Trois petits nouveaux au SRFC.
Jordan James, Henrick Meister et Andrés Gomez étaient au rendez-vous ce mardi pour les présentations à la presse rennaise. Une belle séquence de révision des LV1 et LV2 Anglais et Espagnol mais surtout, l’occasion d’en savoir plus sur les nouveaux venus au Roazhon Park sous les yeux de Frederic Massara, présent lors de la conférence de presse dans l’assistance.
Un Gallois en Bretagne
Arrivé au volant de sa berline blanche, volant à gauche s’il vous plait « et franchement, c’est très compliqué », dixit l’intéressé, l’international gallois est revenu sur l’accueil qui a été le sien : « J’ai été très bien accueilli, je me suis bien senti de suite avec les gars, à l’aise avec eux. Je suis dans les starting-block, près à démarrer. »
Mais à quoi s’attendre avec l’ancien joueur de Birmingham, inconnu du grand public avant son arrivée ce mois-ci en Bretagne ? Le garçon, loquace et souriant, explique : « J’aime bien qu’on m’appelle JJ ! Je suis un box to box, j’aime beaucoup courir, marquer des buts et aussi faire plein d’autres choses. Je suis venu ici pour aider le club à atteindre ses objectifs et retrouver les sommets ». Des valeurs qui devraient plaire !
Sur l’intensité entre la Premiership et la Ligue 1, le néo-rennais détaille : « Le jeu à Birmingham est assez exigent avec la répétition des matchs, souvent deux par semaine, c’est très physique. En France, ça l’est aussi mais le jeu est plus ouvert, moins compact. On prend le temps de garder la balle, de faire du pressing, avec des temps morts, sans être tout à le temps à 100 à l’heure. »
Sur la Ligue 1 et le club, le joueur fait simple, direct mais aussi vrai ! « Je connaissais le SRFC et j’en avais une bonne image, celle d’un club idéal pour les jeunes joueurs, une vraie plateforme pour leur développement et leur progression. Je veux devenir meilleur ici. Concernant le championnat de France, il est regardé Outre-Manche.
Quand j’ai pris la décision de venir ici avec ma famille, ce fut une grosse décision car ce n’est pas simple de quitter le Royaume Uni mais il y a le plaisir de découvrir une nouvelle culture, un autre environnement. Je considère cela comme une opportunité de m’exprimer dans un autre cadre et je ne pouvais pas refuser une telle opportunité. »
Sur l’effectif renouvelé et la cohésion à construire, le jeune milieu de terrain n’appréhende pas : « Dans une équipe en pleine refonte, nous allons devoir apprendre à nous connaître, cela prendre un peu de temps mais on va s’habituer à jouer les uns avec les autres. Cependant, j’ai vu que nous avons déjà une très bonne équipe ! »Conquis par ses coéquipiers, l’international gallois l’est aussi par ses nouveaux supporters : « J’ai trouvé l’ambiance très chaude et impressionnante dimanche, il y a une vraie ferveur des fans qui me fait penser à celle du Pays de Galles, avec la même passion, et ça me plait ».
Henrick Meister, buteur conquérant et conquis
Buteur sur sa quatrième touche de balle dimanche soir pour le but du 3-0, Henrick Meister ne pouvait rêver de meilleur démarrage pour sa nouvelle aventure rennaise. Il confirme : « L’atmosphère était fantastique et encore, il manquait le kop, que j’ai hâte de découvrir. Mais quand j’ai marqué mon premier but, je me suis senti super bien, comme la pression qui retombe, et le partage avec les fans, au top. L’aboutissement de ces dernières semaines et le début de l’histoire. »
Arrivé au club en début de semaine passée, le joueur confirme son acclimatation express : « J’ai été très bien accueilli et cela fait du bien. La présence d’Albert, c’est quelque chose de top pour moi, qui facilite forcément mon intégration. Il m’a un peu pris sous son aile. C’est un bon mec et un super joueur. C’est plus simple pour moi d’avoir un compatriote à mes côtés ! ».
