Sur Prime Vidéo, Francesco Farioli et Bruno Genesio sont revenus sur le match de ce dimanche soir entre Nice et Rennes (2-0).
Farioli : Pas une équipe de rêveurs, une équipe de travailleurs
"On a été très solide. On a fait beaucoup de bonnes choses, notamment en première période quand nous avions le ballon. On a touché 36-37 fois le ballon dans la surface adverse. Ce qui est pourtant très difficile. On concède très peu d’occasions. Ce soir, même quand on était 10 sur le terrain, les efforts ont été fantastiques.
Bulka ? Marcin est un joueur qui a beaucoup de talents, beaucoup d’ambition et beaucoup de possibilités devant lui. Il a très bien commencé la saison avec un super état d’esprit et l’envie d’être numéro 1. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’ai pris la décision de démarrer avec lui. Aujourd’hui, il a ce qu’il mérite. Tous les jours, c’est lui le dernier à quitter la pelouse, toujours faire un tir de plus… Il peut encore s’améliorer mais il est sur le bon chemin.
Boga ? Je ne sais pas si c’est son meilleur match mais c’est sans doute l’un des meilleurs. Ce qu’il fait en un contre un, sa capacité à rentrer dans la défense adverse, les efforts qu’il fait… Il ne faut pas perdre ce travail fait pour l’équipe. Ok, on a beaucoup parlé de Boga mais on va aussi parler de Diop, qui a défendu en temps que latéral avant d’attaquer. Si on a tous ces résultats, c’est par le talent des joueurs mais aussi parce qu’ils font un énorme travail sur le terrain.
Peut-on rêver plus grand ? Non, on en a déjà parlé dans le vestiaire. On va se mettre au travail dès demain matin.Il faudra déjà qu’on trouve une solution pour Montpellier après le carton rouge (de Youssouf Ndayishimyie). On n’est pas une équipe de rêveurs mais une équipe de travailleurs et c’est ce qui doit nous définir…"
Genesio : Il y a des périodes où rien ne va
"En première période, je pense qu’on a fait beaucoup de bonnes choses. Mais c’est un match qui ressemble aux 10 premiers où on a le contrôle du jeu, les meilleures occasions, mais où on rentre à la pause en étant mené parce qu’on fait trop d’erreurs.
Contre une équipe comme Nice, on ne peut pas. On les a mis dans leurs meilleures dispositions… Dans le foot, il y a des périodes où rien ne va. Forcément, cela fragilise les esprits. Il faut faire le dos rond, s’accrocher. Je pense qu’on a montré de bonnes choses dans ce match. On a eu des occasions nettes qu’on doit convertir. Sur ce genre de rencontres, c’est tellement important…
L’aventure en Europa League peut nous amener une petite bouffée d’air frais. On rejoue dès jeudi devant notre public. Cela peut être fédérateur et puis il y a cette réception dimanche de Lyon avant la trêve. Il faut qu’on relève la tête, qu’on gagne !"