila est libre et sur le marché. Le Français attire d’ailleurs les regards dans le Golfe.
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L’Arabie saoudite est la nouvelle place forte du football. Après Cristiano Ronaldo cet hiver, Karim Benzema, N’Golo Kanté, Ruben Neves, Kalidou Koulibaly et bien d’autres ont rejoint des écuries de Saudi Pro League cet été pour des sommes folles. Mais dans le Golfe, il n’y a pas que les Saoudiens qui veulent attirer des joueurs évoluant en Europe.

En effet, Dubaï souhaite également avoir des noms bien connus dans son championnat. D’ailleurs, deux clubs de l’émirat sont tombés sous le charme de Yann M’Vila. Un élément expérimenté qui présente en plus l’avantage d’être libre depuis la fin de son contrat à l’Olympiakos. Pourtant, les Grecs souhaitaient continuer l’aventure avec lui.

Dubaï veut faire des folies pour M’Vila
D’après nos informations, ils lui avaient fait une très belle offre pour prolonger son contrat de trois saisons. Malgré son attachement au club du Pirée, l’international français aux 22 sélections (1 but) a décliné la proposition. À 32 ans, il souhaite relever un nouveau challenge. Ce que des écuries basées aux Émirats arabes unis lui proposent. Selon nos informations, le FC Shabab Al-Ahli, club sacré champion sous les ordres de Leonardo Jardim, lui a fait une offre très importante.

Al Jazira n’en est pas encore à ce stade mais il y a des discussions sérieuses et une grosse proposition devrait vite arriver sur la table. D’autres écuries étrangères suivent aussi son cas de près. Après la France (Rennes, ASSE), la Russie (Rubin Kazan), l’Italie (Inter Milan), l’Angleterre (Sunderland) et la Grèce (Olympiakos), le natif d’Amiens pourrait découvrir une nouvelle destination. Le mercato est encore long et nul doute que d’autres clubs saisiront cette belle affaire disponible gratuitement.

Toko Ekambi provoque une bataille entre cadors

De retour de prêt en provenance de Rennes, Karl Toko Ekambi devrait définitivement quitter l’Olympique Lyonnais cet été. L’attaquant en conflit avec les supporters rhodaniens ne manque pas de sollicitations en Turquie, où les plus grands clubs s’arrachent sa signature.

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En concluant le prêt payant (1,5 million d’euros hors bonus) de Karl Toko Ekambi en janvier dernier, le Stade Rennais avait sûrement espéré mieux. L’attaquant polyvalent n’a pas vraiment répondu aux attentes de l’entraîneur Bruno Genesio, avec seulement cinq buts et deux passes décisives en 19 matchs toutes compétitions confondues.

Le bilan n’est pas suffisant pour convaincre les Rouge et Noir de négocier son transfert définitif, d’autant que son prêt n’était pas assorti d’une option d’achat. Karl Toko Ekambi ne portera donc pas le maillot de Rennes la saison prochaine, ni celui de l’Olympique Lyonnais. Certes, l’international camerounais a encore un an de contrat chez les Gones. Mais compte tenu de ses relations très tendues avec les supporters rhodaniens, un retour, ne serait-ce qu’à l’entraînement à la reprise, paraît improbable.

Un club saoudien dans la course
Les hostilités entre les deux parties sont connues et n’ont jamais cessé malgré le départ provisoire du joueur en Bretagne. Reste à savoir où rebondira le Lyonnais. N’en déplaise à ses nombreux détracteurs, Karl Toko Ekambi possède une sacrée cote en Turquie ! Le média local NTV Spor révélait en début de semaine l’intérêt de Besiktas, prêt à transmettre une offre de 2,5 millions d’euros.

Et ce samedi, nos confrères de RMC nous apprennent que Galatasaray et Fenerbahçe s’intéressent également à l’ancien joueur de Villarreal. Ce sont donc les trois cadors de Süper Lig qui devraient s’affronter sur ce dossier, pour le plus grand bonheur de l’Olympique Lyonnais qui ne retiendra évidemment pas son indésirable. A noter que le club saoudien d’Al-Shabab pourrait les devancer, une offre pour un contrat de deux ans ayant été envoyée au Lion Indomptable.

Maxime Le Marchand prend sa retraite à seulement 33 ans

Défenseur au RC Strasbourg jusqu’à cette saison, Maxime Le Marchand (33 ans) a décidé de prendre sa retraite à la suite de problème de dos, ce lundi 26 juin. Formé au Stade Rennais, il aura joué plus de 100 matches en Ligue 1.

