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Martin Terrier : "Cette saison, j'ai pris en assurance"

Fort de son statut de co-meilleur buteur du Stade Rennais cette saison en Ligue 1, de son entente avec Gaëtan Laborde, Martin Terrier s'est livré au micro de France Bleu Armorique. L'attaquant de 24 ans dit avoir pris en assurance, évoque sa saison et celle de l'équipe.

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Tout dans son regard, ses réponses, dit de Martin Terrier qu'il a mûri depuis son arrivée au Stade Rennais à l'été 2020. L'attaquant de 24 ans, qui réalise, déjà, sa meilleure saison statistique en carrière sur cet exercice 2021/2022, forme un duo prolifique avec Gaëtan Laborde sur le front de l'attaque rennaise. Il s'est livré, sans fard, et sans évacuer les questions sur la passe difficile de l'équipe, pour France Bleu Armorique. 

Son évolution sur le plan humain
France Bleu Armorique : C'est votre deuxième saison au club, est-ce qu'on découvre un nouveau Martin cette saison ?
Martin Terrier : Sur le plan sportif, certainement. Mais sur le plan humain, non, je suis toujours le même, quelqu'un d'ouvert et d'agréable je pense (il sourit).

FBA : Pourtant parmi les suiveurs, on vous sent plus assuré dans le regard, lors des conférences de presse, on a l'impression de voir quelqu'un qui a mûri. Est-ce que vous avez cette sensation ?
Martin Terrier : Oui, je pense qu'on mûrit aussi avec l'âge et l'expérience. C'est ma deuxième saison, je pense que la première est toujours un peu délicate dans l'intégration, surtout que j'ai un caractère un peu plus discret que certains. Mais oui, je sens que j'ai pris en assurance, que ce soit sur le terrain, mais aussi en dehors. Je pense que l'âge joue beaucoup. Le fait d'enchaîner les matchs me permet aussi de prendre de la bouteille sur le terrain. Mais c'est important de mûrir également en dehors du terrain.

FBA : Qu'est ce qui explique ça, est-ce que vous avez changé des choses dans votre quotidien ?
Martin Terrier : Non, rien en particulier, j'essaie de rester moi-même...

FBA : On vous a souvent collé cette étiquette de joueur de foot qui aime beaucoup les jeux vidéos, vous avez récemment confié que vous faisiez plus attention sur votre pratique.
Martin Terrier : Oui tout à fait. J'ai un peu changé ma manière de faire : il m'arrivait avant de jouer un peu tard le soir devant les écrans, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux. Le sommeil chez un sportif c'est quelque chose d'ultra important. Maintenant je préfère faire une petite session dans l'après-midi pour jouer calmement, et le soir me reposer et dormir plus tôt.

FBA : Vous vous êtes rendus compte de l'importance de la récupération, du "travail invisible" pour les footballeurs ?
Martin Terrier : Oui, mais les jeux vidéos ne jouent pas que sur le sommeil, mais aussi sur l'humeur. Quand on éteint l'écran tard le soir, on a du mal à trouver le sommeil. Mais oui j'ai changé ça, et je trouve qu'il y a une différence.

FBA : Vous arrivez toujours à voir vos amis streamers rennais, comme LeBouseuh ?
Martin Terrier : Je les vois un peu moins, mais j'ai toujours un œil sur ce qu'ils font et c'est plaisant de les regarder.

FBA : Comment vivez vous la ville désormais, après un an et demi ici, est-ce que vous la vivez différemment, ou est-ce que vous êtes du genre à rester à la maison ?
Martin Terrier : Je suis plutôt quelqu'un de casanier (il sourit). Même si j'apprécie de pouvoir m'aérer l'esprit et découvrir les bons coins de la région et de la ville. J'ai mes petites habitudes dans quelques restaurants. Sinon on m'a dit de faire Saint-Malo et Dinard en priorité, il y a Cancale qui est pas mal aussi ! Et j'ai un ami qui est récemment arrivé à Vannes (Clément Pétrel, le gardien du VOC avec qui Martin Terrier a été formé à Lille, NDLR). On s'est vus à La Baule récemment, et c'est prévu qu'on se revoit !

