Devant la presse au lendemain du mercato, le président exécutif directeur général du Stade rennais Olivier Cloarec a donné son sentiment.
Êtes-vous satisfait du mercato du SRFC ?
Oui, on est satisfaits. On avait un cap avec Bruno et Florian en avant-saison, des profils et des postes identifiés, et on est satisfaits du recrutement qu’on a fait. Ça a été très très long.
Avec une fin de mercato compliquée…
On s’aperçoit qu’au fil des années, les fins de mercato sont de plus en plus complexes. On l’a vu encore ce matin quand on ouvre les journaux, un nombre de cas va crescendo. Il y a une excitation sur les derniers jours de moins en moins maitrisable.
Vous n’avez finalement pas pris de milieu de terrain supplémentaire. Pourquoi ?
On est obligés de s’adapter au marché. On avait une stratégie au début, on voulait recruter un milieu box-to-box. En fonction de l’évolution du marché, on s’est penchés sur un attaquant supplémentaire, en l’occurence Amine Gouiri. De cette opportunité, on a décidé de changer de système de jeu, en adéquation avec le coach. On a estimé qu’avec 5 milieux pour 2 postes, la concurrence était suffisante. On a pris cette décision là aussi dans le but de donner du temps de jeu à nos jeunes issus du centre de formation, Désiré Doué et Lesley Ugochukwu.
Ce qui était très improbable, c’était ce chassé-croisé entre Amine Gouiri et Gaëtan Laborde, parti à Nice.
Oui, comme je l’ai dit, on avait un plan en début de mercato, mais on est obligés de s’adapter au marché. En l’occurence pour Gaëtan, il a été sollicité par l’OGC Nice. Il est venu nous voir, on n’avait aucune volonté de le laisser partir, mais le marché en a décidé un peu autrement. On s’est posés tranquillement avec Gaëtan, on a discuté, et il a choisi le projet niçois. Dans le même temps, on a eu l’opportunité d’Amine Gouiri, et on l’a saisie.
La bonne nouvelle, c’est que vous avez réussi à conserver les cadres que sont Benjamin Bourigeaud et Hamari Traoré.
C’était la volonté du club qu’on avait actée, un de nos objectifs majeurs. Le mercato, c’est acheter, vendre, mais aussi conserver. C’est au moins aussi difficile de garder nos meilleurs éléments, surtout au sortir d’une saison comme la saison dernière. On est vraiment très contents de les avoir conservés. C’est très important pour nous dans la construction et la pérennité du club.
Ce mercato s’inscrit-il dans les ambitions européennes du club ?
L’ambition c’est toujours d’être européen à la fin de la saison. Tous les clubs, lorsqu’on finit un mercato, on est plutôt contents des choix faits. Maintenant, le résultat, on le saura dans quelques mois. À mi-saison, on pourra faire un point pour voir si c’est plutôt réussi ou non. Le résultat final, ce sera en fin de saison. Si on atteint nos objectifs, le mercato aura été réussi.
Vous terminez avec le plus jeune effectif de Ligue 1.
Oui, un effectif très jeune, mais ce n’est pas quelque chose qui nous fait peur. On parle souvent d’expérience, mais elle n’est pas forcément liée qu’à l’âge du joueur. Amine Gouiri a 22 ans mais quelques saisons de Ligue 1 derrière lui, il a marqué quasiment 30 buts en Ligue 1. Il est jeune certes, mais a de l’expérience. Je crois que l’Ajax Amsterdam a eu d’excellents résultats sur le territoire et national et en Europe, avec une équipe très jeune.