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Natif de Saint-Malo, Maxime Le Marchand a décidé de prendre sa retraite après une quatorzième saison chez les professionnels. Formé au Stade Rennais, il a commencé sa carrière au Havre et s’est imposé comme un des meilleurs défenseurs de Ligue 2 avec plus de 150 matches sous les couleurs havraises.

Repéré par l’OGC Nice, il dispute son premier match en Ligue 1 en 2015 lors d’un derby contre l’AS Monaco (1-2). Devenu rapidement un élément fort de Lucien Favre, il est convoité par plusieurs clubs étrangers, dont Fulham, où il débarque en 2018.

Un retour au premier plan à Strasbourg
Avec le club londonien, il découvre la Premier League et affronte les meilleurs attaquants au Monde. Mais après une seule saison (2018-2019), et malgré un recrutement intéressant, Fulham finit par descendre en Championship.

Après un prêt peu convainquant du côté d’Antwerp (Belgique), Le Marchand fait son retour en Ligue 1 du côté de Strasbourg, en 2021. Son expérience permettra à son équipe, alors entraînée par Julien Stéphan, de décrocher la 6e place en 2021-2022.

Après de nombreuses douleurs au niveau du dos, Le Marchand a décidé de raccrocher les crampons à 33 ans, ce lundi 26 ans, en publiant un message sur Instagram. "Ces derniers mois j’ai de nouveau fait face à des problèmes de dos, malgré une première opération il y a un an et demi. Après de nouvelles images, et après consultations des médecins ces dernières semaines, j’ai fait le choix de mettre un terme à ma carrière de footballeur", a expliqué celui qui aura disputé plus de 300 matches en professionnel.

"Ma déception est grande. Mais le bonheur d’avoir pu partager avec vous ces moments et ces émotions est immense", a-t-il conclu avant de remercier tous les clubs par lesquels il est passé.

Ousmane Dembélé a-t-il passé un cap avec les bleus ?

Auteur d'une deuxième partie de saison en dent de scie, Ousmane Dembélé devrait toutefois être aligné d'entrée lundi face à la Grèce. Le talent de l'ailier du Barça n'est plus à présenter. Mais son statut en équipe de France reste encore incertain, malgré une place de titulaire lors de la dernière Coupe du monde.

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Dembélé / Coman, Coman / Dembélé… Le débat de l'aile droite des Bleus fait toujours rage. Revenu de blessure tardivement fin avril, Ousmane Dembélé a eu le droit à une reprise progressive avec le groupe France. Contre Gibraltar, le joueur du Barça a terminé le match plutôt qu'il ne l'a débuté (24 minutes), en relais de son alter ego du Bayern Munich. Lundi face à la Grèce, adversaire au calibre plus imposant, l'ancien Rennais devrait retrouver le onze de départ, au milieu des cadres de l'équipe. Un statut dont il ne jouit pas encore pleinement, en dépit de la place de titulaire qu'il a occupée au Qatar l'hiver dernier.

Lucas Hernandez et Benjamin Pavard avaient obtenu une sorte de blanc-seing après la Coupe du monde 2018 de la part de Didier Deschamps. Ousmane Dembélé a lui aussi débuté la quasi-totalité des matches du Mondial 2022, exception faite du match sans enjeu contre la Tunisie. Pourtant, c'est comme si l'ailier ambidextre restait en probation. Sa deuxième partie de saison, post-Coupe du monde ne plaide pas en sa faveur, avec une nouvelle blessure à l'ischio-jambier qui lui a fait rater près de trois mois de compétition. Son vécu en équipe de France n'est pas non plus la meilleure des garanties. Et pourtant…

Moins brillant, davantage nécessaire
L'ancien joueur du Borussia Dortmund a un talent certain, une qualité de provocation, de dribbles, mais aussi de distribution qui, dans une période faste, en font un joueur de classe mondiale. Le type de prestations qu'on ne l'a que trop rarement vu produire sous la tunique tricolore. Avec l'équipe de France, c'est un Dembélé moins efficace, moins décisif surtout que l'on retrouve, loin de ses standards chiffrés en club : quatre buts et trois passes décisives en 35 sélections, contre cinq réalisations et sept offrandes, rien que cette saison en Liga, et en seulement 25 rencontres. Mais en est-il réellement le seul responsable ?

Longtemps, il a été cantonné dans un rôle de "supersub", n'étant aligné d'entrée qu'à quatorze reprises, 40% de ses apparitions en sélection nationale, quand Blaise Matuidi évoluait comme un faux ailier à gauche, alors que Kylian Mbappé se révélait de l'autre côté du trident offensif. Désormais titulaire comme lors de la dernière Coupe du monde, Ousmane Dembélé n'en est pas plus libéré dans le jeu. Au Qatar, Didier Deschamps en a fait un ailier droit hybride, chargé d'une grande rigueur défensive pour boucher l'entrejeu adverse au même niveau qu'Aurélien Tchouaméni et Adrien Rabiot quand Jules Koundé, défenseur central aligné sur le flanc droit derrière, couvrait le couloir. Un rôle à contre-emploi dans lequel Dembélé a fait mieux que se défendre, avant de montrer ses limites dans le naufrage de la première période contre l'Argentine en finale.

