Dix mois après sa blessure, Martin Terrier s'est présenté pour la première fois face à la presse avant le Nice-Rennes de ce dimanche (20h45). L'attaquant, qui a de "grandes chances" de démarrer selon Bruno Genesio, est revenu sur ces derniers mois parfois difficiles.
Depuis son retour de blessure, Martin Terrier a cumulé 43 minutes de jeu en quatre courtes entrées en cours de rencontre. Titulaire à une reprise avec la réserve, il pourrait démarrer pour la première fois, dix mois après sa dernière titularisation, son dernier but, et sa blessure face à Nice... chez les Azuréens ce dimanche (20h45). "Il y a de grandes chances" que Terrier démarre chez le leader de Ligue 1 a assuré son coach Bruno Genesio ce vendredi en conférence de presse d'avant-match.
Un exercice auquel l'attaquant se pliait également pour la première fois depuis son retour de convalescence. Partageant notamment son bonheur de retrouver le quotidien normal d'un joueur de football professionnel : "Dès lors que j'ai repris avec le groupe, je me suis senti vivre à nouveau : de ressentir la pression des matchs, leur approche... Tout ça m'avait énormément manqué. Je me sens prêt à démarrer un match. Après, combien de temps je peux jouer, ça reste à voir. Ce sont mes sensations qui dicteront les choses."
Je n'ai pas passé une journée sans recevoir un message de soutien
Son retour malheureux face à Villarreal et son penalty manqué dans le temps additionnel sont déjà derrière lui : "Quand on loupe un penalty, d'autant qu'il était décisif, c'est difficile ! Mais je ne me suis pas posé plus de questions que ça. C'est aussi mon rôle de prendre mes responsabilités. C'est un geste technique, j'en raterais peut-être d'autres ! La longue attente avant de tirer ne m'a pas forcément aidé."
Les messages positifs des supporters après cet échec et pendant sa convalescence ont également beaucoup compté pour Martin Terrier : "C'est énorme pour moi ! Ca m'a aidé énormément pendant ma rééducation. Je crois que je n'ai pas passé une seule journée sans recevoir un message de soutien, ce qui prouve l'amour que les supporters me portent, et qui est réciproque d'ailleurs. Je les remercie fortement, parce que quand on est dans une période difficile comme ça, les mots, même les plus petits, sont importants."
Boucler la boucle niçoise ce dimanche, dernier club face à qui il a débuté, marqué, et face à qui il s'est blessé il y a dix mois, n'est pas une obsession pour l'attaquant : "Ca ne me parle pas forcément... Tous les matchs sont importants. Là, c'est vrai que c'est une belle histoire... (il se corrige, NDLR) Ca pourrait être une belle histoire ! On verra... (sourire)" Le Stade Rennais aurait bien besoin d'une belle histoire signée Terrier pour lancer enfin sa saison de Ligue 1 ce dimanche chez le leader azuréen, invaincu depuis le début du championnat.