FBA : Vous avez aussi construit des amitiés dans le groupe, je pense notamment à Nayef Aguerd, puisque vous êtes arrivés en même temps à Rennes, c'est quelqu'un d'important dans votre quotidien ?
Martin Terrier : Oui d'ailleurs il me manque beaucoup en ce moment (l'entretien a été enregistré avant l'élimination du Maroc à la CAN, NDLR). Mais je suis très content de le voir performant. Je suis très content pour lui, mais j'espère qu'il va vite rentrer quand même (rires) ! Je serai très content pour lui s'il gagnait la CAN, parce que c'est quelqu'un qui est méritant, il est toujours sérieux, il pense foot tous les jours, matin, midi et soir ! Il le mériterait.

FBA : Après Benjamin Bourigeaud et Adrien Hunou, est-ce que vous êtes un peu les nouveaux "Tic et Tac" de l'effectif ?
Martin Terrier : Oui, c'est un peu le surnom qu'on nous donne dans le groupe. Je pense que certains sont jaloux de notre amitié, ils aimeraient avoir quelqu'un sur qui compter comme ça (rires).

Sa progression dans le jeu
Parfois, on va beaucoup me trouver, je vais avoir plus de ballons, et à certains moments il y a un petit peu de déconcentration peut-être, où l'équipe est un peu moins bien dans le match, et je vais "décrocher".

FBA : On parle de votre prise d'assurance, de maturité. Après le match à Saint-Etienne, Bruno Genesio a laissé entendre que vous étiez peut-être en train de franchir un cap. Sur quoi selon vous ?
Martin Terrier : Sans doute un peu sur la régularité. Même si c'est un point sur lequel je dois encore travailler, notamment au cours d'un match. C'est à dire que parfois, on va beaucoup me trouver, je vais avoir plus de ballons, et à certains moments il y a un petit peu de déconcentration peut-être, où l'équipe est un peu moins bien dans le match, et je vais "décrocher". C'est sur ce point que je dois bosser.

FBA : C'est à l'image de l'équipe finalement, il n'y a pas que vous qui êtes dans ce cas, c'est ce qu'on ressent dans cette équipe, qui est capable du meilleur comme du pire.
Martin Terrier : C'est ça, et je pense que l'équipe a besoin de joueurs sur qui compter dans ces moments-là. Je pense que j'ai les capacités techniques pour pouvoir les aider.

FBA : En allant chercher le ballon plus bas quand l'équipe va moins bien, en étant plus proactif dans ces moments là ?
Martin Terrier : Exactement.

FBA : Justement, comment vous faites évoluer votre jeu, sur quoi vous travaillez cette saison ?
Martin Terrier : Je trouve qu'on travaille beaucoup les pressings. Je pense que les attaquants sont les premiers défenseurs, et ça fait du bien aux coéquipiers qui sont derrière. Si on emmène bien les adversaires sur le côté pour les presser, il y a plus de possibilités de récupérer les ballons, et de mieux les exploiter par la suite.

FBA : Et bien justement je vais vous donner une stat qui va dans le sens de ce que vous dîtes, on parle souvent de l'apport de Gaëtan Laborde sur le plan défensif...
Martin Terrier : (il coupe) Je sais ce que vous allez dire... (sourire)

FBA : Et donc quelle est la stat ?
Martin Terrier : C'est par rapport aux duels gagnés ? J'ai vu passer ça...

FBA : C'est ça, il y a Flavien Tait qui est le Rennais qui gagne le plus de duels au sol cette saison, et vous êtes le deuxième (en réalité le troisième derrière Sulemana et Tait, NDLR) c'est une fierté d'avoir réussi à apporter ça à votre jeu ?
Martin Terrier : Non ce n'est pas une fierté parce que j'ai aussi vu que j'étais 94e en Ligue 1. Je peux être mieux encore. Ce serait bien qu'il y ait plus de joueurs rennais dans ce Top 100.

FBA : Parlons à présent de l'aspect offensif, vous formez un duo avec Gaëtan Laborde. On vous avait eu l'an dernier lors d'un entretien croisé avec Mickaël Pagis, et on avait évoqué cette notion de duo, lui avec Mamadou Niang à Strasbourg et Marseille, et vous avec Serhou Guirassy l'an dernier... Comment vous travaillez ce duo avec Gaëtan ?

FBA : Vous avez une anecdote je crois, que vous avez révélé récemment dans un "Face Cam" du club, au moment de l'arrivée de Gaëtan ?
Martin Terrier : Oui en fait à ma gauche dans le vestiaire il y avait Faitout Maouassa, mais qui nous a quittés. Du coup la place était libre, et quand j'ai appris que Gaëtan allait venir, je lui ai envoyé un message pour lui souhaiter la bienvenue, et ensuite je lui ai dit qu'il y avait une place à côté de moi, et que s'il voulait me rejoindre c'était avec plaisir !

