Le jeune attaquant marocain se plaît à la pointe de la Bretagne. S’il est toujours en quête de plus de temps de jeu, il profite du contexte et de la confiance du coach pour progresser.
À deux jours du déplacement du Stade Brestois à Montpellier, le jeune attaquant marocain, Ibrahim Salah, s’est présenté en conférence de presse. Il a évoqué son adaptation à la pointe de la Bretagne, la confiance que lui témoignait le coach et avoué qu’il se sentait mieux qu’au Stade Rennais, le club qui le prête aux Ti-Zefs.
Décrivez-nous ce que vous vivez en Ligue des champions ?
C’est incroyable, on écrit l’histoire du club. Après on a de la qualité dans le groupe. On savait qu’on allait tout faire pour gagner les matchs comme on l’a fait. On s’est donné à fond, ça a payé, il faut continuer, ce n’est pas encore fini, il y a encore quelques points à aller chercher. Et il faut se concentrer sur la Ligue 1.
Vous avez pu savourer ?
On est un très très bon groupe, on rigole ensemble, Tout se passe bien. On a profité pendant le voyage. Quand on est revenu à l’entraînement, on a basculé directement sur le match de Montpellier.
Comment s’est passée votre adaptation ?
Je me sens très bien, ils m’ont très bien accueilli. J’ai quelques collègues dans l’équipe maintenant. J’apprécie tous les moments que je passe ici, j’espère que ça continue encore comme ça et qu’on gagnera d’autres matchs.
"Le coach a confiance en moi"
Satisfait de votre utilisation par le coach ?
Tant que l’équipe gagne, je suis satisfait, je suis un gagnant. Comme tout joueur, j’aimerais jouer tous les matchs. Je ferai tout pour que le coach m’utilise un maximum, ça va venir avec le futur. Je sais que le coach a confiance en moi, il me l’a déjà dit.
On ressent cette confiance dans votre jeu…
Oui j’ai confiance en moi, après je ne suis pas encore à 100 %, je sais que je dois encore regagner un peu ce que j’avais dans le passé. Ça va venir avec du temps de jeu, de l’entraînement. J’essaye de me relâcher d’être moi-même. À Rennes, je n’étais pas trop moi-même. L’environnement, les collègues, le coach me permettent d’être plus relâché, d’être plus moi-même, sur le terrain ça se voit. Mais je sais que je peux mieux.
On imagine que votre but vous a fait du bien ?
Ça m’a fait une grosse bouffée d’oxygène, quand tu ne marques pas depuis un bout de temps. Ça fait toujours un truc spécial, j’espère que j’en marquerai davantage.
Qu’est ce qui vous manque pour jouer plus ?
Juste du temps. Un joueur de foot doit juste enchaîner, après ça vient tout seul. Je suis prêt à tout faire pour en avoir.
"Je me sens bien à Brest"
Quelle est la différence avec le Stade Rennais ?
Déjà le coach Éric est plus humain, il est beaucoup dans l’affection, il parle avec les joueurs. J’ai besoin de sentir ça. Il faut donner pour recevoir aussi. Là, je me sens mieux. Et même mes coéquipiers me mettent en confiance, ils me disent là c’est bien. C’est ce qui m’a permis d’être plus moi-même.
Vous êtes prêté par le Stade Rennais, vous aimeriez que votre avenir se dessine ici ?
Oui bien sûr pourquoi pas. Je me sens bien à Brest.
Vous êtes utilisé à gauche, est-ce que vous pourriez jouer en pointe ?
Je peux jouer sur les trois postes, mais je préfère jouer dans l’axe avec Ludo et tourner autour de lui et jouer en faux n° 9. On ne joue pas dans ce système donc ça me va très bien à gauche, comme à droite. Je suis satisfait peu importe où me met le coach, il faut juste que je joue.
Comment on aborde un match face à une équipe qui est en difficulté comme Montpellier ?
On respecte tout le monde, on reste humble. Il faut attaquer les matchs de la même façon qu’on a attaqué les autres. Il faut jouer Montpellier comme on a joué Leverkusen. On ne fait pas de différence.