En pleine crise, le Stade Rennais a ouvert un loft. Plusieurs joueurs comme le Danois Albert Gronbaek sont mis à l’écart en attendant leur départ. La décision a beaucoup fait réagir et a alimenté la conférence de presse du coach Jorge Sampaoli, lequel a plaidé non coupable.
L’Olympique de Marseille est loin d’être le seul club à utiliser ces méthodes. En plein milieu de la saison et du mercato hivernal, le Stade Rennais a ouvert un loft pour y placer les indésirables. Au moins quatre joueurs font partie de cette catégorie, à savoir Gauthier Gallon, Baptiste Santamaria, Glen Kamara et Albert Gronbaek. On ne s’attendait pas forcément à voir le nom du Danois apparaître.
Arrivé l’été dernier pour 15 millions d’euros, le milieu offensif, sans être un titulaire indiscutable, a régulièrement été aligné cette saison. Difficile de parler d’un véritable flop dans la mesure où l’ancien joueur de Bodo-Glimt a montré un potentiel technique intéressant. D’ailleurs, l’insider Mohamed Toubache-Ter nous apprend que des directeurs sportifs de Ligue 1 s’étonnent de voir Albert Gronbaek chez les indésirables à Rennes. Certains ont peut-être accusé Jorge Sampaoli. Alors afin de mettre les choses au clair, l’entraîneur des Rouge et Noir a plaidé non coupable en conférence de presse.
Gronbaek veut partir
L’Argentin assure que la mise à l’écart de la recrue estivale a été décidée par le président Arnaud Pouille. « Le loft est une décision du président, du club, a expliqué le coach rennais. Ce sont des joueurs qui ne jouaient pas et qui vont quitter le club lors de ce mercato. Gronbaek m'a dit qu'il voulait partir parce qu'il n'a pas trouvé sa place ici depuis son arrivée. Il n'est pas heureux et préfère partir dans un autre endroit. Sa place dans le loft est une décision personnelle. » Etant donné la pauvreté offensive à Rennes, Jorge Sampaoli aurait sûrement été ravi d’aligner Albert Gronbaek.