FBA : Et ça vous aide au quotidien, de pouvoir être assis à côté dans le vestiaire ?
Martin Terrier : Oui, parce qu'on se change tous les matins à côté, il y a une proximité, et forcément ça aide les échanges. Ce sont des détails, mais qui font beaucoup.

FBA : Le schéma passe du 4-4-2 au 4-3-3, mais est-ce que vous arrivez à vous épanouir dans cette attaque à deux, notamment face aux équipes qui vous attendent souvent très bas cette saison ?
Martin Terrier : Oui, parce qu'on a le ballon dans leur camp, et quand on a la possession c'est forcément plus simple d'attaquer. Mais ce qui est bien aussi, c'est d'avoir des joueurs qui réagissent directement à la perte de balle, pour qu'on poursuive les assauts sur le but adverse. Même si je trouve qu'on est aussi très performants contre des équipes qui ont un jeu plutôt ouvert et qui prennent des risques.

FBA : On l'a vu contre Lyon et Paris notamment. Vous préférez ça, ces équipes qui ouvrent le jeu ?
Martin Terrier : Je ne pense pas qu'on ait de préférence. Mais les statistiques parlent, on est plus à l'aise contre ce genre d'équipes.

FBA : C'est déjà votre meilleure saison statistique en Ligue 1, avec dix buts inscrits. Est-ce que c'est déjà un bel accomplissement ou il y a l'envie de voir plus haut ?
Martin Terrier : Non, il y a toujours l'envie d'aller plus haut, en plus je pense que j'ai les qualités pour le faire. Il reste seize matchs de championnat, il y a encore la possibilité de scorer, même si ce n'est pas le plus important. Mais je vais garder mon objectif statistique pour moi (rires) ! Il y a quand même un petit bémol : je n'ai pas encore marqué en coupe d'Europe. Et c'est quelque chose que j'aimerais faire au plus vite.

FBA : On va reparler de la coupe d'Europe. Avant ça, on aimerait savoir : est-ce que vous êtes un attaquant qui décortique son jeu, qui revoit les matchs à la vidéo ? On sait que la cellule analyse peut vous mettre des choses à disposition...
Martin Terrier : Oui, j'aime bien revoir les actions. Après, j'ai mon papa qui regarde tous les matchs. J'ai la possibilité de décortiquer avec lui en après-match. Depuis tout petit c'est comme ça, et on a une relation assez fusionnelle. C'est important de pouvoir compter sur quelqu'un de l'extérieur, même si parfois il peut manquer d'objectivité parce que ça reste mon père ! J'ai aussi mon agent qui m'aide par rapport à ça, et on a aussi la cellule vidéo qui est très performante et qui nous aide à voir ce qui n'a pas été, et les choses qu'il faut continuer à faire.

FBA : Et il est comment votre papa dans l'analyse, est-ce qu'il est comme celui de Thierry Henry, qui lui remontait les bretelles même quand il avait marqué les six buts de l'équipe ?
Martin Terrier : Non pas du tout, il n'est pas comme ça. Mais on a une relation beaucoup plus fusionnelle qu'avant, où j'étais plus proche de ma mère. Je suis très content de la manière dont notre relation a évolué. Sur le foot, mais pas que, parce que je ne vis pas dans la même région que mes parents (Martin Terrier est originaire d'Armentières dans la métropole lilloise, NDLR), et la distance c'est parfois un peu compliqué. Et c'est un papa qui n'exprime pas toujours ses émotions, ses sentiments, mais je trouve qu'il a fait un réel effort sur ça, et moi j'en avais besoin aussi.

FBA : Il est fier de l'homme que vous devenez ? Cet amour du père vous donne de la confiance ?
Martin Terrier : Il n'y a rien de mieux que d'avoir la fierté de ses proches. Je parle de mon père, mais il y a aussi mes deux grands frères et ma grande sœur, ma mère, qui sont toujours derrière moi, comme ma copine qui est là au quotidien.