En possession du ballon, l'équipe de France a fréquemment penché à gauche, là d'où se lançait Mbappé, et où Adrien Rabiot aspirait la majorité des ballons dans le cœur du jeu. Dembélé, lui, doit davantage manger la craie le long de la ligne de touche, pour ne pas embouteiller l'axe où se trouve avec une certaine liberté Antoine Griezmann, mais aussi pour maintenir en alerte les arrière-gardes adverses sur le côté droit et aérer le jeu des Bleus. Quitte à limiter son nombre de ballons touchés dans une zone où il pourrait faire parler ses qualités naturelles.

A défaut de ses fulgurances, Ousmane Dembélé a su trouver sa place par sa discipline, dont on ne vantait pas forcément les mérites par le passé. A lui désormais de trouver dans ces matches internationaux un moyen de trouver un plus juste équilibre, à la manière de Kingsley Coman, très présent à droite vendredi contre Gibraltar et passeur décisif pour Olivier Giroud. Son utilisation actuelle ne réussit d'ailleurs pas si mal au Blaugrana, auteur de deux de ses trois caviars décisifs avec les Bleus durant la Coupe du monde au Qatar.

Alors que Didier Deschamps a appelé son groupe à un "dernier gros effort" contre la Grèce avant les vacances estivales, Ousmane Dembélé a l'avantage de la fraîcheur par rapport à la majorité de ses congénères. Cela ne s'est pas vraiment fait sentir à Faro vendredi, avec une entrée au mieux quelconque dans un match contre Gibraltar, dont il était de toute façon difficile de tirer le moindre enseignement. L'occasion est idéale pour de derniers coups de rein lundi avant un repos estival bien mérité.

Wahbi Khazri condamné à payer 3000 € pour avoir parié sur des sites sportifs

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel a publié, jeudi 22 juin, une liste de joueurs qui ont parié sur des matches malgré l'interdiction. Parmi eux, l'ancien attaquant du Stade Rennais qui a reçu une amende.

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Les footballeurs professionnels sont sensibilisés chaque saison à interdiction générale de parier sur toutes les compétitions de football, qu’elles soient nationales ou étrangères. Et pourtant chaque saison, ils sont nombreux à se faire attraper... La commission de discipline a publié, jeudi 22 juin, la liste de joueurs qui n'ont pas respecté cette interdiction et les a sanctionnés après audition des joueurs ou lecture de leur lettre d’explication.

Parmi eux, Wahbi Khazri, l'ancien attaquant du Stade Rennais qui a été condamné à une amende de 3 000 €. On va dire que c'est un moindre mal pour lui et le MHSC puisque d'autres joueurs ont été condamnés à des matches de suspension fermes. Parmi les autres joueurs condamnés, on retrouve les Nantais Ludovic Blas et Jean-Charles Castelletto.

Asamoah Gyan annonce sa retraite

L’international ghanéen Asamoah Gyan a annoncé sa retraite sportive à l’âge de 37 ans, ce mardi 20 juin. Il a été finaliste de la Coupe de France avec le Stade Rennais en 2009, et demeure le meilleur buteur africain de la Coupe du monde.

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Asamoah Gyan annonce ce mardi prendre sa retraite du football professionnel. L’ancien attaquant international ghanéen (37 ans, 109 sélections) a notamment été finaliste de la Coupe de France en 2009 avec le Stade Rennais, dont il a porté les couleurs entre 2008 et 2010. Il était sans club depuis un an et demi.

Il a été champion des Émirats arabes unis à trois reprises avec Al Ain, entre 2012 et 2015, et fut finaliste de la Coupe d’Afrique des nations en 2010 et 2015. Il est le meilleur buteur africain de l’histoire de la Coupe du monde, totalisant six buts en trois éditions. Sa carrière a notamment été marquée par son penalty manqué à la dernière minute du quart de finale du Mondial 2010 face à l’Uruguay de Luis Suarez, qui aurait pu faire du Ghana la première équipe africaine demi-finaliste de l’histoire de la compétition.

Il a joué en Italie, en Angleterre, aux Émirats arabes unis et en Turquie, mais aussi en Chine et en Inde. "Il est temps de raccrocher le maillot et les crampons dans la gloire", écrit-il dans un communiqué. Il confie son intention de se reconvertir dans le coaching et dans le recrutement.

S.G.S.B.

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