La Danish Touch sévit sur Rennes, avec un autre point commun, outre la nationalité, avec Albert Gronbeak : « Nous venions souvent dans le sud de la France quand j’étais petit. J’adore la France, je ne connaissais pas Rennes mais de ce que j’en ai vu pour le moment, je me sens très bien accueilli et vais rapidement m’y sentir chez moi. Ma mère est camerounaise, parle français, je comprends bien votre langue même si pour l’instant, j’ai encore des difficultés à m’exprimer avec mais cela va venir ! ».
Le colosse danois sera-t’il utilisé à deux devant ou en solo ? Lui se tient « à disposition du coach. C’est lui qui décidera comment m’utiliser et je travaillerai au maximum pour répondre à ses attentes. Je peux jouer dans différentes formules mais j’aime beaucoup prendre la profondeur. »
Question acclimatation dans un vestiaire en « construction », pas de soucis : « Pour moi, c’est sympa ! Il y a différentes langues, cultures, je vais pouvoir apprendre de tous et c’est très cool. Franchement, on s’amuse et je suis sur qu’entre nous, on trouvera la langue commune. »
Sur les matchs qui s’annoncent, restera à faire parler la même efficacité que face à Lyon, sans risquer le coup de pompe pour un joueur dont la saison était en cours. De quoi l’effrayer ? Pas vraiment : « Pas du tout, au contraire, je suis très excité à l’idée de jouer, je n’attends que ça et vais tout faire pour. »
Au point réussir à s’installer dans la durée, lui qui a changé de club lors des trois dernières saisons ? « Ici, j’espère atteindre l’Europe, progresser, et m’installer pour quelques années bien sûr mais dans le football, vous savez, on ne sait jamais. Peut-être que si je suis trop bon, on me vendra (rires) ! ». Tout le mal que l’on peut souhaiter à un bien sympathique nouveau-venu !
Je fatigue beaucoup mes coéquipiers : Andres Gomez
Troisième larron présenté ce jour, l’ailier colombien Andres Gomez. Place à l’espagnol, pour les mots d’accueil : « Grace à Dieu, je suis ici avec une grande opportunité de m’exprimer ici à Rennes, en Europe. Je remercie aussi Frederic Massara de m’avoir fait confiance et j’ai hâte de jouer avec mes nouveaux coéquipiers, que j’ai trouvé très bons ce dimanche, dans une très belle ambiance ».
Sur son rôle, le jeune colombien se définit comme un joueur « véloce, rapide, qui aime marquer et offrir les passes décisives mais aussi défendre pour son équipe. Je veux apporter un sacrifice total pour mon équipe. »
Des mots forts pour l’ancien de Salt Lake City, qui a côtoyé Quintero en sélection nationale mais ne connait pas Victor Hugo Montano, les deux anciens cafeteros passés par la Bretagne. Le troisième colombien de l’histoire du Stade Rennais est heureux d’être là et ne manque pas de considèrer le football français comme « bon, avec un vrai sacrifice physique et de l’engagement. Le football européen est pour moi le meilleur foot au monde et c’est pour moi un rêve qui se réalise que d’être ici. »
Question personnalité, le garçon ne se cache pas : « Je pense être quelqu’un de joyeux, je rigole beaucoup et je pense que je fatigue beaucoup mes coéquipiers. J’adore danser et j’aime qu’il y ait une bonne ambiance dans le vestiaire avec tout le monde ». Physiquement, le joueur est-il prêt ? « Clairement, si je l’avais pu, j’aurais adoré joué dimanche dernier ! Je suis prêt, en pleine possession de mes moyens. Je me sens bien, je vais me préparer pour être à 100 %. Même si la MLS est un championnat exigent, ici, ce sera deux fois plus dur et je me tiens prêt pour cela ».
Une promesse semble évidente, cela va bouger et pas qu’un peu avec le feu-follet que le Roazhon Park attendait vainement depuis le départ de Jérémy Doku.
Premiers éléments de réponse dès ce week-end à Strasbourg.