FBA : C'est quelque chose qu'on a tendance à trop sous-estimer dans les performances d'un footballeur ? Parce qu'on évoque souvent le terrain, et comme on avait pu en discuter dans un précédent entretien avec Flavien Tait, on se rend compte que ce qu'il se passe hors du terrain est quasiment aussi important pour que vous soyez performant le jour J. Notamment sur les critiques reçues, comment les recevez-vous à titre personnel ?
Martin Terrier : Le souci des critiques, c'est qu'elles nous touchent, même si on est configurés pour faire l'impasse dessus pour continuer à avancer. Mais le plus dur, c'est pour les proches. Parfois il y a des choses difficiles à lire, notamment sur les réseaux sociaux, et je pense que nos proches ne sont pas habitués à voir ce genre de choses. Je communique beaucoup avec mes proches, et quand ça arrive on en parle tranquillement, et on passe à autre chose. Il faut se constituer une carapace.

FBA : Parlons à présent du jeu de l'équipe, quel est votre avis sur les changements de système ? Cette équipe passe régulièrement du 4-4-2 au 4-3-3, et inversement.
Martin Terrier : Je pense que c'est une force. Ca donne plus de possibilités au coach, donc c'est une bonne chose.

FBA : Vous, dans lequel vous épanouissez-vous le plus ? On a l'impression que plus vous êtes proche de Gaëtan Laborde dans le jeu, mieux vous vous portez.
Martin Terrier : C'est véridique, après comme je l'ai déjà dit, c'est un schéma sur une feuille de match. Mais avec les mouvements, quand je suis sur le côté gauche dans un 4-3-3, je peux très bien me retrouver en second attaquant en fonction du ballon, en fonction de mes coéquipiers...

FBA : Typiquement comme la situation qui amène votre but à Monaco...
Martin Terrier : Exactement, c'est un but où je me retrouve presque comme un numéro 10. Je ne me pose pas trop la question, le plus important c'est l'animation du système.

FBA : Sur l'équipe : pourquoi est-elle si irrégulière ? Pourquoi est-elle capable du meilleur comme du pire ? Comment peut-on passer du match incroyable face à Lyon à l'aller à ce match à Clermont où l'équipe perd le fil ?
Martin Terrier : C'est là-dessus qu'on cherche à rectifier le tir. C'est vrai que cette saison on a fait des très bons matchs et d'autres beaucoup moins aboutis. On fait beaucoup de vidéo. On essaie de voir notamment les attitudes, les replacements défensifs... En fait ça se joue sur des détails le haut niveau. En ce moment on est dans un cercle vicieux. En plus, ce sont des erreurs qui se répètent : on domine globalement le match et on se fait surprendre. Je pense qu'en ce moment il nous manque cette "réaction". Par exemple quand on prend un but on a tendance, pas à baisser la tête, mais c'est comme si on avait pris un coup de massue, et c'est difficile de repartir après. Donc c'est sur ça qu'on doit évoluer et apprendre.

FBA : Est-ce que c'est un manque de caractère ?
Martin Terrier : Je ne pense pas que ce soit un manque de caractère, après chaque match a sa vérité. Il y a plein de paramètres à prendre en compte. Mais c'est vrai que par exemple sur le mois de décembre nos défaites se ressemblent beaucoup (face à Lille, Nice, et Monaco, NDLR), et c'est très frustrant, même pour nous. Et plus ce sont des défaites face à des concurrents donc c'est encore plus frustrant.

FBA : Est-ce que vous arrivez à voir cette fin de saison positivement ? Parce qu'il y a plusieurs blessés, même si les joueurs partis à la CAN sont sur le retour...
Martin Terrier : Oui, il faut voir les choses positivement. Si on fait le bilan, on est cinquièmes, encore qualifiés en coupe d'Europe, ce n'est pas dramatique. Mais il faut se remettre au travail, parce qu'on continue tous les jours à donner le maximum et je n'aime pas trop ce discours défaitiste. Maintenant, il faut gagner.

FBA : Le groupe vit-il toujours aussi bien qu'au cœur de l'automne, quand tout tournait très bien, que vous marchiez sur la Ligue 1 ?
Martin Terrier : Oui, on a un bon groupe, franchement dans les mentalités il n'y a rien à dire. Après c'est sûr que quand il y a une série négative, le matin c'est un peu plus dur. Et après les matchs il y a beaucoup de frustration, donc la vie de groupe est un peu "moins bonne" on va dire. Il n'y a pas de tensions, mais c'est sûr qu'on a envie de faire mieux.

