Le Stade Rennais est sorti triomphant du choc des 8es de finale de la Coupe Gambardella, en éliminant dimanche 2 mars Monaco (3-2), vainqueur de la compétition il y a deux ans. Les Rouge et Noir ont particulièrement brillé dans le secteur offensif, en assommant les Monégasques avec trois buts de Mohamed Kader Meïté inscrits en 36 minutes.
Les héritiers entretiennent la tradition : demi-finaliste en 2022 et 2023, quart de finaliste l’an dernier, le Stade Rennais fait partie, pour la quatrième fois consécutive, des huit dernières formations en lice en Coupe Gambardella. Les Rouge et Noir avaient pourtant un obstacle de choix sur leur route, dimanche 2 mars, en huitièmes de finale : l’AS Monaco, victorieuse de la compétition il y a deux ans. Mais ils l’ont franchi avec brio : un triplé de Mohamed Kader Meïté, inscrit en 36 minutes, leur a offert le matelas nécessaire pour ne jamais être rejoints par les visiteurs (3-2).
"C’est un pas en avant, a apprécié William Stanger, leur entraîneur. On n’a pas eu un parcours facile depuis le début. Nous avons Laval, un beau morceau (victoire 2-3). Guingamp, un gros morceau (3-1). Puis Monaco, encore un très gros morceau. On avance crescendo, et aujourd’hui (dimanche), on marque un grand coup dans cette compétition."
Surtout, au-delà du résultat, le contenu a aussi interpellé. Particulièrement celui de la première période, où les acteurs offensifs rennais ont fait valoir leurs qualités. Meïté, et ses trois réalisations (11’, 22’, 36’ sp), évidemment. Mais aussi Lucas Rosier, à l’origine du penalty obtenu à la 35e minute, ou encore Alexander Legendre, dont la frappe échouée sur le poteau a tout de même permis le deuxième but. "On est forcément satisfait de la première mi-temps, parce que par rapport à ce qu’on avait travaillé dans la semaine, beaucoup de choses se sont réalisées, avec de l’efficacité, a pointé Stanger C’était une joie à la pause. Mais je leur ai dit que ce match était loin d’être gagné. On l’a vu en deuxième mi-temps, on a souffert."
C’est que la réduction de score de Belmokhtar, qui a transpercé seul toute la défense bretillienne (31’), avait quand même redonné des raisons d’espérer à Monaco. Et que le SRFC n’est jamais parvenu à retrouver le chemin des filets après le retour des vestiaires : Legendre et Meïté se sont successivement heurtés à un double arrêt de Stawiecki (48’), Ugochukwu n’a pas cadré (82’).
Cela a laissé la latitude aux Monégasques d’exploiter quelques failles défensives : si Ake a bien couvert son gardien dans la profondeur (47’), l’arrière-garde a de nouveau cédé face à Belmokhtar, sur un long ballon (3-2, 74’). "Je regrette quelques animations défensives collectives, quelques attitudes de temps en temps, relevait en bémol William Stanger. On a un groupe de caractère, avec de la personnalité. On a des individualités sur le plan offensif, qui sont capables de faire des différences : c’est une arme, un point fort. Maintenant, j’aimerais qu’on dégage encore plus de force défensivement." Pour la suite de la compétition, le Stade Rennais sait son axe de progrès.