Cette année, Olivier Cloarec, 47 ans, est devenu directeur général adjoint du Stade Rennais. Entretien avec ce passionné de football, natif de Pont-l’Abbé.
Quels souvenirs conservez-vous du Pays bigouden ?
Je suis né à Pont-l’Abbé. Mon grand-père, Jean-Marie Toulemont, tenait une boulangerie en haut de la rue du Général-de Gaulle, en direction de Loctudy. Je passais mes vacances du côté de Rosquerno, à proximité du centre équestre, à Kerdual exactement,. Que de bons souvenirs. Vers mes 14-15 ans, nous avons déménagé à Concarneau parce que mes parents tenaient un commerce à Rosporden.
Quels sont vos premiers émois footballistiques ?
C’était lors de la Coupe du monde 1978. Je me souviens particulièrement des buts de Mario Kempes. L’attaquant argentin, avec ses cheveux longs, avait brillé lors de compétition (remportée par l’Argentine, pays organisateur).
Quel club supportiez-vous dans votre jeunesse ?
J’ai assisté à mon premier grand match à Brest. C’était l’époque de Drago Vabec.
Le cœur balance-t-il lorsque le Stade Rennais affronte Brest ?
Non, pas du tout. Je suis 100 % Rennais, sans ambiguïté. (Les deux équipes ont fait 1-1 ce dimanche sur la pelouse des Finistériens).
Avez-vous déjà joué au football en club ?
Oui, mais seulement à un niveau amateur jusqu’en Division d’Honneur Régionale (DRH). J’ai su très tôt que je ne serais pas joueur professionnel mais je suis resté un passionné.
Quel est votre parcours universitaire ?
J’ai obtenu une maîtrise de droit à Université de Bretagne Occidentale à Brest. J’ai ensuite décroché un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) à Strasbourg en management du sport. Après un stage de six mois, j’ai intégré le Racing Club de Strasbourg en tant que responsable merchandising dans un premier temps puis marketing et communication. (Olivier Cloarec est ensuite passé par le Stade Brestois, le Vannes Olympique Club ou encore au Dijon FCO).
Quel est votre rôle aujourd’hui en tant que directeur général adjoint du Stade Rennais ?
Ma mission est de coordonner les actions des différents services : juridique, commercial, financier, événementiel… De veiller à la bonne organisation du club en somme qui compte environ 200 salariés.
Qu’ambitionne le Stade Rennais ?
De passer dans une autre dimension en accédant aux compétitions européennes de façon plus régulière. La Ligue 1 est un championnat très disputé.
Des recrues vont-elles arriver ?
Tout peut encore se passer d’ici la fin du mercato le 31 août (le club piste plusieurs joueurs dont le jeune attaquant Jens Cajuste). Dans un contexte difficile, nous avons déjà été très actifs avec trois recrutements importants (Birger Meling, Loïc Badé et Kamadeen Sulemana), cela grâce au soutien de François Pinault (le propriétaire du club).
Que pensez-vous de l’arrivée de Lionel Messi au PSG ?
C’est positif même si ça renforce encore un peu plus le PSG. Sa présence va mettre en lumière le championnat. Tout le monde sera heureux de le voir jouer (Rennes reçoit Paris le 3 octobre).
Gardez-vous un lien avec le football amateur ?
J’essaie oui. Cet été, je suis allé voir Concarneau/Vannes (amical) au stade Guy Piriou, ce fut un vrai plaisir. Mais lorsque la saison démarre, je n’ai plus vraiment le temps.