Le carré vert du Roazhon Park souffre depuis les matchs contre Bordeaux et Chelsea, fin novembre. Une analyse est en cours au Stade Rennais, avec l’aide d’ingénieurs agronomes, pour déterminer l’origine du problème.
La pelouse du Stade Rennais est à la peine. Le club a détecté le problème juste avant la rencontre de Ligue 1 face à Bordeaux, le 20 novembre. "La pelouse du Roazhon Park est un organisme vivant qui peut réagir à son environnement, et sa qualité s’est dégradée ces deux dernières semaines", indique-t-on au Stade Rennais, évoquant "une perte de densité".
Le gazon a tenu tant bien que mal face aux Girondins puis lors de la réception de Chelsea (Angleterre), mardi 24 novembre, en Ligue des champions. "Accompagnés par des ingénieurs agronomes, nous sommes en cours d’analyse. Le problème est à ce jour non identifié", explique-t-on.
Un champignon à l’été 2014
Le sujet n’est malheureusement pas inconnu au club. À l’été 2014, au moment de l’intersaison dans ce qui était alors le Stade de la route de Lorient, un champignon était apparu, fruit d’un mélange de pluie et de chaleur. Plus récemment, en janvier 2020, le Stade Rennais a écopé d’une amende de 20 000 €, assortie d’un sursis d’un an, pour le mauvais état de sa pelouse. Le club ne devrait pas avoir à la régler puisqu’il a doté le Roazhon Park, au sortir du premier confinement, d’un tout nouveau revêtement végétal : une pelouse hybride, combinaison de gazon naturel et de fibres en polypropylène de 25 centimètres. Le substrat, au-dessous, a également été remplacé.
Le Stade Rennais n’a pas dévoilé, en mai dernier, le coût de la nouvelle pelouse, conçue pour "résister davantage au piétinement et à l’arrachement, et devrait garantir une qualité de jeu optimale, même en hiver". Seulement que les travaux étaient "un investissement sur le long terme" et "qu’il sera amorti sur quatre ou cinq saisons".