FBA : Parlez-nous un peu de votre coach Bruno Genesio, que vous connaissez bien pour l'avoir déjà eu à Lyon, on dit souvent de lui que c'est un coach humain...
Martin Terrier : (il coupe) Très humain, oui. Il a son caractère, aussi. C'est ce qu'il faut pour un coach au haut niveau. Il faut du caractère, je pense qu'il l'a et qu'il arrive à le transmettre aux joueurs. C'est important d'avoir un coach qui est à la fois proche mais qui sait aussi taper du poing sur la table quand ça va moins bien.

FBA : Ca veut dire que les murs ont tremblé à Clermont ?
Martin Terrier : Oui, légitimement. D'ailleurs il n'y a pas que le coach qui a parlé après le match, Florian (Maurice, NDLR) s'est aussi exprimé, et c'est normal quand on sort d'un match comme ça... C'est la suite logique.

FBA : On dit donc que Bruno Genesio est un coach humain, parlez-nous aussi du tacticien. On a la sensation qu'il est rarement présenté sous ce jour-là. Est-ce que c'est un coach qui brille tactiquement ?
Martin Terrier : Oui, c'est le cas, on l'a vu notamment sur les matchs importants, comme le match contre Paris. Il y avait une tactique, une vidéo de l'adversaire qui avait été très bien analysé avant la rencontre. C'est un coach qui aime la possession de balle, qui aime le pressing et agresser les adversaires quand ils ont le ballon.

FBA : C'est une philosophie plutôt agréable quand on est joueur ?
Martin Terrier : C'est agréable, forcément, d'avoir un coach qui prône ce jeu offensif. On l'a vu sur certains matchs où le score a été très élevé. Même si je préfèrerai gagner six fois 1-0 qu'une fois 6-0 !

FBA : Quel plaisir on prend sur ces matchs comme ceux de Clermont à l'aller de Bordeaux au retour, mais surtout de Lyon ?
Martin Terrier : C'est du régal. On a l'impression d'être surpuissants. En plus, c'est vraiment une force collective, ce n'est pas individuel. Je sais que je peux compter sur les mecs qui sont derrière moi, qui sont à côté de moi, et ça il n'y a rien de mieux.

Quelles ambitions pour la suite de la saison ?
FBA : Qu'est-ce que vous espérez de cette fin de saison ? On le sait l'ambition du club est d'être européen, mais est-ce qu'au regard de ce que vous avez pu montrer sur certains matchs, une cinquième place vous suffirait ?
Martin Terrier : C'est compliqué de répondre. C'est sûr que quand on voit le potentiel de l'équipe, on sait qu'on peut aller chercher quelque chose de mieux. Après comme vous l'avez dit, l'objectif principal c'est d'être européens. Ce qui est sûr, c'est qu'on veut faire mieux que l'année dernière (le Stade Rennais avait terminé 6e de Ligue 1, NDLR).

FBA : Il n'y a plus de coupe de France pour vous, mais il reste aussi la coupe d'Europe. Quel objectif dans cette Ligue Conférence ?
Martin Terrier : On a l'ambition d'aller le plus loin possible. C'est la première édition, ça peut être sympa de vivre quelque chose tous ensemble.

FBA : Je sais que vous connaissez déjà la date et le lieu de la finale...
Martin Terrier : Non mais ça c'est normal, on se renseigne quand même ! Je ne suis pas le seul à la connaître je pense. Mais oui, on se renseigne et ce sont des choses qui pourraient être fantastiques pour le club.

FBA : Vous avez terminé brillamment premiers de votre poule, dans un groupe relevé, est-ce que le Stade Rennais est l'un des favoris de cette compétition ?
Martin Terrier : Non, je ne pense pas qu'il faille penser de cette façon. Les matchs de coupe d'Europe sont tous différents. Parfois il y a des équipes que l'on connaît moins bien et on est très surpris quand on voit leur niveau. Il faut prendre match après match sans penser à ce qui a été fait avant, le passé est derrière nous. Il y a des cycles aussi dans une saison, où on est mieux physiquement, mentalement, mieux dans le jeu, et d'autres où l'on est un peu moins bien.

FBA : Vous avez quand même prouvé sur cette coupe d'Europe, à l'inverse de ce que vous montrez en Ligue 1, que vous étiez capable de réagir, comme à Arnhem ou à domicile contre Tottenham. Vous avez un supplément d'âme dans cette compétition ?
Martin Terrier : Oui, et c'est pour ça qu'il faut rester optimiste, parce qu'on a prouvé qu'on savait le faire. Il faut se servir de ce genre de matchs pour faire évoluer et progresser l'équipe quand on est un peu moins bien.

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