• ds_0614.jpeg
  • ds_0254.jpg
  • ds_2298.jpg
  • ds_2717.jpg
  • ds_1824.jpg
  • ds_0633.jpeg
  • ds_0935.jpg
  • DS_0063.jpg
  • ds_1737.jpg
  • ds_1956.jpg
  • ds_0787.jpeg
  • ds_0369.jpg
  • ds_1189.jpg
  • ds_1943.jpg
  • ds_1175.jpg
  • ds_1769.jpg
  • ds_2010.jpg
  • ds_2418.jpg
  • ds_0905.jpg
  • DS_0026.jpg

Il est temps de tirer la sonnette d’alarme

Il a manqué de tout aux Rennais, vendredi soir, face aux Girondins de Bordeaux (0-1) pour éviter une nouvelle défaite. Inquiétant.
ds 0226Le Stade Rennais ne sait plus gagner, ni même marquer à une période de l’année devenue décidément délicate sous l’ère Stéphan. Vendredi soir, au sortir de la deuxième défaite des Rouge et Noir en trois matches de championnat, le coach rennais a fait part de son inquiétude et tiré, déjà, du bout des doigts, la sonnette d’alarme. Manque de maturité, d’agressivité, de caractère, de réalisme. Voilà tout ce qui a fait défaut aux Rennais pour éviter une nouvelle désillusion, au Roazhon Park cette fois-ci. Un mix de trop nombreux manques donc, qui contraint le club Rouge et Noir au surplace en championnat alors que le doute plane quant à lui désormais de plus en plus au-dessus des têtes rennaises.

Des blancs qui en disent long…
Aussi, c’est un Julien Stéphan différent de celui qu’on avait pris l’habitude de voir depuis le début de saison en conférence de presse qui s’est présenté vendredi soir. Exit la bonne humeur et les sourires, c’est avec le masque que l’entraîneur rennais s’est assis devant la presse. Il a fait le job, certes, se contentant cependant de répondre plus brièvement qu’à l’accoutumée mais compensé par un certain tranchant à plusieurs moments. Difficile toutefois de ne pas l’être après telle prestation.

Dix minutes d’échanges top chrono, espacés parfois de nombreux blancs pesants avant quelques réponses, mais suffisant pour dresser le bilan d’une soirée dont il avouait ne pas y avoir énormément de choses positives à retenir , les deux montants touchés le sauvant du néant. Car dans l’agressivité, les Rennais ont été battus. Otavio et Basic au milieu ont parfaitement alimenté les joueurs de côté qui se sont joués de Rennais trop gentils. Le but illustre parfaitement ce déficit. Derrière, les Rennais ont manqué de caractère pour espérer bousculer les choses. Autre symptôme du mal ambiant. On a manqué de maturité certainement, et de caractère en ce moment , a pesté Stéphan. Et cela après avoir fait état du manque d’agressivité coupable de son équipe qu’il avait pourtant identifié comme le premier point à améliorer.

Parce que les points sont nombreux. Si on peut lui reprocher d’avoir aligné un Camavinga visiblement pas encore prêt, il est pour le coup difficile de reprocher au coach rennais de ne pas avoir essayé.

S’il a pu travailler avec les deux-tiers de son effectif , les autres étant blessés ou partis en sélection, il avait fait le pari de la fraîcheur. Il y a des joueurs qui ont voyagé, on a dix matches qui arrivent donc, oui, j’ai fait le pari de la fraîcheur. J’attends de voir aussi les joueurs capables de saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent, c’est important pour chacun. Ce soir, ça n’a pas été le cas , a constaté Stéphan. Plus que les joueurs, le technicien rennais avait aussi décidé de changer d’animation offensive en glissant Terrier aux côtés de Guirassy, en attaque. Un échec cuisant (Terrier n’a touché que 20 ballons, plus faible total) qui n’a rien donné, et donc pas permis à Rennes de retrouver le chemin des filets. Cela fait donc six matches qu’il n’a plus marqué dans le jeu (depuis le 23 octobre, défaite 1-2 contre Angers). Mais pire encore, ce sont les occasions procurées dans le jeu par les attaquants et la capacité à apporter le danger qui inquiète désormais.

Comme l’an dernier…
À l’exception des coups de pied arrêtés, Rennes est devenu inoffensif et se contente de réagir plutôt que d’agir. Et à l’instar de ses deux recrues offensives, le recrutement global pose aujourd’hui question. Car si le Stade Rennais peine déjà après un début de saison pourtant historique, il le doit aussi à un effectif limité. Parce que le recrutement Ligue des champions annoncé n’a jamais eu lieu alors que le rythme infernal qui attend les Rennais a repris depuis vendredi. Absent du groupe face aux Girondins, par pur choix sportif dixit Stéphan, Dalbert est le symbole d’un recrutement mal ciblé.

Rennes est en plein doute, comme l’an passé, à la même période. Je suis inquiet, oui , a reconnu Julien Stéphan. À lui et son staff de dissiper ce doute au plus vite pour ne pas que l’avenir s’assombrisse encore plus. Le doute peut paralyser les joueurs, c’est le risque. Il faut qu’on lutte contre ça tout en étant lucide et objectif pour dire les choses. On ne va pas masquer la vérité mais on doit aussi lutter contre le doute car il ne nous permettra pas de renverser la situation. En plein conflit interne l’an passé, Stéphan avait trouvé les clés pour s’en sortir. Cette année, c’est un triptyque uni qui s’avance face au doute.

Related Articles

S.G.S.B.

SGSB

Boutique de Mumbly

Boutique

Cantine de Mumbly

Cantine

Hébergé par

Reglyss.bzh

Free Joomla templates by Ltheme